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[terminé] Turn on the light || SCORBUS

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MessageSujet: [terminé] Turn on the light || SCORBUS   [terminé] Turn on the light || SCORBUS EmptyLun 31 Jan 2022 - 14:30

Turn on the light

«  On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres... Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière. »Albus senior

Les idées noirs avaient de nouveau envahi son esprit. Il n'avait jamais connu une telle souffrance. Et pourtant, il désignait Poudlard comme son enfer. Mais à Poudlard, il y avait lui. Il était sa lumière, la raison pour laquelle il se levait le matin. Aujourd'hui, il se retrouve à nouveau dans cette situation où il se trouve a demander pourquoi il continu de subir tout ça.

Albus avait beau avoir retrouvé ces grands parents, ce n'était pas suffisant pour remplir le trou béant que l'absence de son ami à pu faire dans son cœur. Chaque jour était une épreuve. Autant par de son absence que les attaques qu'il subit au quotidien au lycée. Il arrive à son point de nom retour. Cet instant où il se dit, qu'il n'a qu'a faire un pas pour que tout s'arrête.

C'est égoïste, c'est cruel. Dans un sens pragmatique avec les derniers événements. L'Ordre du phénix renaît de ses cendres pour la troisième fois. Ce qui pourrait sembler une source d'espoir ne l'est pas pour Albus. Le jour où il a aperçu tout ces sorciers courageux, lui n'a vu que des pertes. De la souffrance. Teddy ne méritait pas de perdre ses parents de nouveau. L'histoire ne cessait de se répéter. Voldemort est de retour. Harry est introuvable. Et l'Ordre est composé de sorciers au destin funeste. Par dessus le marché, un autre mage noir s'invite dans l'équation. Ca ne pouvait pas être pire.

Après une énième bagarre qu'il ne compte plus. Albus avait pris la fuite pour s'isoler sur le toit. Son nouveau repère où personne ne mettait les pieds. -jusqu'à aujourd'hui- Il était là, les jambes ballant dans la vide alors que son esprit s'embrumaient de sombre pensées. Son corps était complément endolori sous les coups. Etait-il maudit pour subir ça au quotidien. Il fait pourtant son possible pour être discret. Mais il a cette tendance a s'attirer les ennuis.

Il pourrait utiliser sa baguette pour se défendre. Contre moldus et sorciers. Mais son niveau ne lui permettait pas. Il aurait plus de chance de se rendre ridicule où de se blesser soi-même. Il se relève finalement, les pieds proches de ce vide qui ne cesse de l'attirer inéluctablement. Il entend alors la grosse porte grincer. Et sentit une vive colère monté en lui pour avoir osé pénétré son espace.

«  Foutez le camp  ...  » dit-il d'une voix étranglé en pensant avoir a faire à ces agresseurs. «  Foutez le camp où je vous jure que je le fais ! »
KoalaVolant


Dernière édition par Albus Potter le Dim 13 Mar 2022 - 16:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [terminé] Turn on the light || SCORBUS   [terminé] Turn on the light || SCORBUS EmptyMer 2 Fév 2022 - 20:15



Turn on the light.



feat. Albus.



En arrivant à l’orphelinat, Scorpius Malefoy était de nouveau contraint à la solitude. Ce n’était pas le moins du monde une chose qui le dérangeait puisqu’il était né et avait grandi dans cet état d’isolation. Il s’en accommoderait comme il l’avait toujours fait, comme il le faisait encore dans un sens depuis son arrivée ici même s’il avait noué un bon nombre d’amitiés solides au lycée en l’espace de trois ans. Scorpius était surtout malheureux d’être ici. L’endroit était mortifère, désolé : pas une once de bonheur. Comment pourrait-il en être autrement de toute manière avec tous les résidents de l’orphelinat qui partagent la même peine ? Cette ambiance morose n’aidait pas à sortir le jeune homme de sa léthargie. Il se sentait pris en otage, enfermé dans une cage comme un animal abandonné qui tournait en rond le temps qu’on vienne l’adopter. Il était peiné par cette privation de liberté : comment allait-il pouvoir retrouver et chercher son père ainsi qu’Albus s’il était cloitré ici ? Comment allait-il pouvoir leur faire comprendre qu’il était sur cette île s’il ne pouvait donner aucun signe de vie ? Drago manquait énormément à son fils. Son père qui était devenu son seul repère familial depuis la mort d’Astoria. Leur lien était déjà fort, mais ce tragique événement l’avait renforcé, rendant le coupage de cordon encore plus compliqué, autant pour Drago que pour Scorpius. Le pire était le vide immense qu’avait créé l’absence d’Albus. Il ne souhaitait cela à personne tant la souffrance ressentie était vertigineuse. Comment allait-il survivre sans lui ? Il ne pouvait tout simplement pas exister si le brun n’était pas à ses côtés. Cette pensée était extrême, mais réelle : toutes les bonnes choses qu’il avait vécues à Poudlard, tout ce courage, ce dépassement de soi et cette confiance gagnée, c’était grâce à Albus que Scorpius avait pu y accéder. Il avait grandi avec lui, avait commencé à devenir d’une certaine façon un petit brin homme à ses côtés et voilà qu’il avait tout perdu. En un claquement de doigts. En un coup de lune rouge. Peut-être était-ce l’œuvre de Delphi après tout pour se venger… Quand il repensait aux bons moments, à toute la joie qu’il ressentait quand il était avec lui… Le cœur de Scorpius s’effondrait sur lui-même et se noyait dans cette noirceur qui le possédait progressivement. Il sentait son cœur se fissurer, sur le point d’éclater en un milliard de morceaux. C’était trop dur à vivre… Le choc était rude. Jamais il ne retint ses larmes qu’il étouffait sous sa couette. Il était certes habitué à la solitude, mais pas de cette manière. Celle-là était bien plus douloureuse, plus vicieuse et cruelle. Il donnerait tout et paierait très cher pour revoir ne serait-ce qu’une fois Albus et son sourire qui lui faisait étrangement tant de bien.

