Un bonbon où un sort [Satoru]

Un bonbon ou un sort

+ aeairiel.

Depuis le massacre que les zombis avaient opéré dans sa boutique, tout avait été réparé et c'était encore plus beau qu'avant. Cette attaque avait valu la destruction de sa vitrine et un désordre absolu partout. N'oublions pas le sang et les éclats de cervelle qui avait crée une décoration Picasso à base de rouge un peu partout. Autant vous dire que Satoru a bien profité de la présence de ses élèves pour nettoyer. Lui aussi a mit la main à la patte, il a nettoyé et même plus que les autres. Mais c'était fâcheux de se faire attaquer par une horde de monstre sans raison, d'autant plus que ce n'était pas des fléaux. Cette ville était plus qu'étrange et c'était la première fois qu'il en subissait une attaque. L'exorciste se doutait qu'un jour où l'autre, il aura le droit à une autre attaque d'un autre genre. Enfin, il verra bien.

Passant le balais dans un coin de la boutique, il chantonnait en même temps la musique qui passait à la radio. De toute manière, il n'y avait personne, qui est-ce que ça dérangera ? La petite cloche de l'entrée tinta, indiquant l'arrivée d'un client. Sans regardé il émit un bonjour, mais ne fut pas sûr qu'on l'ait entendu. Avant d'aller voir, il voulait finir son coup de balais, ramassa le tout à l'aide d'une pelle et jeta ça dans la poubelle. enfin prêt, le jeune homme alla donc voir son aimable client pour l'aider si besoin. Son sourire se fit plus large et son regard plus malicieux derrière ses lunettes de soleil noire. Gaara... son client préféré ! C'est une chance ça, on dirait que la journée va devenir bien plus intéressante. Totalement enjoué, il s'approcha surement un peu trop joyeusement vers l'homme qui lui sortit une réplique qui vint le frapper droit dans le coeur. Qu'est-ce qu'il peut être cruel avec lui...  "Pourquoi tant de haine Gaara, je n'ai encore rien dit !" s'exclame t'il en ayant l'air faussement blessé. Son sourire se fit plus large, entre eux, c'était étrange, ni de l'amitié, ni de la haine. Disons que Satoru s'amuse à le taquiner à chaque fois, que ce soit par le choix peu original de ce qu'il achète dans son magasin ou en lui disant simplement qu'il est plus fort que lui pour l'agacer. "Tu veux pas changer tes graines d'oiseau pour un truc plus... Fun ?" demande t'il en montrant les graines de tournesol. Clairement, le salé n'est pas du tout au gout de Satoru, il préfère les friandises sucrées et les gâteaux. A chaque fois, ça le tue de voir Gaara acheter ça. "Regarde..." dit-il pour attirer son attention en allant prendre un paquet un peu plus loin afin de le présenter à son interlocuteur, "des Marshmallow! Tout le monde aime les Marshmallow, tu peux même les faire griller, un délice !" Il se mit à lui agiter le paquet sous le nez, comme si ça allait le convaincre. Insupportable, il n'arrête jamais, mais ça l'amuse tellement et c'est une manière d'essayer d'énerver Gaara aussi.

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C'est tellement frustrant, rien n'y fait. Il a beau être là à le taquiner et l'embêter c'est à peine si ce dernier à la moindre réaction envers lui. C'est vraiment ennuyeux et puis, il ne prend que des articles d'un ennuie... sauf le caramel beure salée, seule touche un peu exotique dans ce qu'il compte acheter. Pourtant, comment résister à de délicieux Marshmallow ? Encore plus, comment résister à des Marshmallow grillés ? Sato ne connait rien d'aussi délicieux que ça. En plus de ça, ça à un petit côté sympathique, surtout au coin du feu avec des amis. Voilà que Gaara lui rétorque simplement et sans complexe, qu'il contrôle le sable et non le feu. La fausse excuse ! C'est pathétique ! Gojô n'a pas le contrôle du feu et il sait parfaitement faire griller un pauvre chamallow au dessus du gaz où d'une flamme qu'il aura allumé au préalable, c'est pas sorcier, non ? "Au dernière nouvelle, je ne suis pas un pyromane et j'arrive à faire des marshmallow grillés ! Tu sais... ici il y a des choses qu'on appelle des "allumettes", tu sais, des petits bout de bois avec le bout rouge au bout, suffit de les gratter sur la boite et... Oh miracle du feu !" explique t-il tout en mimant comment on utilise l'objet. "Tu peux aussi te servir du gaz ou d'un chalumeau, tu sais, ce monde regorge de truc pour faire du feu sans "pouvoir". Ouais, il essaie de lui apprendre un truc, des fois que ceci lui soit parfaitement inconnu...

