(Terminé) Une journée comme une autre ? [pv Rin Yamaoka]

Comme tout à chacun, il fallait reprendre le boulot. Et après toutes ces dernières aventures, Robin trouva reposant de juste patrouiller en forêt et s’assurer que personne ne polluait. Mais son esprit n’arrêtait pas d’être distrait par ce qui était prévu dans quelques jours. Ce qui s’était dérouler dans cette église occulte restait bien frais dans sa mémoire, ses blessures se sont à peine soignées encore. Et il était malgré tout excité de se rendre au musée dans ces deux jours avec Will Graham afin de percer le secret de ce carnet d’expédition qu’ils ont découvert. Peut-être qu’enfin ils découvriront un début de réponse.

Mais le jeune homme devait rester concentrer. Marchant à travers les arbres, remontant un de ces nombreux sentiers de terre, Locksley avait reçu un appel d’un de ses collègues pour lui signaler un quelconque problème. Comme quoi, contrairement à l’image que se donnait la forêt, ce n’était pas toujours un endroit calme et sécurisant, ça Robin en était bien conscient et ce n’était pas faux de vouloir prévenir chaque randonneur qu’il pouvait croiser quelques fois.

"Robin t'es la ?" Cracha donc sa radio.
"Oui. Que ce passe t'il ?"
"Des promeneurs ont signaler des bruits qui ressembleraient à une petit fête privée pas loin de ta position."
"Des détails ?"
"Pas plus. Peut-être du camping sauvage. Tu peux aller jeter un coup d'oeil ?"
"Ca marche, je m'y rends de suite. Dis moi juste où."
"Et bien si l’endroit ne s’est pas déplacé depuis comme tu le sais, c’est pas loin de la source Bluerock derrière le croisement du vieux chène."
"Très bien je m’y rends pour voir."

Le métier n’était pas facile quand justement tout se reconfigurait sans cette, que le tracer des chemins bougeaient, que des endroits typique déménageaient pour se retrouver à l’autre bout de la forêt. Parfois, Robin avait peur qu’à cause de cette « magie » ne sachant comment l’appeler autrement, il vienne à se perdre et ne plus retrouver sa maison. Mais quelque soit la force qui régissait ces phénomènes, elle se trouva être un minimum clémente pour lui permettre de rentrer à chaque fois.

Pour atteindre le site, Robin dû s’écarter un peu du sentier une fois le fameux croisement atteint. Franchissant quelques buissons, il se laissa guider, et rassurer, par le bruit des chutes. Après une bonne dizaine de marches minimum, Robin arriva en surplomb d’une petite cascade qui se déversait dans une cuvette. L’endroit était magnifique, avec cette eau qui s’écoulait comme une fontaine, et la nature qu’on pouvait voir tout autour et en-dessous comme si on était sur le versant d’un montagne. On pouvait comprendre pourquoi des gens viendrait ici pour profiter du cadre, mais ce dernier était quelque peu gâcher.

"Roger j’ai trouver. Il y a deux tentes ici et… Damn…"
"Quoi ?!"
"Pas mal de détritus. Un poste de radio laisser, des pages de magazines on dirait. De la vaisselles… Bref, un vrai bazar c’est dégoutant par ici."
"Des jeunes sans doute. Me demande ce qu’il se passe dans leur tête."
"Pas grand-chose si tu veux mon avis. Ecoutes, je vais inspecter les alentours voir si je les trouves. Peut-être descendre près du lac. Ils sont peut-être là à se baigner."
"Cool, n’hésite pas à leur passer un savon. C’est à cause d’idiots comme eux qu’on a des incendies."

Robin raccrocha et entama sa recherche des pollueurs.

Robin descendit tout en bas pour rejoindre le lac. On pouvait dire que ce n’était pas facile. Bien qu’il existait une sorte de sentier, le passage fut envahir par les buissons et racines tant le chemin ne fut pas entretenu depuis longtemps, abandonner à la vie sauvage. Il fallait que Robin joue avec les bras pour repousser tout cela et faire attention où il mettait les pieds. On pouvait facilement glisser justement et donc soit dévaler toute la pente, soit finir tête la première dans le lac si on manquait de prudence. On pouvait bien prévenir, mais des gens qui ne faisaient pas attention ca continuait d’en avoir. Pour cela, Robin espérait que s’il y avait bien des gens ici, qu’il ne tomberait pas sur un ou plusieurs cadavres, mais bien des vivants qu’il pourrait disputer d’avoir polluer juste au-dessus.

En faisant donc attention, on ne mettait pas plus de cinq minutes pour arriver en bas. Les pieds retrouvaient la satisfaction d’un sol plat et sécuritaire et au fond de soi, on éprouvait l’envie de fêter d’avoir survécu. Locksley restait un homme adroit et agile, mais il savait qu’il n’était pas à l’abris d’une blessure, son corps en gardait une centaine de souvenirs au moins. Mais ça, il préférait ne pas s’en souvenir justement.

Arriver en bas, il pensait tomber sur les campeurs. Est-ce que cela allait bien se passer ? Généralement oui, mais comme la il venait non pas leur reprocher une baignade mais avoir laisser trainer leur détritus, rare sont les gens qui se réjouissent de gagner une contravention. Mais bon, Robin pouvait se montrer diplomate, il n’appréciait pas ceux qui ruinait la nature par pur stupidité et feignantise. Des gens qui disent vouloir profiter d’un cadre magnifique, mais le gâche en privant les autres d’en profiter. L’égoïsme.

Robin s’attendait à voir trois ou quatre personnes au maximum vu le nombre et les places des tentes. Mais il ne découvrait qu’une seule et unique personne qui se faisait un bain de soleil sur un rocher telle une sirène au bord de la mère. Bien entendu, Locksley ne la reconnaissait pas à cette distance. Il ne percevait qu’une fine silhouette affalée sur une pierre comme une étoile de mer. Il ne repéra cependant la présence de personne d’autre dans le coin. Soit ses amis étaient au fond de l’eau, ou bien étaient-ils partis en exploration dans le coin. Il espérait obtenir une réponse de cette jeune femme si elle consentit à trahir ses compagnons.