La journée d’aujourd’hui était ancrée dans le même sentiment de tristesse que les précédentes. À peine rentré du lycée, Scorpius s’était enfermé dans sa chambre, plongé dans ses devoirs et s’était enroulé dans sa couette. Il n’avait pas envie d’en sortir, et ne mangera probablement pas ce soir encore. Les souvenirs de sa vie d’avant créaient de telles blessures en lui qu’elles lui coupaient littéralement l’appétit. Mais sa déprime était interrompue par des éclats de voix qui raisonnaient dans le couloir. Le blondinet s’en moquait dans un premier temps, mais dès qu’il entendit un fracas plus important, comme des coups, il bondissait hors de son lit et entrouvrit la porte de sa chambre pour voir ce qu’il se passait. Il n’était pas assez courageux pour sortir et prendre la défense de la personne qui était en train de se faire agresser (il ne voyait pas qui c’était, ils étaient tous trop loin). Il consentit néanmoins à s’échapper de sa chambre quand le groupe se dispersait en entendant les pas d’un éducateur résonner dans le couloir : Scorpius avait vu la victime de la bagarre se dérober dans les escaliers qui menaient au toit. Toutes menaces écartées, il la suivit. Il voulait s’assurer que la personne allait bien où juste être là si cette dernière avait besoin de réconfort. S’il savait ce qui l’attendait…

