Parfois, il faut accepter de rêver [Marinette]

Cela faisait des années qu’il était là, loin de Paris et quelques moi qu’il avait plus ou moins pris son indépendance avec son propre appartement. Il s’en sortait plutôt bien, il fallait dire qu’il avait toujours été assez responsable. Cela faisait des année qu’il restait dans son coin, avec ses dessins, comme de part le passé. Cela faisait des années que ces dessins prenaient les traits de Marinette Dupain-Cheng… comme avant. Il l’admirait depuis tout ce temps de sembler se faire à la situation avec tellement de facilité… De se faire des amis et d’être toujours aussi rayonnante. Mais lui, il se disait qu’il valait mieux la laisser à cette nouvelle vie et à ne pas s’imposer à elle.

Ici, il n’avait pas Alix pour le taquiner et le conseiller… Ni même pour faire ses teintures dont elle avait toujours eut le secret. Il n’y avait plus non plus Marc… Il lui avait énormément manquer, mais avec le temps qui passait, il avait finit par se faire une raison et avec la distance, ses sentiments naissant pour son ami et partenaire s’était estompés… Pourtant, il revenait toujours à ses pensées, de temps à autre… Comme ce jour-là. Nathaniel était assis dans un coin, isolé de la foule des autres étudiants. Il broyait du noir. Voilà pourquoi il s’isolait encore plus que d’habitude, son carnet de croquis ouvert sur ses genoux. Dans celui-là, il n’y avait que des dessin privé… Beaucoup de souvenir et beaucoup de dessin de Marrinette aussi… Heureusement, personne d’autre que lui n’avait encore mis la main sur ce carnet depuis qu’il était ici.

Nathaniel laissa échapper un profond soupire avant de se prendre la tête entre les main. Non. Il n’arrivait pas à faire quoi que ce soit qu’il juge potable ce jour-là. Bien sûr, la journée de cours n’était pas tout à fait finie, mais il y avait peu de chance pour qu’il arrive quelque chose qui puisse lui remonter le moral. Il soupira encore une fois et laissa retomber ses main sur ses genoux et son carnet. Dans le même mouvement, ses cheveux reprirent leur place en revenant caché un de ses yeux. Il ferma les yeux, laissant le carnet ouvert sur ses genoux avec un dessin inachevé de leur ancien groupe d’amis et son crayon qui reposait sur le papier.

Derrière ses paupières closes, Nathaniel laissa ses souvenirs se déverser sans avoir vraiment conscience de ce qui l’entourait. C’était une mauvaise journée, mais cela passerait, ça passerait toujours… Il s’arrangerait juste pour manger un petit truc qui pourrait lui plaire a manger en rentrant dans son studio. Les avantages d’être majeurs, c’est que malgré la solitude, il n’avait pas de compte à rendre et pouvait organisé son emploi du temps comme bon lui semblait…

Nathaniel se laissait aller à ses pensées, ses souvenirs, sa nostalgie. Il s’était laissé gagner par ce sentiment de solitude quand son carnet lui échappa des mains. Hein ? Il ouvrit un œil, cacher derrière sa franche et reconnu aussitôt la silhouette à ses cotés. Marinette. Une seconde, il se détendit, elle, elle ne se moquerait pas de lui, il le savait… Puis, il repensa au nombre de croquis d’elle dans son carnet et déglutît. Heureusement, elle ne le feuilleta pas, préférant crier au point que toute la classe l’entende. Hum… il aurait préféré évité ça, mais bon, c’était Marinette, c’était un risque à courir avec sa spontanéité. Il laissa un sourire venir se poser sur ses lèvres, mais avant qu’il n’ait pu répondre ou même simplement ouvrir les yeux, elle commença à le secouer comme un prunier. Outch… Énergique, comme toujours, ça non plus ça ne changeait pas.

« Du calme Marinette ! Je ne dors pas… et je sais que c’est toi... »

C’était maladroit, ça pouvait être mal pris, comme il avait mal pris son aide de par le passé. Il ouvrit donc les yeux posant ses prunelles turquoise sur elle. Bien sûr qu’il savait que c’était elle et cela faisait des années qu’il le savait… Finalement, il ne l’avait jamais vraiment perdu de vue lui. Bon pas au point de connaître son emploi du temps par coeur – quoi que, ils avaient le même – ou ce genre de chose, mais quand même. Il la regarda un moment et, finalement, il leva la main et la tendit vers elle avant de lui demander :

« Tu me rend mon carnet, s’il te plais ? »