"Hey la !" Interpela t’il alors qu’il n’était plus qu’à quelques mètres, empêchant donc à la jeune personne tout moyen de replis ou prévenir qui que ce soit de son arrivé.

Robin s’approcha donc et interpella quand il était sûr de couper toute retraite à l’inconnue pour éviter qu’elle ne s’enfuie ou prévienne ses éventuels amis. Le jeune homme sentait qu’il allait passer un « agréable »moment à supporter des jeunes qui risquaient de lui faire des remarques, voir l’insulterait ou se moqueraient. Après tout, quand on polluait c’est qu’on manquait cruellement de respect à autrui, d’inconscience et d’être égoïste. Cela arrivait de laisser tomber quelque chose à terre sans s’en rendre compte. Mais là-haut, c’était une véritable petite décharge, un « je m’en foutisme » total dont on ne pouvait prétexter ne pas avoir fait attention. Robin n’était homme à se laisser marcher sur les pieds et s’assurer que ces pollueurs assument.

Ceci-dit, s’il voulait surprendre ces potentiels dégradeurs, la surprise fut partager quand il entendit la jeune femme qui bronzait sur son rocher, l’appeler par son prénom. Quelqu’un le connaissait donc ? Surprit donc au départ, il chercha bien vite à reconnaitre cette personne. Ses traits fins asiatiques ne lui étaient pas inconnus, et connaissant peu de monde de cette ethnie, la mémoire lui revenait aussi.

"Rin ?"

Voila une personne qu’il ne pensait pas revoir aussi vite. Pas qu’il ne souhaitait pas la recroiser, mais disons que leurs chemins se sont vites séparés depuis qu’ils se sont retrouver coincé dans ce lieu infâme digne du purgatoire. Et personne n’avait penser à garder le numéro de l’autre. Peut-être pensaient-ils que les chances de se revoir furent infimes et pourtant, s’ils étaient encore envie, c’était grâce à l’autre. D’ailleurs, Robin gardait encore souvenirs des blessures reçus.

"Longtemps oui on peut le dire. Et bien, je travails, je patrouille dans le coin." Lui expliqua t’il tout simplement. Il est vrai qu’à l’époque, tous ceux se sont rencontré dans un hôpital et on du juste expliquer pourquoi ils étaient venus, sans rien dire sur leur vie personnel.

Robin était content de retrouver Rin, dont il avait vite apprit qu’elle pouvait être une femme de confiance l’ayant aider à s’échapper de cet enfer. Néanmoins il n’oublia pas sa raison d’être ici. Était-elle membre de ce groupe de saccageur dont il recherchait la trace ? Il serait bien triste d’apprendre cette facette chez la jeune femme, alors il décida de demander sans trop alerter sur le réel motif.

"J’ai vu un campement juste au-dessus et je viens m’assurer que tout va bien. Tu es toute seule ici ?"

Au premier coup d’œil, Locskley ne découvrit la trace de personne d’autres. Les vêtements étaient ceux de la jeune femme, personne ne bougeaient dans l’eau. Après, si elle a des amis dans le coin, peut-être s’étaient-ils engouffraient dans les bois ce qui restait une possibilité. En tout cas Robin devait vérifier, contrôler.

Cela restait une bonne surprise pour lui, car quelle était la probabilité de chance qu’ils se croisent après tout ce temps ? Et encore ici, dans ce coin reculé de la forêt ? Une sacrée coïncidence, car depuis qu’il était ici, Robin ne faisait que voir de nouveaux visages à chaque fois, à l’exception de son complice Will. Le plus curieux encore, c’était que toute cette aventure dans l’hôpital lui revenait en mémoire, et bien que le souvenir de la blessure refit surface, cette souvenance paraissait bien moins désagréable quand il se rappela surtout de leur collaboration pour survivre face à ce « démon ». Il est vrai que malgré toutes ces épreuves, l’un et l’autre ignorait tout de la personne en face, que l’on pouvait faire confiance et apprécier tout en ne sachant rien. Le monde à l’envers car c’est maintenant le temps de faire plus ample connaissance.

"Tout à fait. Garde forestier." Il exécuta une sorte de petite révérence en inclinant légèrement la tête. Il est vrai qu’en le regardant ainsi, il n’avait rien du Ranger traditionnel. Pas de chapeau ou de pantalon large, juste une chemise et un pantalon recouvert d’une armure légère en cuir. Et pas non plus d’arme à feu ou d’arme paralysante, mais d’un arc et d’un carquois dans le dos.

Locksley interrogea la jeune japonaise si elle était familière au campement un peu plus haut. Ce que cette dernière réfuta, disant être seule. Dans d’autres conditions, Robin se serait méfié. Mais après ce qu’ils ont vécus en commun, il se sentait motivé à la croire sur parole comme Rin n’avait jamais fait preuve de malice contrairement à une autre.

"Non non !" S’exclama t’il de suite pour rassurer immédiatement. "M’assurer surtout que tout va bien, on ne sait jamais dans cette forêt. Et puis y’a un bazar." Avoua tout de même le forestier se disant qu’au final, Rin n’avait rien à voir avec le saccage plus haut. S’ils n’étaient pas à la source, alors ils devaient être un peu plus loin.

La japonaise précisa un peu plus sur sa propre venue, du nombre d’heures présente et qu’elle n’avait absolument rien vu. C’est alors qu’elle émit l’idée qu’un autre tueur ou monstre pourrait rôder. Robin se voulait rassurant, il fallait croire que c’était mal partit. "Non bien sûr. Je viens juste de le trouver et viens checker. Ils ne doivent pas être loin, la forêt n’est pas toujours aussi dangereuse que ça." Bon, on pouvait dire qu’il mentait un peu. La forêt était souvent un véritable piège. Comme dans ces contes pour enfant, toute personne qui pouvait se perdre risquait de tomber sur une entité chimérique meurtrière. Combien de fois Robin a faillit y laisser sa peau ? La forêt de Sherwood lui manquait parfois, plus calme et sécuritaire même avec les hommes du Sherif en comparaison de celle-ci.