Visiblement, il devait exaspérer ce pauvre Gaara qui lui dit qu'un jour où l'autre, il finira par se faire battre. Ceci fit largement sourire Satoru. C'est qu'il attend ce jour et il est presque certain que ce n'est pas prêt d'arriver. "Tu devrais savoir que la personne capable de me battre n'est pas encore né ! J'ai toujours été le plus fort... Et doué des plus puissants attribue depuis des générations. Ce n'est pas une seule personne qui me vaincra, il en faudra plusieurs pour m'avoir !" Oui, il en était presque sûr et certain, avant d'abattre sa puissance, bonne chance à ceux qui oseront l'affronter. Il suffirait d'une extension de territoire pour que ce soit Game Over pour tout le monde. Personne ne peut résister à son extension, seul lui avec son sixième oeil peut y pénétrer sans le moindre problème. C'est là, la puissance de ce pouvoir qui n'était pas revenu dans son clan depuis des siècles. Vu qu'il est le dernier Gojô et que personne ne peut avoir son pouvoir en même temps, jusqu'à sa mort, il sera le plus fort. Du moins, c'est ce qu'il aime imaginer. "A t'entendre me dire ça, on dirait que je suis un grand méchant à éliminer. Tu me déçois de penser ça de moi Gaara !" dit-il avec une petite moue déçue. Sato n'a rien d'un méchant, c'est un gentil et il l'a toujours démontré en combattant les fléaux. Certes, il n'a pas eu le courage de tuer son ancien ami, mais parfois, on ne peut pas faire certaine chose. Est-ce que cela fait de lui un méchant ? Non, il ne croit pas. De toute manière, il a toujours su que tôt où tard, il finirait par le croiser de nouveau.

Après tout ça, son client refusa les marshmallow si bien vendu, pour préférer ces maudites graines de tournesol. Il pesta, quel manque de fun ce client, on dirait Megumi quand il est de mauvais humeur... ou non quand il est dans son état normal. "Mouais... eh bien je te laisse jouer les oiseaux mangeur de graines !" s'offusque t'il gentiment avant d'aller vers la caisse car un gamin avait fini ces achats et qu'il voulait payer. Lui au moins avait prit des trucs fun, comme des bonbons qui pétillent dans la bouche ou qui sont hyper acides au point de faire une belle grimace. Oh, ça serait si drôle de voir Gaara manger ça et faire une grimace digne d'un enfant. Ceci lui donna un petite idée qui le fera surement rire, lui, pas Gaara...

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Quand Gaara était là, Satoru devenait toujours insupportable avec lui, à le taquiner et tout faire pour le faire craquer. Mais ceci ne marche jamais, le jeune homme à l'air de résister à la bêtise de notre exorciste, ce qui ne serait pas le cas de tout le monde. La réplique qu'il lui sort le faire sourire, le tuer, lui ? Jusqu'ici, personne n'a réussi, même pas Sukuna le roi des fléaux. Bon, il n'était pas encore au sommet de sa force quand ce dernier a trouvé refuge dans le corps de Yuji après que cet imbécile ait bouffé son doigt. Cela serait amusant que Sukuna se retrouve ici, ainsi, il pourrait se mesurer à lui et voir s'il est vraiment le plus fort. Gojô ne répondit rien, préférant aller à la caisse pour encaisser son jeune client ayant prit tout un tas de friandise.  