Même de dos, Scorpius reconnaîtrait son ami (et bien plus encore) entre mille. Le choc. Il s’arrêtait net dans son élan, son cœur aussi, une fois qu’il fût passé par la porte du toit. Il entendait Albus le brimer — Scorpius était assez intelligent pour comprendre que son ami était encore apeuré et qu’il le prenait pour ses assaillants. Malgré la gravité de la situation qui se présentait à lui, le blondinet ne bougeait pas d’un millimètre, encore saisi par l’émotion de retrouver Albus Severus Potter — enfin… Enfin Scorpius se retrouvait face à celui qu’il avait tant cherché, tant espéré de retrouver. Il en avait presque les larmes aux yeux, tant ces retrouvailles réchauffaient toute son âme entière, dissipant cet épais nuage noir qui l’avait enveloppé et coupé du monde. Mais une fois l’émotion passée et son envie de se jeter dans ses bras, Scorpius réalisait ce qui était en train de se passer : Albus était à deux doigts de se jeter dans le vide. S’il avait eu sa baguette et ses pouvoirs, il était évident que Scorpius aurait trouvé un moyen de le faire reculer et l’amener à lui afin qu’il soit en sécurité. « Albus ! » Mais pour le moment, l’adolescent réagissait en humain lambda, terrorisé de voir la personne qu’il aimait le plus au monde sur le point de se jeter dans le vide. Il se précipitait vers son ami, une légère colère dans la voix. « Qu’est-ce que tu fais ?! Tu vas pas sauter ?! » Et dès qu’il n’avait plus qu’à tendre son bras pour l’attraper, Scorpius saisissait celui d’Albus pour le tirer vers lui. Un peu trop fort peut-être : leurs deux corps s’entrechoquaient et un éclair traversait le fils Malefoy. Puissant, effrayant, mais doux à la fois. La sensation de bien-être était tellement intense et le réanimait à un point que sa colère face à son ami était plus grande encore — la faute à la panique qui lui fit prendre conscience de ce qu’impliquerait la perte d’Albus. Une peine immense qui ne s’en irait jamais. Le deuil d’un amour perdu impossible à faire. Scorpius était trop écorché et à fleur de peau pour comprendre correctement sur le moment le paquet de sentiments vifs qui le traversait. « C’était toi qu’ils t’abassaient ? Tu vas pas te jeter dans le vide pour ses imbéciles ! Tu mérites mieux ! Les laisse pas gagner ! » Scorpius tournait maladroitement Albus pour qu’il se retrouve face à lui. Il le tenait par les bras d’ailleurs, assez fort à cause de la peur et du stress encore présents. Il avait des trémolos dans la voix, les larmes aux yeux. Le retrouver là était aussi dur que magnifique. « Je te retrouve enfin, après trois ans tout seul, et toi tu veux te foutre en l’air ! Ça va pas ! T’es timbré, Albus ! » Et pour se rassurer, pour constater qu’Albus était bel et bien là, les pieds sur terre, Scorpius l’attrapait et le serrait de toutes ses forces dans ses bras, le plus naturellement du monde. « Refais plus jamais ça… » Parce qu’Albus n’avait plus de raison de se foutre en l’air maintenant que Scorpius était là. Parce qu’il n’était plus seul pour se défendre avec son meilleur allié à ses côtés. Certes, aucun des deux n’avait peut-être encaissé le choc de ses retrouvailles, mais Scorpius avait agi sous le coup d’impulsion, au plus rapide, pour ne pas laisser Albus tomber. Il prenait vraiment conscience qu’il était là quand il avait ses bras solidement vissés autour de lui et qu’il ne voulait sous aucun prétexte le lâcher. Enfin… Enfin il était là…
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Dernière édition par Scorpius Malefoy le Jeu 17 Fév 2022 - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [terminé] Turn on the light || SCORBUS   [terminé] Turn on the light || SCORBUS EmptyDim 6 Fév 2022 - 17:09

Turn on the light

• feat. @Scorpius Malefoy

Albus Potter se serait décrit comme quelqu'un de solitaire. Alors qu'en réalité, il ne connaissait rien de la solitude. Il avait toujours été entouré de sa famille, des amis de sa famille par extension qui font eux aussi parti de la famille. Il aimait sa tranquillité, loin du bouhara que pouvait faire James et Lily. C'était de lui-même qu'il avait décidé d'être en marge des autres. C'était son choix de se mettre à l'écart de tout le monde. Là était toute la différence. Si il le voulait vraiment, il n'avait qu'à sortir de sa chambre pour les rejoindre tous.

Arriver sur cette étrange île lui fit connaître pour le coup le vrai poids de la solitude. Ce sentiment écrasant qui ne semble jamais s'en aller. Le désespoir de ne plus jamais revoir les gens qu'on aime. Il avait attendu, espéré si longtemps. Il s'était inventé des rituels débiles pour forcer le destin. Par exemple après avoir fait le fond des poches de ses petits camarades Albus avait pris l'habitude de se rendre Aux Trois Balais. Il prenait un chocolat, voir deux si la pêche a été bonne. Et il attendait, toujours à la même table comme un petit animal patientant derrière la porte. Il était toujours accompagné de sucreries. Parce qu'il s'imaginait toujours entendre un son de cloche et le voir entrer. Avec ses cheveux blonds, son sourire enfantin. Ils se retrouveraient à cette table. A l'écart de tout mais avec une vue sur tout. Mangeant ensemble les chocolats qu'il avait apporté. C'était cette image, ce rêve, ce souhait qui le poussait a se lever chaque matin.

Mais il y a des jours où l'espoir est absent, et la solitude bien trop pesante. Ce n'est pas la première fois qu'Albus eût ce genre de pensées extrêmes. Tout ce temps a espérer, par moment il n'en voyait plus le bout. C'est ce maigre espoir qui le poussait a rebrousser chemin. C'est cette pensée que  : c'est peut-être demain que je vais le retrouver. Aujourd'hui cette petite voix n'était pas là pour le rassurer.

Ce n'est pas aujourd'hui que je retrouverai Scorpius. Ni aujourd'hui, ni demain.