"Mais il vaut mieux que tu restes prudente. Ne t’éloigne pas trop des sentiers tout de même." Cela ne garantissait pas la sécurité, mais minimisait les risques. Déjà, le coin était un peu reculé ce qui inquiétait le forestier. Car on pouvait vite perdre son chemin et suffisait que l’endroit se téléporte ailleurs et ils seraient dans de beaux draps. "Tu vas bien sinon ? Tu n’as pas rencontrer de soucis ces derniers temps ? Ici ou ailleurs ?"

Robin s’était donc confier sur la raison qui la poussait à venir descendre ici-bas. Maintenant qu’il se laissait convaincre que Rin n’avait rien à voir dans tout ça, le jeune forestier parla donc du camp et du bazar qui s’y trouvait. Immédiatement, la japonaise imagina les scénarios les plus dramatiques, comme par exemple l’attaque d’un animal sauvage. Cette inquiétude mise en avant, surprenait Locksley qui eut un mouvement de recul comme si on venait de lui annoncer la plus terrifiante des nouvelles. Il n’avait pas imaginer que ses propos pouvaient vite être interpréter de la sorte. "Quoi ?! Non ! Bien sur que non !" Voulu t’il rassurer, calmer les esprits en affirmant que rien de la sorte n’était porter à l’accusation. "Enfin, il n'y a pas besoin d’être un loup ou un ours pour tout saccager, l’humain y arrive très bien tout seul." Essaya de suite après l’humour pour continuer à rassurer et expliquer en même temps que la nature de ce « bazar » n’avait rien d’aussi sauvage et dangereux comme l’aurait supposer la japonaise. "Ils ont tous laisser trainer derrière eux, sans rien nettoyer et abandonné le camp dans un état… Une vraie poubelle." Sans doute qu’en entendant cela, Rin avec son tempérament aurait aimé qu’au final ils se fassent dévorés par un ours ? Robin se souvenait très bien de comment elle était lorsqu’ils cherchaient à s’échapper de l’hôpital.

La japonaise rassura qu’elle resterait prudente. Mais quand Robin lui demanda si elle avait remarquer quelque chose de suspect dans le coin, ce n’était pas la réponse à laquelle il s’attendait. Il pensait plus si elle a vu des gens ou quelque chose de louche dans ces bois tantôt, mais pas qu’elle lui fasse un rapport de toutes choses inexplicables vécus en ville. En même temps, le forestier reconnaissait qu’il n’était pas très clair sur ce coup et sans doute que sa curiosité naturelle la un peu pousser dans ce sens sans vraiment s’en rendre compte. Mais d’un côté, ca le changeait des gens secrets qui préféraient se taire préférant jouer les ignorants plutôt que de vouloir trouver du soutient pour s’en sortir. "Oui… Comme tout le monde dans cette île je paris." Qui ne prétendrait pas avoir frôler la mort à cause d’un phénomène inexpliqué ? Locksley en vivait que ce soit lors de ses visites en ville ou bien même dans ces bois qui était sont chez lui. Les zombis, le golem, le culte noir avec ses monstres et leur églises et il en passe. De sacrés épisodes à chaque fois.

Rin se proposa de l’accompagner, voulant le seconder dans ses recherches. Sur le coup Robin hésitait, se grattant la nuque pendant qu’il réfléchissait à la proposition. "Je préfères éviter d’entrainer des civils avec moi, cela peut-être très dangereux." En plus des loups et des ours mentionnés, cette forêt aimait abriter tout un bestiaire de l’horreur qui feraient passer ces prédateurs pour des chatons. "Mais si tu y tiens, d’accord. Mais évites de t’éloigner et suis bien ce que je dis ok ? Car je reste responsable de toi." C’était le boulot de Robin, aussi bien veiller sur la forêt que sur les gens qui la parcours. Si Yamaoka comptait le suivre très bien, mais contrairement à l’hôpital, Locksley avait une responsabilité reconnue et donc une certaine autorité, il ne faut pas que Rin le prenne mal.

Débutant à peine la marche, Robin se souvenait d’un coup de l’accord passer avec Will ainsi que son manque de temps et d’occasion à le faire. A savoir, interroger tout le monde sur leur univers d’origine. Robin avait peu l’occasion de s’y prêter et il fallait avouer que demander à un inconnu comment était son monde avant, n’était pas aussi évident que demander l’heure. Mais, le forestier se disait que comme ils étaient tous dans la même galère, et que cela aiderait à mieux se connaitre, autant se lancer. "Et sinon… Tu venais d’où avant ? Ton monde d’origine ressemblait à celui la ?"

C’est que d’un coup Rin se transformait en une véritable enquêtrice. A peine le pseudo mystère exposé, la jeune femme, plus que de s’inquiétait d’indices laissés pour retrouver les probables disparus. Robin avait sur le moment, l’impression de tomber sur un de ces inspecteurs arrivant sur la scène de crime et interrogeant d’abord les simples officiers sur tout ce qu’ils savent et on trouver. Que faisait-elle déjà comme métier ? Locksley ne serait pas étonner qu’elle eut toucher à la profession de près ou de loin. En tout cas, il ne se laissa pas décontenancer, il n’y avait aucune raison pour, tout de même. "Oui je suis bien d’accord et c’est pour cela que je cherche dans les alentours." Il s’était rendu aux pieds des chutes, la principale raison pour laquelle les gens venaient ici, afin de se baigner ou profiter d’un peu de soleil. Voila pourquoi, il était étonner de ne trouver personne de ce camp dans le coin.