Le gosse était content de voir sa petite tonne de bonbons s'empiler dans le sachet et la note ne lui fit pas peur non plus, sortant un billet et un tas de piécettes pour payer. Bon sang, qui a t'il raquettait pour avoir tout ça. Inutile de demander, si ça se trouve, le gamin s'est servi dans le porte-feuille de son père ou de sa mère le matin même avant de partir à l'école. Puis ce fut au tour du roux, qui lui donna son panier rempli de friandise pas fun. Arf, il n'arrivera jamais à rendre ce gars "cool". Même Nanami qui peut paraitre froid et coincé et bien plus cool que lui. Son interlocuteur ouvre la bouche, tout ça pour lui dire que tôt ou tard, il trouvera plus fort que lui. Ceci amusa l'homme au cheveux blanc cendré, oui... bien sûr, un jour quelqu'un qui cassera la gueule. "La seule personne qui m'a battu une fois et qui m'a presque tué, n'a plus jamais réussi à me vaincre..." souligne t'il en faisant référence au père de Megumi. Oui, il l'avait eu par surprise avec cette balle dans la tête et ceci n'a pas suffit à éliminer un mec comme lui.

Des sucettes au caramel beurre salé, des graines de tournesol, des pop corn salé, eh bien ça manque d'originalité. Satoru mit tout ça dans le sachet et se permit d'ajouter les fameuses guimauve, une sorte de petit cadeau, mais aussi un moyen parfait de narguer son client. "Cadeau de la maison pour ta fidélité et t'ouvrir à des nouveautés !" Un large sourire et il pose le sachet sur le comptoir et annonce le prix de tout ceci. Ce n'est pas bien cher, le panier moyen reste raisonnable pour tout le monde, sauf les gens qui viennent pour un anniversaire qui en général achète plus car c'est une occasion spéciale ou pour Halloween car qui dit cette fête, dit bonbons qui coulent à flot ! "Mon maître ?" Satoru se mit à rire, il pensa d'ailleurs au vieux, mais clairement, ce type là ne pouvait rien contre lui et il n'a d'ailleurs aucun respect pour l'ancêtre. "Ah ah ah ! Je n'ai pas de maître. J'espère que tu ne comptes pas être cette personne Gaara ? demande t-il simplement. Il n'a pas la moindre idée de la force de son interlocuteur, ni même de quoi il est capable, mais ça ne lui fait pas peur, au contraire, ça le rend totalement curieux et il trouve ça un brin existant.

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Une invitation ? Oh oui c'est certain. A force de voir Gaara et de l'entendre dire que quelqu'un le battra un jour avec cette assurance, il a bien comprit que son client sait ce battre. Alors oui, un jour, il aimerait voir ce dont il est capable, histoire de voir et de s'amuser un peu. Ici, il n'a pas vraiment de fléau redoutable à chasser, ce qui cause un certain ennuie à Satoru qui aimerait se défouler.

Par contre, il n'avait pas prévu que le roux le prenne au mot aujourd'hui. Il fit un truc étrange, du sable s'échappa de sa jarre, comme par magie, lévitant pour créer une forme humaine qui entourerait presque son client. Joli ! Ceci à l'air d'être une technique redoutable, il pourrait presque le prendre pour un exorciste à le voir faire. Dans son monde, il existe aussi diverse technique, mais il n'a jamais rien vu de tel. Ceci lui ferait presque penser à une invocation, un peu comme celle de Megumi. Bien qu'admiratif, Gojô hocha négativement la tête. Oui, il aimerait se battre, mais sa boutique risque d'en prendre un sacré coup. Il n'y a pas si longtemps que ça, cet endroit a subit une attaque de zombie qui avait tout ravagé, ceci lui avait prit plus d'une semaine pour tout nettoyer, car la cervelle de mort vivant, bon sang, c'est horrible à nettoyer, sa colle et sa tâche ! Sans oublier le désordre, les choses qui ont été cassé et sa vitrine brisée. Certes, il a réussi à obtenir un dédommagement de la mairie, mais il doute que deux catastrophe de suite puisse passer. "Je me ferais un plaisir de me mesurer à toi, mais pas ici. J'ai une boutique à faire tourner. L'endroit a déjà été envahie par des zombis, alors j'aimerais ne pas avoir à tout re-nettoyer et acheter de si tôt. Si on casse tout, comment je fais pour gagner ma vie, moi, hein ?" souligne t'il histoire de faire comprendre au rouquin qu'il peut ranger sa statue de sable pour le moment. En combat, Sato est du genre à y aller à fond et clairement ça peut faire des dégâts. Raison pour laquelle, il vaut mieux faire ça en terrain neutre, comme dans un champ, un parc, une forêt, bref un endroit ou personne d'extérieur ne risque d'être blessé et où rien ne sera détruit. "Toutefois, je note que tu es partant pour un combat ! Je t'assure que ça arrivera !" ajoute t'-il avec un large sourire.

