[Abandonné] INTRIGUE N°2, chapitre II ▿ Alex & Peter Petrelli

Peter avait presque les larmes aux yeux. La paniquait dévorait toute son âme et son corps. Que ce soit un rêve ou non, ou plutôt un cauchemar, il voulait tout tenter pour sauver son frère. Malgré les tensions, les erreurs qu’il a put commettre, Nathan restait un héros, un modèle. Son grand frère qui a veiller sur lui, qui s’est occuper de lui, qui la protéger contre un père dominateur et sans cœur. Et lui, qu’avait-il fait en retour ? Au moment où son ainé avait le plus besoin de lui, il la abandonner. Alors oui, on pourrait prétexter que Nathan avait supplier son cadet de le laisser partir. Il ne voulait pas voir ce « démon » prendre le dessus et faire souffrir ses proches sous ses yeux. Mais Peter à abandonner, il la accepter. Mais s’il pouvait faire autre chose ? Et s’il aurait put sauver son frère, chasser une nouvelle foi l’esprit de Sylar, l’envoyer dans un enfer quelque part ?
Peut-être qu’ici, on lui offrait une seconde chance, ou un maigre espoir de se laver de son pêché et sauver son frère. Peter avait de la culture. Il se rappelait de ses quelques lectures sur le Tartares. Une prison infernale où les damnés des dieux subissaient une punition, un supplice en boucle. Il l’avait le sentiment d’en vivre un. De voir son frère menacé de disparaitre à nouveau. Et qu’on le bloquait, qu’on l’empêchait par ce mur et cette femme de faire quoi que ce soit pour le secourir.

Parlons en de cette femme. Peter ne savait pas de qui il s’agissait. Il ne l’avait jamais vu. Mais elle, elle semblait connaitre Nathan et faisait tout son possible pour empêcher Peter de le secourir. Pourquoi ? Une maîtresse éconduite ? Nathan était coureur de jupon, mais de là à pleurer en souhaitant sa perte… Elle disait qu’il allait détruire des vies…

"Tu dois sauver ton frère. Regarde-le, il est en train de mourir et tu es incapable de lui apporter ton aide. Que tu sois là ou que tu sois absent, au final, ça ne change rien. Tu vas devoir rester là, impuissant et assister à la mort de ton frère."

C’est vrai… Nathan avait commit de grandes fautes. N’était-il pas l’instigateur de cette traque ? N’avait-il pas encourager le gouvernement à chasser et capturer leurs semblables ? Combien de gens sont morts ? Des familles brisées… Peter, son propre frère fut traqué lui aussi comme un vulgaire criminel. Terroriste il devait porter l’étiquette. Il en avait voulu à son frère. Car en plus d’être chasser à cause de lui, les autres mutants se méfiaient de lui. « Tu es le frère de celui qui nous traque ! »
Peut-être bien que cette femme a vu de sa famille enlevée, voir même tuer par ces hommes aussi équipé voir plus que le S.W.A.T.
Peter pourrait la rassurée, lui dire qu’il n’était plus le même ou bien qu’il n’était pas totalement responsable. Il était l’homme politique à qui on associait cette période sombre pour eux. Mais les vrais responsables eux, étaient des hommes et des femmes éprouvant de la haine envers eux. Nathan aussi était devenu un pariât, un chasser. Il en avait payer le prix et à risquer sa propre vie pour y mettre fin… Il en a payer le prix.

"Non ! Non ! Il n’est pas celui que vous croyez ! Ce n’est pas lui qui est responsable de notre fuite ! Enfin pas totalement… Mais il n’est pas le monstre que vous croyez !"

Ce n’était pas seulement la vision d’un petit frère pour son ainé, une vision biaisé par l’amour philia. Non, il connaissait Nathan. Nathan Petrelli qui s’en envoler avec Peter, prenant le risque d’exploser avec lui dans un souffle nucléaire. Nathan qui est revenu sauver Peter encore, le persuadant d’éviter de provoquer une pandémie mondiale meurtrière. Nathan Petrelli, qui bien moins puissant, à affronter Sylar et la même poursuivit seul en donnant sa vie. Il pouvait être ambitieux, mais il n’était pas couard, pas égoïste. Juste un homme soucieux de ses proches, mais manipuler par des personnes au cœur noir ou de glace.

"Je ne peux pas le laisser comme ça ! Il faut que je le sauve !"

Cela se voyait que les efforts de Peter furent vain. Il avait beau martelet ce mur invisible, il n’arriverait toujours pas à la moindre fissure. Privé du moindre pouvoir, il n’avait à sa disposition, aucun objet, quoi que ce soit, pouvant avoir plus de force et donc, de chance pour libérer son frère. Peter était réduit à l’impuissance, tourmenter à voir son frère en danger immédiat, et que quelqu’un vienne l’en empêcher. A quoi bon alors lui faire subir pareil supplice si on ne lui laissait même pas le moindre espoir de sauver celui qu’il aimait plus que tout ? Juste lui rappeler que jamais il ne pourra le secourir ? Que voici un plaisir bien puéril !

Pourquoi alors, pourquoi lui faire subir ça ? Peter n’était pas un homme parfait, mais il a toujours fait de son mieux pour aider son prochain. On lui prenait tout et il continuait à donner. Pourquoi alors le tourmenter ? Pourquoi le mettre aux supplices des limbes pour racheter une quelconque faute dont il ignorerait tout ? Cela n’avait pas de sens, il ne comprenait rien. Et cette voix… Cette voix dans sa tête qui le narguait, qui enfonçait le clou, confirmant bien que tout ici était là uniquement pour le faire souffrir. Peter ragea, se déchaina commençant même à avoir les phalanges en sang.