Bien entendu, Robin se souciait de la sécurité de tout le monde, et emmener quelqu’un d’extérieur pour une affaire pouvant se révélée dangereuse, ne le tentait pas. C’étaient les recommandations déjà dans son métier, et Locklsey n’oubliait pas tous ses proches qui ont souffert, qui l’ont suivit et on payer le prix. Ceci-dit, ce fut plus une idée amusante qui lui venait en tête quand la japonaise s’empourpra prenant mal les remarques du forestier. "Haha ! Je crois que c’est plutôt le danger qui aura peur de toi." Il n’oublia pas le caractère de la dame, et comment elle avait gérer face au démon fou dans cet hôpital abandonné. Il n’avait pas souvenir de l’avoir vu paniquer ou pleurer. Elle s’était montrer solide et forte de manière déconcertante. "Non en effet, mais je reste responsable quand même et mon boulot est d’assurer TA sécurité et celles des autres. Donc, si je donne un conseil ou un ordre, ce n’est pas pour rien." Croyez-vous que cela amusait les policiers ou les pompiers de courir à droite et à gauche pour sauver des gens qui n’en font qu’à leur tête ? Sinon à quoi servait tous ces rappels, ces séances de mobilisations ? Car Yamaoka semblait oublier que si, il lui arrivait quelque chose, ce sera Robin qui devra porter la responsabilité et subirait de lourdes sanctions, voir un licenciement. Encore, Robin se moquait de sa carrière, il se souciait plus des autres, mais si ces derniers se mettaient stupidement en danger aussi…

Dans tous les cas, Rin l’accompagnait, à espérer que tout se passe bien. Passant déjà à autre chose, Robin en profitait pour en savoir un peu plus sur la jeune femme et surtout, d’où elle venait. Mais, s’il s’était habitué aux récits relatant de mondes magiques ou d’univers très différends allant même au cœur des étoiles, celle de Yamaoka était une première. Elle lui parla d’un accident qui lui a fait perdre toute sa mémoire d’avant. "Quoi ? Tu veux dire que tu ne te souviens plus de ta vie avant d’arriver sur cette île ?" Ou bien avait-elle toujours vécue ici et donc, elle serait une première autochtone rencontrée. Mais ça, il en doutait un peu. Rin lui retourna un peu la question, connaitre la différence de son monde avec celui-ci.

"Oooh oui !" Répondit-il ne pouvait dissimuler ce fait marquant. "Je dirais même, d’une époque différente, du moins de ce que j’ai pus voir dans vos manuels d’Histoire." Plus que de venir d’une autre planète ou d’un monde parallèle semblable, c’était toute une époque antérieur dont il venait. "Et j’ignore si c’est dans la ligne temporelle de ce monde ou un autre. En tout cas, cela semble proche car j’ai pus retrouver des similitudes entre votre moyen-âge et mon époque. Oui, je suis de l’air médiéval comme on dit, ca ne me rajeunit pas vraiment."

Robin comprit qu’il ne servait à rien d’insister et que Rin l’accompagnerait bon grès malgré tout. C’est qu’il commençait à avoir l’habitude des femmes de caractères. A commencer par Marianne qui elle aussi, durant son absence et même pendant son retour, jouait les justicières « Le veilleur de Nuit ». Robin et le père de la jeune femme ont voulue la raisonner d’arrêter, mais al fougueuse jeune femme ne voulait rien y entendre. Il y avait aussi Kate l’intrépide, qui souvent courrait face au danger malgré que Robin encore, par soucis pour son amie qui était devenue sa bien aimée, la voulait en sécurité au camp. Mais non, quand elle voulait s’embarquer dans une histoire périlleuse, elle le faisait. Locksley apprit donc que quand une femme voulait quelque chose, il fallait la puissance du ciel et encore, ce n’était pas certain, pour la dérouter.

Profitant de la marche pour mieux faire connaissance, Robin écouta avec étonnement l’histoire de la jeune femme. Bien entendu, il s’attendait à des origines incroyable, mais entendre dire qu’elle fut amnésique était une première. Qu’elle eut tout oublier ou presque exactement de sa vie passée. C’était à peine croyable, mais le forestier lui accorda crédit sans exiger l’ombre d’une preuve bien entendu. Il se remit bien vite de la surprise et même, médita sur ce qu’elle racontait, cherchant sans doute à aider déjà en comprenant ce qu’elle voulait lui dire. "Oui à ne pas en douter. Il a dut se passer quelque chose de terrible. J'ai connu un cas où un homme était frapper d'amnésie. Lui aussi était hanté de souvenirs atroces et indéfinissable. Grâce à la médecine Sarrasine, il a tout retrouver." Robin faisait référence à Harold, un soldat qui fut prisonnier par une secte d’Assassin qui ont manipuler sa mémoire et transformer en tueur. Robin et ses compagnons ont put le sauver grâce à une invention qui faisait froid dans le dos. "Peut-être qu’en réalité… Ta mémoire cherche à te préserver de quelque chose. Dans ce cas le temps que cela vienne peut être encore très long voir jamais. Si tu tiens tant à la retrouver dans ce cas de figure… Il te faudra un traitement médicale." Des traumatisés, ca aussi l’ancien hors la loi en avait rencontrer sur sa route et parlait donc par ce qu’il avait vu et comprit. "Mais je ne suis pas médecin. Alors mes conseils valent pas grand chose."

La question lui fut donc retourner, et Robin expliqua qu’il venait de l’époque médiévale occidentale de la Terre, ignorant encore s’ils étaient sur la même planète ou bien une similaire. Si cela se trouve, c’était un autre monde et il n’existait rien d’autre à part cette île, mais ca c’était un autre sujet. "Oh ! Je ne sais pas s’il y aurait beaucoup à voir. Surtout de la forêt et de nombreux villages. Après, la vie paraissait plus simple mais… Mon époque avait aussi bien sont lot de problèmes." Entre les maladies qu’on ne pouvait pas guérir, la pauvreté, l’exploitation et la tyrannie de l’Etat la vie n’était pas idyllique. Mais bon, c’était chez lui, et malgré ses défauts, Robin pouvait ressentir une certaine nostalgie. "Si bien sûr. Il fallait tout découvrir, tout comprendre. C’est un peu comme suivre le début d’un film et sauter vers la fin, on se sent perdu sauf que la c’est pire. J’avais l’impression d’être un aborigène qui découvrait le monde occidentale." Imaginez donc, un archer portant la même tenue ou presque là, se baladant en ville qui découvrait les écrans et les voitures. "Je ne te caches pas que je me croyais même arriver en Enfer." Disait-il sur un ton plus humoristique.

Par contre pour la suite, Robin semblait se montrer plus désolé, car frapper d’un triste souvenir de sa situation, il fit quelques déductions sur Rin, se disant qu’elle devait être dans le même cas. "Si mes compagnons m’ont suivit… Alors ils ont dû être aussi perdu que moi… Toi non plus alors j’en déduis tu n’as retrouver personne de là où tu venais ?"