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Par chance, Gaara était assez sage pour comprendre que Satoru ne voulait pas mettre sa boutique sans dessus-dessous. La voir presque réduite à rien lui avait suffit une fois. Ceci avait été un énorme boulot de tout nettoyer, ranger, remettre en état, réparer et même si la mairie avait une sorte de fond public pour aider les victimes de ce qu'il peut se passer en ville, celle-ci a des limites. Une attaque de zombis, ça passe, surtout que la police a fait un rapport. Une bagarre pour savoir "qui a la plus grosse", il doute que ceci puisse passer...

Visiblement, le rouquin fut interloqué par son histoire de zombis. Ben quoi, il n'en a jamais vu ? Dommage, c'est assez impressionnant, répugnant et nauséabond, bon sang, vous n'imaginez pas le nombre de bombe désodorisante qu'il a utilisé à l'intérieur du magasin pour faire disparaitre cette odeur tenace de cadavre en décomposition. "J'ai une tête à savoir ce qu'il sait passé ?"
répond t-il. Pour lui aussi, c'était une première de voir des créatures mortes-vivantes défoncer sa vitrine et essayer de bouffer son client et lui-même, une sale histoire tout ça. Gojô soupçonne que tout ceci soit la faute de Redfield, il ne voit que ça comme réponse logique, surtout que l'homme avait vraiment l'air de savoir à quoi il avait affaire, plutôt étrange, non ? "Ils sont arrivés ici, comme par magie, on fracassé ma vitrine et foutu un joyeux bordel à l'intérieur parce que ça vous nous manger... Pas terrible tout ça, n'est-ce pas ?" Le policier n'a jamais voulu lui en dire plus, une fois que son équipe est arrivée en renfort, les zombies ont été rapidement éliminé et cette attaque ne devint qu'un vieux souvenir. "Quand c'est arrivé, il y avait un policier dans la boutique, un certain Chris Redfield et il avait l'air d'en savoir beaucoup sur ces choses..." D'un coup, Sato était quelque peu soupçonneux et une idée idiote lui vint en tête, il se pencha un peu en avant, vers Gaara, par dessus son comptoir pour dire dans un murmure audible : "Ça te dis qu'on enquête sur ce type ? Et les zombis aussi ! On s'ennuie à mourir ici, ça pourrait être une bonne idée, puis tu m'as l'air d'être du genre à savoir te défendre, alors en cas d'attaque tu parviendras à te défendre seul, comme un grand !" Oui, c'est une belle idée à la con... Mais ça pourrait être amusant et ceci pourrait expliquer ce qu'il se passe en ville.

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Bien que le roux n'ait pas le même humour que lui, il parvenait quand même à se foutre ouvertement de la tête de Satoru, mais avec une froideur toute particulière. Franchement, il a une tête à tout savoir ? Enfin passons, par chance l'exorciste n'est pas du genre à s'offusquer pour si peu et vu comment il a tendance à embêter son client, c'est de bonne guerre.