Après tout, elle était bien placée pour savoir à quel point c’était un sujet sensible pour lui, elle avait été là pendant son Akumatisation et Dessinateur. Il sourit intérieurement en pensant à l’ironie qu’il avait fait en choisissant ce nom pour ce profil Instagram. Il réalisa alors qu’il n’avait même pas pris la peine de la saluer… Il fallait dire qu’elle ne lui en avait pas laisser l’occasion. Il soupira doucement, puis, il haussa ensuit les épaules, le plus calmement du monde avant de reprendre la parole :

« Bonjour Marinette. »

Dit-il simplement. Il aurait voulu lui dire et lui dire qu’il était heureux de voir qu’elle l’avait finalement reconnu, mais il n’y parfin pas et doucement, son sourire s’estompa un peu pour un air un peu plus timide. Il ne savait même plus comment il pouvait agir maintenant. Il avait tellement pris l’habitude de la regarder de loin ces derniers temps. Ouais, c’était pour ainsi dire comme si il était complètement revenu en arrière, c’était plus fort que lui. Il secoua la tête pou chasser tout cela de son esprit, puis, quand il se rendit compte que des regard se tournaient vers lui, il remit un peu de son agressivité et leur lança clairement un regard qui les défiait de parler si ils avaient quelque chose à dire.

Peu à peu, ils reprirent leur activité… Oui… Il n’y avait rien à voir, ils n’était que deux vieux amis qui discutait, même si une ombras passa une seonde dans le regard turquoise à cette pensée, il ne dit rien de ce qu’il avait sur le coeur, laissant Marinette parler, après tout, c’était elle qui était venue à lui.

Nathaniel avait donc ouvert les yeux, faisant comprendre à son amie qu’il ne dormait pas et il lui avait rapidement demander de lui rendre son carnet à dessin. Il avait aussi tendu la main à la jeune femme pour qu’elle lui rende son bien. Il avait vu qu’elle n’avait pas vraiment eut le temps d’y jeter un œil. Finalement, elle le lui avait rendu et l’homme avait laissé un sourire se poser sur ses lèvres. Puis, finalement, elle l’avait salué avant de lui demander ce qu’il devenait et une lueur s’alluma dans son regard et il lui avait ensuite adressé un sourire plein de douceur avant qu’il ne prenne la parole :

« Tu ne m’avais vraiment pas reconnu alors ? Enfin, ce n’est pas grave. » Il rompit le contact visuel avant de reprendre « Et bien, je… J’ai pu avoir un studio dans lequel je vis seul maintenant. Mes études… et bien, tu les connais… Et pour ce qui est du reste... »

Ses joues se colorèrent d’un voile rosé alors qu’il allait parlé de la suite. Il savait qu’il y avait beaucoup de dessins d’elle tout de même.

« Tu sais que sans Marc, mes BD ont un scenario plus… » Il soupira « … creux… Mais j’ai peut-être trouvé quelqu’un qui va m’aider à ce niveau-là. Je poste certains de mes dessins sur Instagram et… de temps en temps on me passe des commandes, ça paye le loyer. »

Il n’avait pas vraiment envie de parler de sa famille d’accueil, surtout qu’il n’avait jamais vraiment chercher à se lié à elle. Enfin, il avait bien prévu de garder ça pour lui. Il s’amusait un peu de voir Marinette se mettre dans tout ses états. D’ailleurs, la métisse ne tarda pas à s’excuser de l’avoir secouer comme un prunier. Il sourit doucement avant de simplement lui répondre d’une voix un peu amusée :

« C’est rien, c’est tout simplement du Marinette tout cracher.  Et c’est quelque chose que j’ai toujours apprécier chez toi. »

Oui, il avait toujours aimer son naturel, même si elle était toujours un peu maladroite dans sa façon d’agir. Mais ce n’était pas bien grave. Elle lui avait aussi posé d’autres questions quand à sa présence ici, il avait donné des informations, mais il y avait probablement d’autres choses à dire.

« J-Je… Je suis arrivé en même temps que toi, il y a cinq ans… Mais c’est normal que tu n’ai rien remarqué, je me suis fait discret… J’ai quitté ma famille d’accueil maintenant et je vis dans mon propre studio… Euh… je sais pas trop comment répondre à ta curiosité autrement là... »

Et il avait passé tout ce temps à l’admirer de loin. Non, il ne pouvait pas vraiment dire ça comme ça. Et Nathaniel soupira doucement. Bien entendu, c’était quelque chose qu’il n’allait pas pouvoir lui dire… Pas maintenant à dire vrai…