Vivre sans se souvenir devait être une véritable torture. Même si on vous effacez la mémoire pour vous préserver, le fait de ne rien savoir vous plongerez dans le doute. Rin était un parfait exemple de ça. Robin ne pouvait s’empêcher d’éprouver quelques sympathies pour la jeune femme. Il ignorait comment il agirait si les rôles étaient inversés. Même si sa vie fut chaotique, avec la guerre, la misère et la pertes d’amis proches, Locksley préférerait se souvenir de tout cela que les oublier. Car, dans son cas, même les souvenirs les plus lourds avaient leur part de lumière. Harold justement, avait eut sa mémoire effacée, reprogrammée comme diraient les gens de cette époque. Pourtant, aussi terrible que fut le passé de cet ancien chevalier, il voulu se rappeler de tout, des traumatismes les plus lourds. Après cela, il avait réussit à regrimper la pente, à faire quelque chose pour améliorer les choses, comme devenir protecteur et partisans de la paix en Terre Sainte. Triste comment cela c’est fini pour lui. "Sans doute que même si votre passé est lourd, voir horrible, vous préférez savoir quand même." Robin aimerait savoir. Mais on pouvait débattre pour savoir s’il est préférable de justement s’en souvenir, ou bien profiter de cette « chance » de démarrer une meilleure vie. Car après tout, certains disent que le fait de tout oublier était comme faire table rase des erreurs, des crimes du passé. Qui sait ce que Yamaoka pouvait découvrir en se rappelant de tout.

La médecine moderne était bien étrange pour Locksley. La sienne à son époque, était en quelque sorte en plein développement. Disons qu’on passait encore à quelques pommades et vieux remèdes pour soigner la plus part des maux. Mais avec la modernité, la technologie qu’il découvrait, Locksley aurait penser que l’on aurait les moyen de guérir presque tout. A croire que non. "As-tu vu déjà plusieurs spécialistes ? Peut-être que d’autres types de traitements peuvent avoir leur effet." La médecine parallèle, ou bien les recettes de grands-mères, des choses que les médecins ne semblent guère considérés.

Effectivement, Robin s’est plutôt bien adapter, même s’il lui restait quelques difficultés. Mais en un an il avait déjà apprit pas mal. Disons qu’il était arrivé à un stade où il rattrapait les vieux papis qui découvrait une tablette électronique ou le dernier Samsung. Et encore, Robin avait tout l’esprit frais de la jeunesse pour vite apprendre et rattraper ses lacunes. Mais s’il trouvait tout cela bien utile, il n’était pas encore très à l’aise avec ce genre de chose. Rin avait l’avantage de naître dans un univers proche de celui-ci. Proche, mais sans quiconque de son passé. Elle était familière à ce monde, mais seule. Robin s’était dit que peut-être, la famille de Rin était probablement morte. Mais dans ce monde, le forestier cru comprendre que même les disparue pouvaient revenir. Donc, la jeune femme avait toute ses chances de recroiser la route des siens. Mais serait-ce une bonne ou mauvaise chose ? Il préférait taire ses conjectures.

"C’est comme pour tout. S’adapter ou disparaitre. Tu peux choisir d’avancer et te reconstruire, ou bien rester bloquer sur ton passé perdu." Il ne disait pas cela sous un ton de reproche, il parlait avec philosophie, de manière générale. Il ne connaissait pas encore assez la japonaise pour la juger, et encore, il préférait éviter de le faire. Robin préférait laisser à ceux ayant l’autorité de décider, comme le roi ou Dieu. Il voulait bien croire que Yamaoka continue de vivre, profitant de chaque instant que sa nouvelle existence lui offrait. "Quand je suis arrivé… Au début je pensais être dans une sorte de purgatoire. Je ne retrouvais aucun de mes compagnons, ni de ma famille. Cela ma dévorer pendant un moment, me demandant s’ils allaient bien ou pas. A croire que toute ma vie fut barrée, que j’étais punis pour un pêché sans nom. Mais avec le temps… J’ai appris à le supporter, à revivre. A moins m’isoler, avancer… Ce n’était pas facile. Parfois, on a besoin de quelque chose de gros, de fort pour nous aider à nous ressaisir et s’accrocher. Parfois, juste une petite chose suffit." L’expérience de Robin était assez différente de celle de la japonaise, il le concédait. Ce qu’il voulait mettre en avant, c’était de justement aller de l’avant, de toujours s’accrocher, ne pas perdre espoir et continuer à se bâtir. "Pour ma part, j’eu de l’aide. Une personne que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve, mais qui ma beaucoup aider à me trouver un but. Même s’il y a peu de chance que je l’atteigne, au moins je sais quoi faire pour continuer à avancer. Ce qui ma aider à me faire un ami très chère."

D’ordinaire, Robin n’était pas très sentimental. Il se gardait bien de trop vite dévoiler son attachement. Mais cela lui avait beaucoup couter. Marianne, il perdait son temps à se disputer comme un vieux couple. Mais quand il voulait vraiment lui dire qu’il l’aimait, c’était à chaque fois que la jeune femme était à l’article de la mort, jusqu’à ce qu’elle finisse assassiner. Il y avait Isabella mais là, on touchait à un cas psychiatrique extrême. Puis Kate, qu’il attendit au dernier moment avant de s’ouvrir et de mourir peu de temps après. Puis, il y avait ses compagnons, de rare fois il a dit qu’il les aimait et tenait à eux. Et après avoir fini ici, il regrettait bien de ne pas l’avoir dit plus souvent.

Robin se disait que lui-même sans doute, aimerait se souvenir de tout. De sa famille, de ses amis, de ses amours. Ses proches étaient si important pour lui que même s’il a vécu de terribles tragédies, il préférait s’en souvenir car c’est ce qu’il faisait de lui, l’homme d’aujourd’hui. Les souvenirs étaient une bonne leçon du passé pour éviter de commettre des erreurs. D’ailleurs, de manière amusante, cela lui rappelait le jour où il retrouva son père alors qu’il le croyait mort. Son père donc, lui avait rappeler quelques souvenirs tout en apportant des détails pour éclaircir des zones d’ombres. Aujourd’hui, Robin se disait que s’il s’était remémorer ces épisodes avant, il aurait agit autrement, surtout éviter de commettre des erreurs et qui sait, éviter de nombreux drames comme chercher à se réconcilier ou du moins mieux s’entendre avec ce borné de Gisborne. "Oui je comprends. Sans doute qu'à votre place, j'aimerais savoir aussi, peu importe ce que mon passé me cacherait." Ne rien savoir, être dans le doute devait être la pire torture qu’il soit. A côté de quoi on passait, quelle vie et secret on devait trainer et qui nous était un secret aussi ?