Assez rapidement, il expliqua cette attaque de zombis et l'unique préoccupation de son client fut qu'il n'y ait pas eu d'enfant. Quoi ? C'est si important que ça les mômes ? Ces trucs ont quand même bousillés une partie de sa boutique, c'est important, non ? Il a du tout réparer, nettoyer et ranger et ce ne fut pas une tâche des plus faciles. Les gamins sont habitués à voir tout un tas de choses débiles et parfois horribles à la télévision et sur internet. Alors des monstres mangeurs de chair, est-ce que c'est plus terrifiant que tout le reste ? Il en doute. Ceci aurait pu être des braqueurs que ça reviendrait au même traumatisme pour des gosses. "On s'en fiche des gosses ! Et ma boutique, hein ? Pour une peu, je mettais la clef sous la porte moi !" s'amuse t'il à se plaindre envers Gaara. Franchement, il s'inquiète pour des personnes qui n'étaient pas là, à croire qu'il n'aime pas ce pauvre Gojô.

Visiblement, ignorant tout des zombis où presque, le jeune homme voulait plus de détail et sincèrement, Sato n'a rien d'un expert en mort vivant. Pour lui aussi, c'était une première fois. Si son monde est peuplé de fléaux, il n'a jamais vu de zombis. Ils sont aux mêmes titre que les vampires ou les loups garous, des créatures imaginaires qu'on retrouve dans la littérature et au cinéma, en rien des choses réelles qu'il aurait pu battre. "Parce que tu crois que je suis un expert ? Tu sais, d'où je viens, ces trucs là sont uniquement fictif. Faudrait plutôt demander à cet agent des STARS, c'est lui qui a l'air de bien les connaitre. A première vu, il ressemble à des humains... enfin, je devrais dire des humains morts, plus où moins frais, extrêmement puant et clairement dénué d'intelligence. Enfin, c'est ce que je constate de ce que j'ai pu voir. J'ajouterais qu'ils sont assez faible, mais en nombre, ils sont plutôt gênant. De ce que j'ai compris, leur point faible et leur tête ou leur cerveau. Je ne détiens pas plus d'informations que ça et ça colle à ce qu'on peut voir dans les films. Pour ce qui est de leur origine... je n'en ai strictement pas la moindre idée." Assez facilement, il aurait pu émettre des théories sur les origines des zombies, mais ça change assez souvent dans les films, ça peut être un virus, des êtres qui reviennent de l'Enfer ou autre... Comment peut-il savoir d'où vienne ces choses ici en ville ? C'est un mystère. "Peut-être qu'on devrait voir ce fameux Redfield, il pourra nous en dire surement plus. Il ne m'avait pas l'air surprit ou étonné de voir ces monstres. Un peu comme s'il avait l'habitude de ce battre contre ces trucs là..."

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Gaara pouvait bien être ce qu'il veut, ça ne faisait pas grand chose à Satoru. Kazegage ? C'est quoi ce truc ? Autant dire que ceci lui fait autant d'effet qu'une pichenette qu'on lui mettrait sur le nez. "Kazequoi ? C'est quoi ça encore ?" demande t'il même si au final, il se demande si c'est une bonne idée d'avoir posé la question. S'il lui donne la réponse, peut-être qu'il regrettera d'avoir demandé. Mais ce qu'il était, c'était ailleurs, pas ici, alors il n'a plus vraiment d'influence sur les autres. En tout cas, bien que ce qu'il avait dit ressembler à du Japonais, la traduction du mot n'avait pas tellement de sens pour lui "ombre du vent"... Ouais, ben tout ça est bizarre.

Gojô parla des zombis à la demande de Gaara, lui expliquant le peu de chose qu'il savait en les ayant combattu. Ce sont des ennemis qui ne parlent pas, alors difficile d'entamer avec eux une conversation pour savoir ce qu'ils veulent quand ils viennent. Vu leur réaction, il avait bien comprit, que ces choses étaient intéressés par la viande humaine, pas très réjouissant tout ça ! D'une certaine manière, il lui avait fait pensé à des fléaux créer à base d'humain, le genre de chose que Mahito faisait. Sauf que les humains n'avaient plus leur forme d'origine, mais étaient monstrueux. Poussé par leur créateur, il devait attaquer, mais dans le fond, ils ne demandaient qu'une chose et implorait les exorcistes de les tuer pour abréger leur souffrance. Ok, les zombis n'implore rien, donc ça reste un poil différent.