La porte s'ouvre. Albus se braque, dérangé dans ce moment intime, perdu avec lui-même. Il ne sait pas pourquoi il dit ça. Il n'a pas envie de le faire dans ses conditions mais les mots l'emportent sans la réflexion. Mais cette voix. Son cœur manque un battement alors que son cerveau refuse cette éventualité. Il ne pouvait que rêver, c'était impossible. Il se permet un regard en arrière avant de se sentir basculer. Il n'a pas même encore croisé son regard qu'il peut déjà sentir ses yeux devenir humides. Il se faisait engueulé. Ils se retrouvaient enfin et se faisait engueulé. C'était un bonheur. Ses lèvres se mouvent sans pouvoir en sortir un son. C'était au moment de sentir ses bras l'enroulaient comme il en a tant rêvé qu'il craqua. Un mélange de rire et de larmes. Il était tellement heureux et pourtant il n'arrivait pas a s'arrêter de sangloter contre son épaule. Refermant à son tour leur étreinte. Pourquoi avait-il aussi mal ? «  Plus jamais. Je te le promets  » réussi difficilement a dire Albus après s'être calmé. Du moins suffisamment pour pouvoir parler, il était toujours chamboulé. Et il voudrait bien rester dans cette position pour toujours. « Je pensais plus jamais te revoir  » avoua Albus à voix basse. Et encore, le mot était faible. Il n'avait de cesse songé à lui. Scorpius était le centre de ses pensées, matin, midi, soir. Même son sommeil était bercé par l'espoir de retrouver le fils de Malefoy. «  Tu me fais mal  » ria-t-il pour qu'il desserre son étreinte, encore endolori des coups reçu plus tôt. Il leva son nez vers le visage du grand blond. Trois ans. Trois longues années. Et il n'avait pas changé. Ce visage angélique, ce regard d'un bleu glacial et pourtant si doux. Il avait besoin de toucher de ses doigts son visage. Pour comprendre que tout ceci était réel, que se n'était pas le fruit d'une hallucination. Albus sourit alors que son visage était marqué par des sillons de larmes sous ses yeux. « Qu'est-ce que t'es grand ! » Et tellement plus encore. Mais ça il ne le dira pas. Parce qu'on ne dit pas ce genre de choses à un ami. Alors il allait gardé tout ces bons sentiments pour lui, comme il l'a toujours fait à Poudlard. Il ne peut s'en empêché. A peine séparé il le reprend aussitôt dans ses bras. Peu importe les bleus qui allaient marqué son corps. Il s'en moquait. La douleur n'était rien face au bonheur qu'il avait de retrouver Scorpius. Il comprenait à ces mots, que son ami n'était pas ici pour venir le chercher par miracle. Il comprenait qu'il était comme lui. Très seul. Enfin pour être honnête, Albus avait la chance de ne plus l'être tout a fait.

Son cœur avait cessé de tambouriner violemment dans ses oreilles. Ses jambes étaient devenu comme du coton. « J'ai rencontré mes grands-parents » avait-il murmuré tout contre son épaule. Il redressa la tête pour lui faire face, comprenant bien que cette info était déroutante. Lui encore avait eu du mal. Il avait... mais alors tant de choses à lui raconter ! Et lui aussi. Ils avaient trois ans a rattraper après tout. « Je sais, c'est complétement dingue. J'ai halluciné. Je ne sais pas, on dirait que dans cet endroit, il n'y a pas de limites. Que les morts peuvent.. revenir ? » Et il savait que cette information pouvait avoir une connotation toute particulière pour Scorpius. Albus lui n'a jamais rêvé avec ferveur de rencontré ses grands-parents. Il ne les avaient jamais connu, c'était un fait. Il n'avait jamais ressenti cette envie de les connaître comme Harry l'a eu toute sa vie. Et il savait que son ami pouvait rêver de retrouver sa mère. Il lui prit la main. Lui disant d'un regard, qu'il espérait qu'il est cette même chance. Parce qu'il le méritait. Bien plus que lui, il méritait tout le bonheur du monde.
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MessageSujet: Re: [terminé] Turn on the light || SCORBUS   [terminé] Turn on the light || SCORBUS EmptyMar 15 Fév 2022 - 9:30



Turn on the light.



feat. Albus.