Rin expliqua être bien aller voir de nombreux praticiens, mais qu’aucun n’était arriver à résoudre son problème. Ils pouvaient bien vivre à une époque moderne où la médecine ‘apparenterait au miracle ou à la magie, elle gardait encore ses limites, ne pouvant encore soigner toutes les maladies de la Terre. Ou bien fallait-il justement demander de l’aide à un pratiquant de la magie. Si Robin n’était pas superstitieux avant, cette île lui a prouver que même cette dernière pouvait exister en même temps que la science. Malheureusement pour lui, il ne connaissait aucun mage ou sorcier pouvant aider. "Parfois, situation désespéré, mesure désespéré." Répondit ironiquement le forestier sur le fait de se faire renverser une fois de plus. Bien entendu, il n’encourageait pas la japonaise à passer sous les roues d’un véhicule. "Peut-être existe-t-il d’autres solutions moins violente, et moins conventionnel. De ce que j’ai appris sur l’histoire de mon ami, la mémoire d’une personne peut-être bloquer physiquement, et qu’il fallait justement exercer une action direct dessus pour la restaurer. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais cela ressemble à cette médecine chinoise avec des aiguilles, mais destiner à la tête." Il se souvenait que c’était dérangeant à voir, surtout pour ses compagnons, mais incroyablement efficace.

Robin se confia sur son arrivé ici, comment cela c’est passer surtout pour l’adaptation. C’était vraiment loin d’être évident, mais au final, tous les deux semblaient s’être très bien débrouiller et ce, grâce à l’aide d’un proche, d’un inconnu qui a tendu sa main et que Yamaoka et Locksley on accepter. Robin se souvenait qu’il avait fini par accepter ce sort, vivre sans plus aucun but, accepter la fatalité. Puis, il était tomber sur Will Graham, un parfait inconnu qui n’avait pas baisser les bras et a sut motiver le forestier à en faire autant et ainsi devenir un de ses plus proches amis dans ce monde. Si seulement il savait. Yamaoka aussi connu une sorte d’ange gardien, quelqu’un qui l’avait aider à tenir et avancer. Robin imagina un jeune homme sympathique, optimiste, doux et prévenant comme on verrait à la télé, se tenir aux côtés de la japonaise.

"On a de la chance oui d’être tomber sur une bonne personne qui veuille nous aider. Et je suppose que ton ami tu ne l’a jamais connu avant ? Sinon oui il te l’aurait dit. En tout cas, tu as de la chance qu’il te soit d’une grande aide, un bon chevalier servant." Il cru percevoir une certaine émotion quand Rin en parlait, mais peut-être surinterprétait-il. Mais bon, il ne pouvait imaginer la jeune femme vivre un vrai conte moderne, attacher par le destin avec un entil garçon. S’il savait.

Rin se mit à trébucher et Robin eut le mouvement de venir l’aider. Par soucis encore de son prochain ou par réflexe. Au moins, Yamaoka ne s’était pas faite mal, pas tomber par terre à première vue, mais semblait mettre quelque doute sur la présence des campeurs. "Oui c’est encore frais si on puisse dire. Mais nous partons sans doute vers la mauvaise direction. Pour le moment je ne repère aucune trace de passage." Robin étant un excellent pisteur, ne vit aucun branche casser ou la moindre trace d’emprunte sur le sol. Peut-être que oui, peut-être prenaient-ils la mauvaise route. "Nous ferions mieux de faire le tour de la source jusqu’à ce qu’on trouve leur passage. Ils n’ont pas du aller bien loin de leurs affaires." S’ils sont partis normalement et pas de force surtout.

Rin semblait accepter son sort, du moins se référait au dernier recours qui était d’attendre et voir ce qui advienne que pourra. A moins de chercher à avoir recoures à quelques sciences parallèles que même Robin préférait éviter, il valait mieux laisser le temps et la nature faire leur œuvre. Le forestier trouvait tout de même étrange que ce soit justement ses souvenirs de sa vie avant d’arriver sur l’île qui furent effacées, ou du moins bloqués. Mais il n’était pas médecin et sans doute que cela, trouverait une explication rationnelle, et ne pas y voir un jeu du sort venant de la puissance maléfique de cet endroit.

"Ah oui ?" Répondit avec étonnement Robin quand Yamaoka lui précisa ces détails concernant cet ami qui l’aidait. "Cela prouve que c’est un brave homme pour mérité que tu prennes de plein fouet cette voiture pour lui, et de bien vouloir t’aider par la suite. Qui sait, peut-être se sentit redevable pour cela. Qualité qui est rare chez l’humain." Locksley imagina toujours d’un brave homme, entre le noble distingué, ou le sympathique passant au grand cœur. Mais pas la petite brute de la rue qui aimait chercher la bagarre pour son plaisir et récupérer quelques billets. "Ce qui serait le plus drôle, c’est que vous viendrez du même monde tous les deux." De quoi accentuer l’ironie de la situation.

Leurs recherches ne menèrent à rien. Il n’y avait aucune piste à exploiter, aucun chemin ou la moindre trace laissé trahissant du passage des promeneurs. "Des grottes dans le coin, bonne question. Cet endroit est comme cette ville de malheur, tout bouge sans cesse. Le coin avec les chutes n’est la que depuis quelques temps seulement." Forestier devait connaitre par cœur la forêt qu’il devait protégé. Mais ici, c’était quasiment impossible. Il fallait voir les nombreuses cartes que faisait Robin pour trouver une corrélation entre les changements, mais c’était à en devenir fou.

