Détresse & ivresse ((Jackson+Felicia))

▿ Date de naissance : 21/06/1995

Détresse & ivresse

Felicia + Jackson

C’est une vie de vagabonde que tu vis au quotidien depuis ton arrivée sur l’île. Dépossédé de tes biens comme beaucoup de monde tu te devais de reprendre le cours de ta vie à zéro. Tu pourrais aisément réussir dans la vie, te trouver un job confortable, un petit appartement. Mais c’est le chemin classique de la vie. Et celui-ci n’est pas à ton goût. Après tout tu es une voleuse, fille d’un voleur. Ce n’est qu’un retour au source. T’as sue rapidement reprendre tes mauvaises habitudes. Les cambriolages, le frisson du risque. Mais il te manquait quelque chose : un véritable objectif.

En cours de ta vie la vengeance a souvent été ton principal moteur. Tu t’étais mise au sport de combat après ton agression. Tu avais fait des pieds et des mains pour rendre la vie de ton ex petit ami un enfer. Il a fini par t’avoir et t’as envoyé en prison, faisant grandir cette colère.

Mais dans ce monde où tu n’as pas retrouvé Peter. A qui peux-tu diriger cette colère ? La réponse est venue progressivement à toi : les hommes. Sans distinction. Tu les aimes pourtant, autant que tu les détestes. Ils sont devenus tes cibles. Les cambriolages ne te suffisaient plus. Il t’en fallait plus.

C’est la première fois que tu fais irruption dans cet appartement. Évidemment, tu prends toujours soin de te renseigner sur le propriétaire et ses habitudes. Tu avais attendu son départ pour entrer chez lui. Avant d’être la relève de Walter Hardy tu avais commencé par le bas de l’échelle. Et par là nous parlons de petits vols dans les magasins, mais aussi d’entrée par effraction. Femme au goût de luxe, tu choisissais avec soin tes cibles pour profiter à ton tour de leur confort. C’est ainsi que tu vis : en squattant chez la crème de la crème de l’île sans te faire prendre. Tu t’étais ouvert une bouteille. (il ne le remarquera pas) avant de t’installer dans le confort du canapé après cette rude journée. Dans ses moments-là, tu prends plaisir a faire le tour des lieux. A apprendre a connaître la personne de par la décoration, des biens qu’il s’y trouve. Est-ce que tu ne chaparderais pas quelques montres ? Tu ne vois pas le temps passé quand la porte de l’appartement s’ouvre. Tu t’empresses de récupérer ton sac. Tu n’avais pas prévu d’être violente ce soir mais tu n’allais pas avoir le choix pour sortir d’ici étant donné que sortir par la fenêtre t'étais impossible. Tu attrapes le premier objet à ta portée avant de fendre sur lui pour le frapper. Mais contre toute attente : c’est lui qui tombe sur toi. Et de nez, tu comprends très vite pourquoi. Ce n’est pas comme ça que tu avais imaginé ta soirée. C’est si inattendu que tu peines à réagir. Et de la peine, malgré qu’il soit un homme, tu en as un peu pour lui. « T’as trop forcé sur la bouteille mon chou » que tu dis dans un murmure alors que tu te redresse, l’aidant à faire de même. Mais qu’est-ce qui est entrain de t’arriver bon sang ?

(c) a m i t y

Black cat, nine lives. Short days, long nights. Livin' on the edge. Not afraid to die. Heart beat, real strong. But not for long. Better watch your step. Or you're gonna die.

▿ Date de naissance : 15/06/1994

Il faut dire que des habitudes, Jackson n'en avait plus trop depuis que son patron l'avait mis en arrêt pour qu'il se ressaisisse enfin mis à part sortir pour boire et boire pour sortir. Il fallait bien avoir un stock de bouteilles après tout ! C'était surprenant qu'il n'ait pas encore terminé à l'hôpital à forcer sur la bouteille comme ça. Mais bon, il imaginait que plus, il buvait et plus, il développait une tolérance, quelque chose comme ça. Jackson avait commencé tôt à picoler lorsque les choses n'allaient pas dans son sens, mais entre son adolescence et maintenant, il avait eu ses pouvoirs et s'alcooliser ne servait plus à rien. Il était presque content de les avoir perdus et de pouvoir s'enivrer à nouveau, au point de perdre totalement conscience, de sombrer si profond dans l'abime qu'il avait parfois l'impression qu'il ne se réveillerait jamais. Pourtant, il se réveille, toujours avec les mêmes cauchemars incessants qui le rendent fou.

Ce soir-là n'a rien de différent des autres, en tout cas pas pour lui, il est sorti pour picoler dans un bar au hasard, jusqu'à ce que le barman refuse de le servir, soi-disant parce qu'il est trop ivre ! La belle affaire, franchement ! Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire du moment qu'il payait ? Comme si tout le monde s'était légué contre lui pour l'empêcher de se détruire. Mais Jackson n'était pas si facile à sauver de lui-même, ça serait déjà fait depuis longtemps dans le cas contraire. Il revint donc chez lui de très mauvaise humeur et très alcoolisé, mais pas encore assez à ses yeux, et alors qu'il ouvre la porte, il est débord surpris en voyant quelque chose bouger, trébuche sur rien et tombe sur le quelque chose en question. C'est chaud, c'est mou et dure à la fois, ça fait du bruit... oh mon dieu, c'est une femme ! Il cligne des yeux alors qu'elle lui dit qu'il a trop forcé sur la bouteille.

- Hein ?

C'est tout ce qui est sorti de sa bouche, hébété, se demandant comment il peut tomber sur quelqu'un chez lui. À moins que...

- Ah putain, je me suis encore trompé de porte ?

Alors qu'ils sont maintenant relevés, il ne se souvient d'ailleurs pas quand il est revenu sur ses jambes, il secoue la tête et titube. Ça tourne un peu autour de lui. Il compte retourner vers la porte, mais s'arrête soudainement. Un doute s'insinue, ça ressemble quand même vachement à chez lui. Et pourquoi la porte s'est ouverte avec sa clé. Son regard se repose sur l'inconnue, circonspect.

- Dis-moi que t'es pas vraiment là.

Qui sait après tout, elle était peut-être une manifestation de son imagination ?

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