« J’ai rencontré mes grands-parents.» Et juste avec cette phrase toute simple et innocente, Albus t’avait perdu. Son flot de paroles était lointain, difforme. Tu ne voulais pas l’écouter. Tu refusais de l’entendre. Tu ne voulais pas qu’il étale la réalité de son bonheur face à toi, parce qu’il rouvrait cette cicatrice profonde devenue taboue avec le temps entre ton père et toi : Astoria. En tant qu’ami, tu devrais te réjouir pour lui, mais au lieu de cela, une jalousie féroce naissait dans le creux de ton cœur, faisait suinter chacune de tes plaies béantes que tu n’arrivais pas à soigner malgré le temps qui courrait. La faute à ce silence qui s’était immiscé entre Drago et toi au sujet de ta mère. « Ta mère est morte ce matin, Scorpius. » Ton père avait été froid, chirurgical dans sa manière de t’annoncer que le soleil de votre vie s’était couché pour ne plus jamais se lever à l’est comme chaque matin. Tu te souviens avoir ouvert la bouche sans qu’aucun son ne puisse sortir alors qu’un cri de douleur aurait dû s’arracher de tes poumons. Drago avait simplement serré tes épaules, pris brièvement contre lui, puis tu vis la lumière s’éteindre également dans son regard. Drago mourait lui aussi, une part en lui en tout cas. L’hermétisme de ton père était plus barbare que le décès de ta mère en lui-même. Il t’avait laissé là, t’avait abandonné sur le bord de la route avec ta douleur et sans aucune aide pour la gérer. Tu lui en avais beaucoup voulu et tu lui en voulais encore d’avoir créé cette colère en toi au lieu de te soigner comme tout père normalement constitué l’aurait fait. Tu refusais son mutisme, son absence de réaction face à la perte de l’amour de sa vie. Il aurait dû hurler, comme toi, trouver cette mort injuste, réagir tout simplement. Tu as essayé pourtant de lui trouver des excuses : Drago avait été élevé ainsi. Il avait eu une guerre, des tracas sur les bras qui l’avaient brisé. Drago était aussi traumatisé par cette vie froide et plongée dans les ténèbres. Mais finalement, aucune raison à tes yeux ne t’avait paru suffisamment valable pour justifier son abandon émotionnel à ton égard. À l’enterrement, Albus avait finalement été ton meilleur soutien — le seul. Et une fois que la terre avait cruellement avalé ta mère, plus jamais le sujet n’était revenu sur la table entre Drago et toi. Tu lui en voulais profondément d’agir comme si Astoria Malefoy, née Greengrass n’avait jamais existé sur la surface de la planète et tu ne crois pas être un jour capable de lui pardonner. Dans ton emportement intérieur, une pensée horrible te traversait l’esprit : dans cette épreuve, tu aurais aimé que la rumeur soit vraie, que Voldemort soit ton géniteur, parce que tu n’aurais pas été surpris par la violence dont il aurait fait preuve dans la gestion du deuil. Mais venant de Drago ? De ton propre père ? Jamais tu n’aurais cru à une chose pareille. Certes, Drago avait toujours été pingre sur les démonstrations affectives, mais il avait toujours su exercer son rôle de père, avait toujours su te rassurer d’une façon ou d’une autre et tu l’aimais ainsi. Mais à treize ans, tu n’avais pas eu le bagage émotionnel nécessaire pour comprendre qu’il n’arrivait tout simplement pas non plus à gérer ce deuil et cette tragédie qui le traversait et qui le laissait totalement démuni. Égoïstement peut-être, tu n’avais même pas cherché à le comprendre. Puis tu avais fini par grandir avec cette rancune et cette colère envers ce père inexpressif. En parler aurait pu supprimer cette douleur et cette fureur, mais ton père et toi, vous étiez avares en mots dès que des sujets plus intimes venaient sur la table.