"Il faudra que je fasse un rapport si mes recherches ne donnent rien. Après on devra sans doute prévenir les autorités et la on pourra fouiller leurs affaires. Tant qu’on est pas sur qu’ils est disparue, on évite en attendant." Imaginez que vous êtes partie vous baigner ou faire vos besoins, et qu’en rentrant vous tombez sur un type qui fouille vos affaires. "Non il n’y avait aucune trace d’animal sauvage dans le coin. S’il y a des ours ou autre chose, c’est plus loin." Le camp ne comportait que les traces des humains venus camper, mais pas de signes de luttes ou d’attaques. Mais cela ne retira pas le mystère tout autour. "Mais je trouve curieux en effet qu’on ne les ai pas déjà croiser. La source est le principal lieu touristique dans le coin." Robin se souvenait qu’avec Will, ils ont découvert que des lieux entier pouvait disparaitre et se téléporter avec des gens à l’intérieur. Et s’il était arriver quelque chose du genre ?

Marchant encore un peu, se déviant, le forestier cru percevoir quelque chose accrocher à un arbre. Il ne disait rien à Rin, elle pouvait suivre ou non, la connaissant, c’est ce qu’elle ferait sans doute. Locksley approcha donc de la chose qui brillait sur le tronc d’un arbre. Arriver tout prêt, il trouva une drôle de chose. Un amoncèlement de brindilles et de pailles comme une touffe de cheveux emmêler avec en son centre, un morceau de verre. L’étrange sculpture « naturel » était pendu au tronc. "Bizarre… On dirait une figurine ou une poupée faite en paille…"

Robin ne fit qu’émettre une supposition. Il ne connaissait pas son ami pour connaitre ses réelles intentions. En tout cas, il est vrai que s’il pouvait culpabiliser pour ce qui est arrivé à la jeune femme, à l’écouter un véritable lien s’était créer entre eux. Elle semblait heureuse, rayonnante quand elle parlait de lui, avec une pointe triste comme une forme de doute. Locksley n’était pas psychologue, il devait se faire des idées, mais il est vrai que Rin semblait bien heureuse quand le sujet tomba sur la table. Peut-être que Robin était un peu trop sensible. Depuis qu’il a perdu sa femme et tarder de dévoiler ses sentiments à Kate, il faisait plus attention à ce noble sentiment. Devait-il prendre le risque ? Pourquoi pas. "C'est drôle, je me trompe peut-être mais... Ta voix et ton expressions sont particulière quand tu parles de cet homme. Y'aurait-il autre chose qu'une simple amitié ?" C’était une question risquée, car elle pouvait avoir de gros impact pour la suite. Mais Robin savait avec le temps reconnaitre la différence entre amitié et bien plus.

Les recherches se poursuivaient, mais rien à signaler. A croire que les gens se sont volatilisés comme ça. Yamaoka ne croyait pas à ce genre de phénomène. L’île était bizarre, quasiment magique, mais ne faisait pas disparaitre les gens ainsi. "Plus tordu que tu le penses." Locklsey se souvenait bien de cette découverte avec Graham. De cette grotte qui justement se téléportait sans cesse ayant emprisonner toute une équipe d’explorateur et que cela les a rendu fou.

"Oui mais il y a une procédure à respecter. On inspecte les environs afin de s’assurer qu’il n’y a rien. Et si on ne les retrouves pas ou qu’on ne peut pas gérer la situation, on prévient les autorités." Imaginez que le garde forestier devait appeler la police à chaque fois qu’une canette était retrouver ou un sac. Le forestier devait voir s’il n’y avait personne ici et s’il ne pouvait pas gérer la situation seul avant d’appeler qui que ce soit. "Tout de même, abandonner presque toutes leurs affaires y compris leur tente pour rentrer comme ça en ville…" C’était suspect. Les gens pouvaient être feignant mais à ce point, c’était plus que de l’irresponsabilité. Mais bon, Robin devait sans doute préféré cela que retrouver des morts ou pire.

Et pire, c’est ce qui les attendait quand ils découvrir ces étranges figurines primitifs pendus ici et là. De quoi donner la chaire de poule. Robin qui n’était pas superstitieux, ressentait quand même un souffle glacé dans son dos comme si une aura maléfique planait ici. "Des sectes et des gens étranges, je te rappelles où on vit." Des organisations occultes, elles devaient être légions dans le coin. Avec toutes ces créatures et entités vivant sur ces terres, les cultes rendus devaient être nombreux. Robin attrapa sa radio et tenta de contacter son collègue qui l’avait envoyé sur cette piste.

"Oui allo ?"
"Robin ? Du nouveau ?"
"En quelque sorte. Je n’ai pas trouver les jeunes. Mais à moins d’un kilomètre de là, il y a une sorte de poupée, une effigie en pailles accrocher à un arbre. Ca te dit quelque chose ?"
"C’est sans doute… Faut pas… Je… Perdus…"
"Est-ce que tu peux répéter ? Le signal devient faible."
"Il faut… Seul… Pas du tout…"

Puis la radio venait de se couper, comme si elle pouvait s’éteindre seule. Robin pesta.

"A quoi cela sert d’inventer des appareils modernes si elles ne fonctionnent pas bien. On ferrait mieux de revenir en arrière. Peut-être que le réseau reviendra. Ce qui est étrange car normalement cela pouvait capter même en pleine montagne ou au fond d’un ravin."

Rin démentit ressentir plus que de l’amitié envers son ami, mais son ton et surtout ce visage devenant rouge éclatant, disaient le contraire. Robin sourit, il évita de rire ceci-dit, mais trouva cela touchant de découvrir cette possible histoire d’amour qui se cachait chez la japonaise pour son proche. L’amour, quel beau sentiment. Locksley pourrait en parler tout comme son alter ego créer de la main de Dumas. Surtout depuis qu’il s’était ouvert à Kate et que l’un est l’autre ont débuter leur romance, mais il ne leur restait que si peu de temps hélas. Il aurait aimer donner un ou deux conseils, mais difficile quand la jeune femme s’était de suite fermer, sans doute un peu honteuse comme une enfant de s’être faite découverte sur ses sentiments. "Bon, s'il n'y a que de l'amitié d'accord. Je me suis donc tromper milles excuses. Sinon j'aurais conseillé d'en profiter et s'ouvrir tant qu'on en a le temps." Il ne pouvait pas s’en empêcher. Robin s’en voulait de ne pas s’être plus ouvert plutôt à Kate. Il s’était laisser aveugler par ses craintes, ses doutes, ses vieux sentiments douloureux pour Marianne, perturber par Isabella alors que le vrai bonheur se trouvait devant lui. Il avait des regrets et ne voulait pas laisser des proches faire les mêmes erreurs que lui.