Visiblement les STARS semblait échapper au rouquin. "Oh, mais tu poses beaucoup trop de question ! Qu'est-ce j'en sais moi ? C'est l'unité de ce type, Chris Redfield... Après ce que ça veut dire... je sais pas moi ? Super Tueur De Zombis... Ah ben non, ça marche pas... Je sais pas !" dit-il en haussant les épaules. Seul le policier pourra leur répondre. "Eh quel puzzle, hein ! On peut essayer de se rendre dans la semaine au commissariat. Je pense qu'il doit être possible de prendre un rendez vous avec ce fameux agent Redfield et on pourra le harceler de question pour savoir tout ce qu'on veut ! Hey, avoues, ça va être sympa de torturer ce type avec plein de question !" s'amuse Satoru rien qu'à imagine la tête de son interlocuteur rien qu'avec une avalanche de question ! "J'imagine que tu as un numéro de téléphone ? Si tu me le passe, je te contact dès que j'ai un rendez-vous. Ah ! Et donnes moi aussi tes disponibilités, ça serait dommage que ça tombe pile à un moment ou tu ne pourrais ps venir !"

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Ainsi ce qu'il était avant, le Kazekage n'était autre que le chef du village. Voici un bien grand mot pour si peu. Bien sûr, à l'époque où vit Satoru, un village c'est un bled paumé à la campagne avec trois pèlerins dedans et surtout des vieux. Comment pourrait-il s'imaginer un village ninja, sa grandeur, sa puissance militaire et tout ce qu'il peut aller avec. Oui, il l'ignore, mais comment pourrait-il le savoir ? C'est simplement impossible. "Inutile d'essayer de te la péter avec moi maintenant que tu m'as dit ça, ce n'est pas pour autant que je vais faire une courbette quand tu viens dans mon magasin !" lance t-il avec humour, mais c'était la vérité dans le fond. Satoru n'a jamais été du genre à respecter la hiérarchie, le chef des exorcistes, il s'en fiche, il se moque de lui et lui parle mal. Mais que pourrait-il contre lui... c'est le plus fort !

Gaara lui donna son numéro de téléphone qu'il entra dans son portable histoire de ne pas le perdre pour l'appeler au moment venu. Ceci lui donne aussi l'idée de lui faire des blagues téléphoniques... Oh que ça serait marrant, il pourrait téléphoner en numéro masqué ou d'un autre appareil. Bon sang, il est presque certain qu'il va se tordre de rire. Enfin, ce n'est pas pour tout de suite. Avant, il faut voir ce fameux Redfield en espérant qu'il ait toutes les réponses. Le roux indiqua être disponible deux jours en semaine, ce qui convient à Sato qui pourra se libérer quand il le faut. "Parfait, je trouverais une disponibilité auprès de Chris Redfield un mardi ou mercredi. Je te tiendrais au courant pour ça !"

Son interlocuteur souleva un problème auquel il n'avait pas pensé tout de suite, le fait que Redfield pourrait ne pas vouloir répondre. Ça serait plutôt du genre ennuyeux ça... Gojô n'a rien contre maltraité quelqu'un un petit peu pour obtenir des infos, mais au beau milieu du commissariat, ça reste risqué et même si les flics ne lui font pas peur et qu'il pourrait réduire le poste de police en cendre, ça ne serait pas une bonne image de lui. Surtout qu'il n'a rien d'un tueur, mais si sa priorité n'est pas toujours de sauver les gens, mais d'éliminer les fléaux. Avant qu'il ne puisse émettre ce type d'idée, le rouquin parla d'interrogatoire forcé hors du lieu de travail de Chris. Voilà que l'exorciste s'imagine déjà avec une cagoule sur la tête pour kidnapper le policer en compagnie de son comparse pour l'emmener dans un lieu secret et lui faire cracher le morceau. On dirait bien que Gaara est plus fun qu'il ne veut le montrer. "Dis donc, c'est quoi ce genre d'idée rebelle ? Moi qui pensait que t'étais un cul serré qui ose même pas péter en public..." s'étonne t'il avec son air léger. Il était surpris mais d'une bonne manière, c'est le genre de chose que lui aurait pu proposer. "Déjà, allons le voir sur place, peut-être qu'il nous parlera et s'il ne veut pas... Je sais où l'emmener sans qu'il ne puisse s'enfuir !" Une extension de territoire et Redfield n'aura nul part pour fuir. D'un autre côté, son extension et si puissante qu'un simple humain pourrait peut-être en mourir... c'est à voir, mais c'est vraiment en ultime recours.