Mécaniquement, tu lâchais la main d’Albus pour t’éloigner de lui et t’asseoir sur le rebord en béton du haut du bâtiment. « Je suis content pour toi. » C’était faux. Un mensonge grossier. Parce que tu étais envieux du fait qu’il ait retrouvé sa famille et pas toi, restant éternellement seul au monde. Tu te demandais ce que tu avais bien pu faire pour mériter une punition si cruelle. Tu serrais ta mâchoire, jouait nerveusement avec tes doigts pour retenir ces larmes qui s’apprêtaient à se déverser douloureusement. Astoria te manquait terriblement, atrocement (aucun mot ne pouvait décrire la souffrance que tu endurais en réalité) au point de ne plus sentir ton cœur battre quand tu pensais à elle. Parfois, tu aurais aimé mourir avec elle. Le plus horrible dans toute cette histoire, c’est que, quand tu tentais tant bien que mal de penser à elle, tu t’apercevais avec effroi que le souvenir de son visage, de sa voix et de toutes ces petites choses qui faisaient d’elle Astoria et qui la faisait vivre dans ton esprit s’altérait. Et le malaise devenait plus profond dans ton estomac, dans tes tripes. Vivre sans ta mère, c’était comme vivre avec un membre en moins et la sensation était la même sans ton père. Mais Drago avait gagné : en n’entretenant pas le souvenir d’Astoria, elle deviendrait ce résidu d’essence perdue dans les tréfonds de l’univers dont personne n’aurait jamais soupçonné l’existence. « Vraiment… vraiment content pour toi. » Ta voix était blanche, absente et détachée. Tu étais ailleurs. Tu baissais la tête, mordait l’intérieur de ta joue en sentant cet accès de colère gravir ta colonne vertébrale avec l’envie délirante d’en découdre. Tu voulais hurler toute ta colère et ta rancœur, sur ton père plus particulièrement. Mais puisqu’il n’était pas là, tu devais te contenter de ta frustration — cette dynamite qui fit exploser ta tristesse, laissant ses larmes rouler sans honte sur tes joues. Tu ne cherchais pas à les chasser. Tu ne regardais toujours pas Albus, tes yeux étant rivés sur tes pauvres mains que tu maltraitais sous la nervosité. Tu agissais l’air de rien, comme tu l’avais toujours fait avec ton père dès qu’il s’agissait de réprimer quelconques émotions en rapport avec Astoria. « J’aimerais que ma mère soit ici. Mais je préfère pas me faire d’illusion. J’ai déjà pas retrouvé mon père, alors une morte. » Tu étouffais un petit rire, amer. Secrètement, tu te dis que tu aurais aimé qu’Albus ne retrouve jamais ses grands-parents si cela avait pu te permettre de retrouver ta mère — leur vie contre la sienne. Tu n’avais même pas honte de penser à une telle chose.
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MessageSujet: Re: [terminé] Turn on the light || SCORBUS   [terminé] Turn on the light || SCORBUS EmptyDim 27 Fév 2022 - 18:16

Turn on the light

• feat. Scorpius

Dans un premier temps, Albus ne s'est rendu compte de rien. Il était toujours comme ça, quand il était plongé dans son récit, il ne faisait plus attention au monde qui l'entoure. Et l'excitation de pouvoir partager ce grand moment avec son meilleur n'aidait pas. Il était sur sa lancée, racontant de long en large sa rencontre avec James et Lily.

« Tu sais que d'abord j'ai cru que c'était mon père ? L'horreur quoi. Mais faut que je te raconte depuis le début. J'ai d'abord rencontré ma grand-mère. Tu sais quelle vient ici régulièrement pour faire cours ? Et je l'ai jamais croisé en trois ans, c'est dingue ! Et elle est.. vraiment superbe, comme sur les photos. J'ai tellement de choses a te dire.. ! Et il y a mon grand-père.. La honte, je te jure » il sortit sa baguette de sa veste « Je l'ai retrouvé un jour dans le tiroir de mon bureau. Je pouvais pas faire de magie ici tu te doute bien alors je suis sortie. Mais ça a mal tourné et j'ai mis le feu à un arbre dans le parc c'est là qu'il m'a vu. Moi je vois deux mecs courir vers moi en hurlant qu'est-ce que tu crois que j'ai fais ? J'ai couru. » il s'arrêta un instant avant de reprendre. « il m'a rattrapé et c'est là que je me suis rendu compte que c'était pas un simple policier : mais mon grand père. Et il est.. plutôt sympa. Ils sont tout les deux sympas. Je les connais pas encore mais.. J'ai vraiment envie de les connaître. C'est un truc pas croyable tu-.. »

Il reposa enfin les pieds sur terre et se qu'il observe le détruit. Il venait de créer un immense faussé sans s'en rendre compte. Il savait bien que Scorpius mentait. Mais quel idiot... « Scorpius... » sa voix était désolé. Il s'approche, lentement pour ne pas le brusquer. Un genou à terre il se met à son niveau et pose ses mains sur les siennes pour qu'il cesse de se faire du mal. Pour lui rappeler qu'il est présent, qu'il est là pour lui comme il l'a été pour l'enterrement d'Astoria Malefoy. « Quelqu'un m'a dit que L'espoir est bien souvent le moteur le plus efficace de notre réussite. Si j'ai retrouvé mes grands-parents... » il est difficile de parler de ces choses en voyant le garçon qu'on aime si démuni. En larme, dans une noirceur tel qu'il craint au fait qu'il ne voit pas cette main qu'il tend. « Il n'y a pas de raisons pour que tu n'es pas cette chance toi aussi. Et t'es là toi, avec moi » il dit ses mots d'une voix plus doucereuse en enroulant ses bras autour de la nuque de son ami. Pour l'éloigner du rebord et l'avoir auprès du lui il l'attira dans une étreinte. Le voir ainsi était un crève cœur. Il ne méritait pas de pleurer, il ne méritait que le bonheur. Et Albus Severus Potter serait capable de soulever des montagnes juste pour un sourire. « Et tu vas pas me croire qui m'a dit ça » il laissa un temps en suspens avant de reprendre à voix basse « Albus Dumbledore, le vrai de vrai j'te jure »
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MessageSujet: Re: [terminé] Turn on the light || SCORBUS   [terminé] Turn on the light || SCORBUS EmptySam 12 Mar 2022 - 14:32



Turn on the light.



feat. Albus.