Robin expliqua un peu la procédure, ce qu’il fallait faire avant de prévenir la police. S’ils le faisaient avant, la police même leur dirait de surveiller, fouiller autour du camp pour s’assurer d’une réelle disparition avant d’intervenir. Cela rappelait une anecdote ou un mère ne voyant plus ses enfants chez elle, a fait venir les forces de l’ordre, qui ont retrouver les enfants jouant dans le jardin. S’assurer qu’il y est bien un feu incontrôlable avant d’appeler les pompiers. Rin suggéra donc de revenir demain, au cas où les randonneurs seraient revenus dans leur camp la nuit. "Oui c’est une idée. On finit de faire le tour et je devrais faire un rapport. On me dira s’ils voudront bien attendre un peu ou prévenir les autorités de suite." Ce n’était pas Robin qui décidait et honnêtement, cela lui faisait drôle. Il n’obéissait avait qu’à son roi, Richard, qui même s’il avait délaisser l’Angleterre, resta fidèle à son souverain. Sinon il était habituer à être celui qui prenait les décisions importantes.

Arriver devant les étranges effigies, Robin voulu contacter son collègue pour le prévenir. Mais la communication fut très mauvaise, l’appel était dévorer par des interférences qui firent griller l’appareil. Robin se moqua donc des appareils modernes, tout en suggérant en même temps de faire marche arrière afin de mieux capter. Yamaoka mit en avant un avertissement de danger qu’on voudrait leur prévenir.

"Sans doute. Raison de plus pour revenir en arrière."

Rin en profita pour prendre en photo les poupées, cela pouvait être une bonne idée. Des indices à montrés au cas où. La laissant donc faire, il encouragea à reprendre leur route. [color=#FF9933Allza ne trainons pas."[/color] Robin n’était pas superstitieux, mais avec tout ce qu’il a vécu, il pouvait presque sentir une présence maléfique dans ces bois. Une aura angoissante qui planait juste ici.

Robin était un excellent pisteur, on ne finira jamais de le dire. Pour se retrouver, il était un des meilleurs. Vivre en forêt pendant longtemps lui a beaucoup apprit. Alors, quand l’archer vous disait comme ca que "Le chemin à changer on dirait." C’est que vraiment quelque chose clochait. Sans se laisser démonter, le forestier poursuivit sa piste, regardant ici et la, recherchant le chemin du début, mais il trouva un peu de difficulté et il ne lui fallut pas plus pour comprendre ce qu’il se passait. "Oh non ca recommence…"

Robin n’allait pas accusée Rin de mensonge ou la pousser à admettre quoi que ce soit. Le plus civilisé à faire, était de prendre pour argent content les dires de la japonaise. Mais en même temps, s’amuser un peu à la prendre au piège et constater que ses réactions en disaient long sur ses sentiments. Et il fallait croire que Robin savait piquer là où il fallait. Sa dernière phrase soulevait un suspense inquiétant pour ceux vouant un amour secret. Il avait envie de rire en voyant l’inquiétude trahissant de la jeune femme, mais se contenta de jouer les naïfs comme si de rien était. "Qu'en général, en amour on se met trop de barrières. On attends que l'autre ouvre ces dernières sans que rien ne se passe. On attends, on fait mine qu'il n'y a rien parfois. Jusqu'à ce qu'au moment où on eut avouer, dire qu'on aime... Soit la personne tant désiré en a eut marre d'attendre et est partie avec quelqu'un d'autre ou bien... La vie fut plus rapide et vous l'arrache. Et la, il ne nous reste que des regrets de ne pas avoir agit plutôt. Cela met arrivé, deux fois même." Robin s’en voulait d’avoir plus passer son temps à se chamailler avec Marianne, plutôt qu’avouer ses sentiments réels. S’il lui avait dit qu’il l’aimait, au lieu de bouder pour un rien, leur histoire serait sans doute différente. Et Kate, il avait fermer les yeux sur ses sentiments, trop blesser par le passé, pour enfin voir la vérité peu de temps avant qu’on ne lui retire la vie… "Mais bon, vous n’êtes qu’amis, alors pourquoi s’en inquiéter ?" Disait Locksley sur un ton plus enjoué, qui était plus une petite provocation pour faire réfléchir Yamaoka.

La découverte des poupées avait un quelque chose d’angoissant. Suivant la raison, le duo opta pour faire demi-tour. Mais hélas, la route s’était métamorphosée, elle n’avait plus rien à voir avec le tracé qu’ils suivaient depuis tout à l’heure. La remarque de Robin ne fit qu’inquiétait davantage la jeune femme. "L’endroit, tout change à nouveau. On a changer de lieu, la piste n’est plus la même. Vous n’avez jamais remarquer ca en ville ?" Comme avec cet hôpital où ils furent justement prisonnier d’un fou de l’électrochoc. Rin ne pouvait pas avoir oublier ca tout de même.

Robin avançait à pas prudent. Il avait récupérer son arc et se préparait déjà à encocher une flèche. Au cas où quelque chose de peu sympathique leur tomberait dessus. L’ambiance avait radicalement changée, la forêt verte au chant d’oiseau, était devenu plus sombre comme à un début de soirée et on entendait tout juste le vent qui soufflait entre les branches. Le regard de Robin allait de droite à gauche, comme s’il cherchait quelque chose à travers les feuillages. Rin trouva une autre poupée avec une étrange substance rouge qui en coulait. Un chasseur elle disait. "Je n’aimerais pas savoir ce qu’il chasse. Autant quitter son territoire au plus vite alors." Mais comment retrouver sa route justement.

Le forestier suivait une piste, se guidant au son, à la mousse sur les arbres et surtout par son instinct. Mais il s’arrêta net et parla à Rin qui était dans son dos, avec un ton de la confidence. "Je ne veux vraiment pas t’inquiété, mais nous sommes observer."