Son client lui parla de ces voisins et du fait que beaucoup de monde ont des terreurs nocturnes. Ce n'est pas le cas de Gojô que ce soit ici ou dans son monde d'origine. Pourtant avec le type de monstre qu'il a à affronter, il pourrait, mais il n'a jamais eu peur. "Eh bien, je dois dire que je ne sais pas si ça arrive dans mon quartier. Je dors comme un vrai bébé ! Tu penses que ces gens ont peur la nuit car ils ont déjà croisé la route des zombis qui ont attaqué mon magasin ?" demande Gojô. C'est vrai que ces visages décharnés, déformés et horribles pourraient faire peur à plus d'une personne. Mais en vrai, il ne voit pas vraiment ce qu'il y a de si terrifiante. Si on se met en sécurité, ils sont bien trop bête pour essayer de venir vous dévorer. D'après ce qu'il pense, les zombis sont bien moins dangereux que des fléaux.

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Ceci amusait terriblement Satoru d'avoir une certaine arrogance avec Gaara. Il faut dire qu'il n'y allait jamais de même morte avec ses commentaires. Et le fait que son client ait pu être une personne importante par le passé ne lui faisait ni chaud, ni froid. En même temps, quand on sait comment il traitait les ancêtres et le chef des exorcistes chez lui... difficile de l'imaginer faire une courbette devant quelqu'un qui aurait pu être roi. Défier l'autorité et faire ce qu'il fait, c'est son crédo. Son esprit est libre et ça ne risque pas de changer, mais à cause de ça, on peut parfois le détester ou ne pas aimer son arrogance.

Pour la suite, il ira donc essayer d'avoir un rendez-vous avec le chef des STARS au commissariat. Il espère que ça ne sera pas trop difficile, avec un peu de chance, ça se passera comme sur des roulettes. Ensuite, il n'aura qu'à prévenir son client préféré et aller rencontrer ce cher Redfield pour l'assaillir de questions en tout genre, voir même le torturer au besoin s'il refuse de parler. Autant dire que vu les pouvoirs de l'exorciste, ça peut être très difficile de ne pas craquer.

Le rouquin était presque sûr que la ville renfermait tout un tas de secrets, ça ne n'est pas faux. Comment sont-ils tous arrivés ici ? Satoru est censé habiter au Japon, c'est l'un des exorcistes de l'école de Tokyo pour tout dire. Et voilà que du jour au lendemain, il se retrouve dans une ville parfaitement inconnu dont personne ne connait le nom. Pire encore, il se passe des choses étranges comme des zombis qui viennent défoncer sa vitrine. Au départ, il n'avait même plus ses pouvoirs, pour dire à quel point ceci est incompréhensible. Par moment, il se demande si cette ville ne pourrait pas être une sorte d'extension du territoire géante, l’œuvre d'un fléaux extrêmement puissant. Hors à sa connaissance, ce type de fléaux, capable de faire ça à ce niveau là, ça n'existe pas. Pour maintenir une extension aussi longtemps, deux ans quand même, il faudrait une source de pouvoir énorme. Donc, il a écarté cette option depuis un petit moment. En parlant du maire, non, il ne l'avait jamais vu et il hocha la tête de manière négative pour le signifier. "J'ai déjà entendu des gens parler du maire, du fait que personne ne sait qui c'est. D'ailleurs, son nom n'est nulle part, c'est un peu comme si c'était un fantôme ou qu'il n'existait tout simplement pas. Un peu comme le nom de cette ville. On y vit, mais connais-tu son nom ?" Comme tout le monde, il doit l'ignorer. "J'ai l'impression, que personne ne vient du même endroit et je ne parle pas de pays explique t'il simplement. "C'est comme ci tout le monde vient d'une époque ou d'un monde différent. Par exemple, toi et moi, on est très différent et même si je ne connais pas ton passé, j'ai la sensation que nos mondes ne se ressemble pas." Pour le possesseur du pouvoir de l'infini et du sixième œil, ça semble être une évidence personne n'est issus du même univers dans cette ville et c'est vraiment très bizarre.