En se connaissant par cœur, Scorpius et Albus avaient toujours l’avantage de savoir trouver les mots pour rassurer l’autre. Il n’avait pas leurs parents pour cela malheureusement : Harry était incroyablement maladroit avec son fils, mais il avait au moins le mérite d’essayer alors que Drago… c’était Drago quoi.  Il l’aurait probablement secoué à sa manière, froidement, en voyant son fils se complaire dans une telle tristesse, mais dans le fond… Scorpius ne lui en voulait pas d’agir ainsi. Il n’avait pas eu le meilleur modèle de tendresse alors même si Drago faisait tout pour se débarrasser de ce qui faisait de lui un Malefoy, ou du moins tout pour limiter la casse, il y avait des choses auxquelles il ne pouvait malheureusement pas échapper. Scorpius avait des petits côtés comme ça aussi, comme lorsqu’il gardait tout en lui et qu’il se fermait à triple tour en refusant de parler de ce qu’il n’allait pas. Un peu comme maintenant comme il ne souhaitait pas s’épancher plus sur la question. En réalité, il s’en voulait d’avoir gâché le moment d’Albus avec sa jalousie. Il savait ô combien sa famille était importante, même si Albus avait pour habitude de cracher dessus à cause de ses diverses broutilles avec son père ou James second du nom. Lily et James premier du nom étaient un morceau important de son histoire, des gens qui pourraient enfin vivre sans être constamment rappelés à leur triste sort. Autant pour Harry que pour Albus, James ou encore Lily, cela devait être extrêmement fatigant d’entendre parler du couple Potter uniquement au travers d’élégies. Tout comme il était usant d’entendre parler uniquement de Drago Malefoy et du reste de sa famille comme des parias, des traitres et des assassins à cause de leur lien malheureux avec Lord Voldemort. Parfois, Scorpius aimerait qu’on lui parle de son père en des termes plus élogieux, en évoquant son passé de joueur de Quidditch à Serpentard par exemple ou son côté bon élève. Il aimerait aussi qu’on évoque sa place dans la guerre, qu’il avait un peu aidé aussi à sa façon. Mais il savait que le jour où des gens feront des compliments sur les Malefoy n’était pas près d’arriver. Alors il valait mieux se réjouir pour son meilleur ami finalement.

Scorpius se laissait d’ailleurs prendre dans ses bras. « Excuse-moi, Albus. » Il était au début plutôt inconfortable, pas parce que son meilleur ami lui faisait mal ou autre, mais parce que le blondinet était soudainement intimidé par cette proximité. Il mit un certain temps à rendre la pareille à Albus, le serrant d’ailleurs plus fort que lui pour lui exprimer physiquement ses regrets. Il se laissait même aller à quelques caresses discrètes dans le milieu de son dos. Scorpius n’osait aller ni plus haut ni plus bas de peur que cela soit mal interprété par Albus. En revanche, il n’arrivait pas à se retenir de nicher sa tête dans le creux de son cou. Un sourire béat étirait ses lèvres et ses peines étaient apaisées grâce au doux parfum que dégageait sa peau. Il avait envie de déposer quelques baisers dessus, mais Scorpius retenait ses pulsions qui lui criaient allègrement de céder à la tentation. Heureusement, sans qu’il s’en rende compte, Albus chassait ces vilaines pécheresses en faisant rire Scorpius. Il avait relevé la tête pour que leur regard se croise. Il le regardait avec une douceur infinie, étant presque sur le point de s’abandonner à une caresse contre la joue de son ami, mais il reposait sa main in extremis contre son épaule. « Tu parles vraiment comme ton père. » Dans la bouche de Scorpius, c’était très loin d’être un reproche, au contraire. Il trouvait même ça touchant qu’il ait le même modèle de référence que Harry et qu’il cite autant l’éminent magicien dont il portait le prénom en guise d’hommage tout comme son père le faisait régulièrement. Puis… cette phrase était surtout une diversion pour ne pas avoir à rebondir sur ce qu’il avait dit juste avant. « Et t’es là, avec moi. » Oui. Et ce bonheur était le plus grand de tous. Mais Scorpius craignait de rougir ou trop s’épancher et révéler à son amour caché ce secret si profondément enfoui en lui s’il confirmait ce fait. Il préférait donc se concentrer sur Albus Dumbledore et cette rencontre entre les deux homonymes. « Mais je suis super jaloux par contre ! T’as rencontré Dumbledore quoi ! Moi aussi j’aurais trop voulu le voir ! » Comme beaucoup d’élèves à Poudlard, Scorpius tenait en respect l’ancien directeur au regard de tout ce qu’il avait fait pour tous les étudiants qui avaient foulé les couloirs de l’école, mais aussi pour ses talents de grands sorciers aux mille-et-une prouesses. Rencontrer Dumbledore pour les sorciers, c’était comme rencontrer une immense rock star pour les moldus et Scorpius aurait payé cher pour être avec Albus à ce moment-là. « Je veux tout savoir par contre ! Il était comment ? Aussi impressionnant qu’on le dit ? Il est gentil ? Mieux que sur les cartes dans les chocogrenouilles ?! » Et comme à chaque fois, la curiosité de Scorpius le poussait à poser un milliard de questions. Albus avait réussi à définitivement chasser ses pensées sombres. Heureusement qu’il était enfin là.
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MessageSujet: Re: [terminé] Turn on the light || SCORBUS   [terminé] Turn on the light || SCORBUS EmptyDim 13 Mar 2022 - 16:30