Puis, cette femme dont il n’avait jamais rencontrer se jeta sur lui. De toute ses forces, elle repoussa Peter, l’obligeant à s’écarter. Se voyant donc repousser, le jeune homme poussa un cri de désespoir, éloigner de son frère comme si on le lui arrachait une fois de plus. Et pour couronner le tout, cette mystérieuse femme en larmes se mit à lui jeter les pires accusations qui soient. Elle parlait de viol, de meurtre, un vrai monstre. Là, l’infirmier la regarda avec des yeux exorbiter, mais c’était plus de la colère que de l’incompréhension. Comment osait-on accuser son ainé de la sorte ? Certes il avait ses défauts, mais en rien il était l’ordure qu’on lui présentait. C’est pourquoi Peter lui rétorqua violemment, sans doute ne s’étant exprimer avec tant de colère de sa vie :

"Jamais mon frère ne violerait ou tuerait qui que ce soit ! J'ignores ce que vous lui reprochez mais si je vous crois mentir !"

Il est d’actualité et même depuis un long moment, que les politiciens se retrouvent accusés d’agressions sexuelles. Nathan était proche de la politique aussi, et c’était un indéniable coureur de jupons. Combien de fois avait-il tromper Heidi ?Peter n’approuvait pas cette conduite de son ainé et le lui rappelait quand cela se retournait contre lui. Mais jamais il n’a violer qui que ce soit, ayant toucher des femmes que consentantes.

Ou alors… Et si c’était pendant que Sylar lui avait voler sa place ? Le psychopathe avait voler les traits et la vie de Nathan un moment. Mais pendant ce bref épisode, allez savoir s’il n’en avait pas profiter pour salir la réputation de Petrelli ? Pourquoi pas après tout ? A l’époque, Gabriel était son plus grand ennemi, et comme il comptait être Nathan que quelques jours avant de prendre la place du président de l’époque, il pouvait bien « s’amuser » un peu pour que quand le vrai Nathan soit de retour, il eut quelques soucis. Ca ne pouvait être que ça obliger !

"Vous faites erreurs ! C’est un autre j’en suis sur qui lui a voler son apparence. Je connais très bien Nathan et ses défauts mais jamais il n’aurait fait du mal à une femme !"

L’inconnue en détresse, se mit à supplier qu’on la fasse taire. Mais de qui parlait-elle ? Est-ce que, elle aussi elle l’entendait ? Percevait-elle cette voix dans sa tête comme Peter ?

"Vous entendez vous aussi une voix ?"

Quel cauchemar, mais quel cauchemar. Nous nous répétons sans nul doute, mais c’était un véritable hantise que vivait notre personnage. Quoi qu’il fasse, qu’il dise ou tente, il restait un incapable pour sauver son frère. Il n’arrêtait pas de se dire "Si je ne possédais, ne serait-ce qu’un seul de mes pouvoirs, je l’aurais sauver !" Mais n’avait-il pas justement ses pouvoirs quand Nathan mourut ? Peter avait céder, il avait laisser son frère partir selon son souhait. Il avait lâcher sa main, et ne s’était pas en voler pour lui éviter le choc mortel. Et il n’a rien fait non plus bien après, pour ramener ou sauver le peu qu’il pouvait rester de Nathan.
Non, Peter n’avait pas sauver son ainé. Il avait essayer, mais à échouer, abandonnant bien vite et laisser à sa place, un monstre refouler le sol de ce monde. Et le mal qui fut rependu, était-ce par conséquent sa faute ? En tout cas, Peter ne pouvait s’empêcher de se reprocher tant d’erreurs. Tant de choses qu’il aurait put éviter. Depuis le début de cette histoire, il était comme l’enfant de l’apocalypse. Lui qui voulait sauver le monde, à chaque fois il le précipitait à sa perte. C’était ça… Il ne savait que rependre malheur et désolation. Et le sort, maitre bien cruel, préférait faire passer pour héros un psychopathe qui lui, cherchait à tuer par envie…

Et cette voix… Qui tournait en boucle, se répétait inlassablement. Déjà qu’on se plaignait quand quelqu’un écoutait la même musique en boucle à côté de vous, là c’était juste quelques phrases qui en plus, vous rabaissaient, vous humiliaient.

"Tu dois sauver ton frère. Regarde-le, il est en train de mourir et tu es incapable de lui apporter ton aide. Que tu sois là ou que tu sois absent, au final, ça ne change rien. Tu vas devoir rester là, impuissant et assister à la mort de ton frère."

N’était-ce que le fruit de son imagination ? Du tourment qu’il s’infligeait lui-même ? Voir son frère en danger de mort, lui rappelait sa faute, son erreur, sa faiblesse. Et cette voix traduisait ce qu’il pouvait ressentir. Mais elle était si forte, si distincte qu’il ne put s’empêcher de demander à la jeune femme à côté de lui, de plus en plus apeurée, si aussi elle l’eut entendue. Question sans nul doute stupide. A moins d’être télépathe, comment l’entendrait-elle ? Pourtant cette voix semblait vivante, comme si on la disait juste à côté d’eux. Et quand Peter l’interrogera, sa réponse jeta le trouble. Elle disait bien entendre quelque chose, ce qui surprit dans un premier temps le plus jeune des Petrelli, mais qu’elle disait autre chose.

"Barry ?! Qui est ce Barry ?"

Il voulait bien réfléchir, trouver une explication à tout ceci. Malheureusement, ses émotions furent si perturbés que tout bon raisonnement devint quasiment impossible. Tout son être était animé par le chagrin et la peur que c’était un miracle qu’il arrivait encore à tenir debout et ne pas choir sous le poids du désespoir.