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En réalité, qui peut bien connaitre le nom de cette fichue ville ? Personne et c'est d'ailleurs très étrange que personne ne sache quel nom lui donner. En général, même un endroit un peu abandonné avec peu d'habitants à un nom. Sauf cette ville qui pourtant compte pas mal de monde. Un mystère de plus, tout comme l'arrivée mystère de tout le monde ici, sans savoir pourquoi, ni comment. Et le maire... là aussi, ce type semble être un véritable fantôme que personne ne connait, ni n'a jamais vu. Ceci commence a faire beaucoup, mais personne ne semble vraiment y faire attention. En même temps, avec tout ce qu'il se passe de bizarre, pas étonnant que connaitre le dirigeant de cette bourgade passe au second plan. "Dois-il nécessairement avoir quelqu'un aux commandes ? Si personne n'a vu le maire, n'a jamais entendu parler de lui... On peut supposer qu'il n'existe pas ! Mais on ne peut pas non plus ignorer la théorie qu'il puisse en avoir un ! Ah... tout ça tourne vraiment trop au délire du Chat de Schrödinger !" Ouais, c'est une expérience scientifique de physicien sur une théorie totalement fumeuse si on veut le dire ainsi sur la physique quantique.

En parlant du fait que personne ne venait du même endroit, Gaara parla de son propre monde, un monde de ninja avec des pouvoirs liés au chakra. Certes, le chakra reste connu dans son monde, mais c'est plus une sorte de science spirituelle chinoise à laquelle tout le monde ne croit pas forcément. "A vrai dire, mon monde ressemble beaucoup à celui-ci, à la différence qu'il y a des gens comme moi avec de l'énergie occulte et la capacité de voir ce qu'on appel des Fléaux. Des sortes de créatures naissant des émotions humaines. Ce sont des monstres qui n'ont rien de bien sympa. Seul les exorcistes, comme moi, sommes capables de les éliminer. Enfin, ça dépend de leur puissance." Pour le reste tout était identique, la technologie, la manière de construire des bâtiments, la manière de s'habiller... Et les personnes avec des pouvoirs étaient rares.

Si Gaara est si fort qu'il le dit, associé à Satoru, peut-être qu'ils parviendront à résoudre les mystères de cette ville. Enfin, ils ont beaucoup à faire, car il doute que ça soit si facile de trouver les réponses. Quant aux problèmes que ça peut leur attirer, ceci ne lui fait pas peur. Défier l'autorité n'a jamais effrayé Gojô, au contraire, c'est quelque chose qui a tendance à l'exciter et l'amuser. Qui sait... il pourrait y avoir un combat intéressant. En même temps, qui serait capable de pouvoir arrêter l'exorciste ? Sa puissance a toujours été phénoménale. A l'inverse des autres exorcistes, grâce à ces pouvoirs héréditaires, il possède une énergie occulte infinie ! De plus réussir à le blesser est compliqué vu qu'il a une sorte d'aura invisible permanente autour de lui qui repousse tout. Clairement, s'attaquer à Sato, c'est s'attaquer à un Titan ! La réflexion de Gaara le fit sourire, comme ça il veut le voir à l’œuvre ? "T'es vraiment sûr de vouloir voir ça ? Ça peut-être dévastateur !" Heureusement qu'il a un minimum de contrôle, sinon le monde pourrait finir en ruine facilement avec sa force. "Je te contact dès que j'obtiens ce rendez-vous avec l'agent Redfield !" Deux clients entrèrent, il devait donc c'en occuper et Gaara avait fini ces courses. Très bientôt, ils se verront de nouveau !