Albus Potter a écrit:

Turn on the light

• feat. Scorpius

Albus n'était pas quelqu'un de très tactile, il n'était pas non plus très loquace. Il n'y avait qu'avec Scorpius qu'il se retrouvait assez à l'aise pour sortir de sa coquille. Le prendre dans ses bras fût quelque chose de naturel pour lui, comme instinctif. Scorpius était de prêt et loin d'être qu'il chérissait le plus au monde. Et ça, il en avait conscience, en toute amitié. C'est un fait dont il dût malgré lui s'imprégner. En ayant été témoin de la drôle de relation entre Scorpius et Rose, Albus n'eut jamais l'occasion d'espérer avoir une chance avec le beau bon. Il avait rapidement compris que ci il voulait demeurer dans l'entourage de ce garçon auquel il tient tant, il devrait se cantonner au rôle de meilleur ami. C'était pas évident tout les jours. Surtout qu'avec Scorpius, de son point de vue il avait l'impression d'avoir a faire a certaine situations, des moments plutôt ambigu. Mais il revenait rapidement à la raison, ne voulant pas se perdre a se faire trop de films, a tirer des conclusions qui ne sont que pure rêverie.

Le voir dans cet état de détresse fît remuer en lui tout un tas de sentiment. Il l'aime encore, c'est certain. Il ne désire que son bonheur, le protéger de cette tristesse qui le ronge lentement. Il veut devenir, la lumière qu'il a toujours été pour lui. Scorpius rend à son tour son étreinte avec vigueur. Ca lui faisait mal et en même temps ça le rendait tellement heureux. « Arrête, dis pas de conneries » répondit-il, ronchon à la remarque de son ami. Il dévia bien vite le regard parce que et bien... il avait raison. Et il n'aimait pas ça du tout. D'ailleurs pour être à l'inverse de son père il avait tenté d'être le moins impressionné possible. Il ne voulait pas avoir ce regard de merlan frit comme Harry peu avoir a évoquant le défunt sorcier. Mais c'était difficile de rester insensible à la prestance et la bienveillance d'Albus Dumbledore. Bien malgré tout ses efforts il état tombé dedans. Charmé et admiratif de cet immense personnage. Il était content que sa petite stratégie pour changer de sujet marche aussi bien. Le voir de nouveau vif, presque euphorique c'était bien le garçon dont il est amoureux. Albus se dit d'ailleurs à cet instant même a quel point il lui avait manqué. Il dut sortir très vite de cet instant de rêverie pour répondre aux questions de son ami. « Il est carrément mieux que sur les cartes de chocogrenouilles ! J'ai trop de choses à te raconter ! » Cette rencontre bien évidemment, mais aussi sa petite intrusion lors d'un rassemblement de l'Ordre du phénix. Et puis il voulait savoir comment s'était passé les trois ans de Scorpius sur cette drôle d'île. Ils avaient tellement de choses à se dire. Mais le vent commençait a être froid alors Albus proposa d'aller piquer des gâteaux dans la cuisine avant de reprendre cette discussion dans sa chambre.

Pour le coup, c'était lui qui été euphorique. Si heureux d'avoir retrouvé son ami.[/b]
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