Retrouvailles divines (PV Zeus Pantokrator)

▿ Date de naissance : 05/09/1971

Retrouvailles divines

Poséidon & Zeus

Poséidon marchait précipitamment dans les rues. Il ne pouvait pas y croire. C'était tellement inespéré. Tellement inattendu. Pendant 27 jours, il était seul. Il avait tout perdu en atterrissant ici. Tout, mêmes ses pouvoirs divins. L'eau lui échappait, les vagues ne l'écoutait plus. Il restait toujours en contact avec cet élément avec son travail d'océanologue qui lui était apparu comme une évidence, mais ce n'était plus pareil.

La cause de sa frénésie aujourd'hui était liée à son frère, Zeus. Le roi des dieux s'était volatilisé en 2019, laissant l'Olympe dans un grand désarroi et sans dirigeant. Poséidon a repris le flambeau, désigné par les dieux. Et depuis, il n'avait plus eu de nouvelles de son frère, que ce soit dans le monde de l'Olympe ou dans cette maudite ville. On pouvait donc comprendre son état de choc quand il avait entendu un passant prononcer le nom de son frère disparu.

À vrai dire, le dieu de la mer avait littéralement bondi sur le pauvre passant qui s'était retrouvé au sol en un éclair. Poséidon lui avait alors exigé de lui des informations sur cet homme qu'il nommait, Zeus. La victime apeurée, avait donné les informations qu'il détenait sur le roi des dieux.

Zeus était une petite célébrité dans cette ville. Soirées mondaines, richesse, popularité, tout le tralala des grands hommes d'affaires. Effectivement, le roi des dieux avait fondé une société de holding nommée «Thunderbolt». Le passant fut même en état d'indiquer la direction du siège de l'entreprise à Poséidon. Une intervention de la police interrompit leur petit "entretien" et après une petite visite au commissariat, le dieu de la mer est finalement relâché suite à la demande de la victime.

Voilà pourquoi Poséidon marchait avec une telle ferveur dans les rues passantes de Baker Street Avenue. Il suivait la direction que lui avait indiqué le passant, il lui avait dis qu'il ne pouvait pas la rater. Et effectivement, il arrive bien vite devant un immense bâtiment ultra-moderne. Thunderbolt, bien un nom que pourrait imaginer Zeus.

Le rythme cardiaque de Poséidon s'accélère quelque peu alors qu'il se rapproche de l'entrée de la bâtisse. Allait-il enfin retrouver son frère ? Il passe le pas de la porte et s'engouffre dans un ascenseur. Un employé est à l'intérieur avec lui. Le dieu de la mer lui demande l'étage où se trouve le bureau du dirigeant de la société, et écrase le bouton désigné par l'employé. Les portes se ferment et l'ascenseur monte lentement. Poséidon a l'impression que son ascension dure des années. Il commençait véritablement à paniquer. Va-t-il le reconnaître du premier coup d'œil ? Va-t-il même le trouver ? Et si il s'était trompé ? Et si le passant avait menti ? Et si...

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent enfin.

(c) christmastown (code) | (c) pseudo (gifs)

▿ Date de naissance : 22/02/1972

Retrouvailles divines

@Zeus Pantokrator x @Poséidon Pantokrator

Assis derrière le vaste bureau d'acajou qui dominait le dernier étage de la tour Thunderbolt, je contemplais les nuages qui dansaient au-dehors, éparpillant leur éclat argenté sur la cité qui s'étendait à mes pieds. La pièce, baignée dans une lumière douce, était le théâtre de mes réflexions, tandis que mon esprit vagabondait entre le passé immortel et le présent éphémère. Cinq années s'étaient écoulées depuis que mes pieds foulèrent cette terre sous une forme humaine, dépouillé de mon essence divine, un exil involontaire de l'Olympe. La lune rouge, dans son caprice céleste, avait daigné me rendre mes pouvoirs, un à un, dans une étreinte sibylline avec la mortalité.

Dans les premiers temps de ma présence dans cette ville, je m’étais retrouvé quelque peu impressionné par ce que les mortels avaient réalisé comme progrès techniques et technologiques depuis les temps antiques. Dans l’ancien monde, après Périclès et Socrate, les grands progrès avaient souvent concerné les mathématiques et des hypothèses que les humains ne pouvaient vérifier, faute de moyens… quelques siècles plus tard, c’était chose faite.
Ces nouveautés m’avaient alors intéressé. Je m’étais procuré des objets modernes, je m’étais amusé à découvrir la technologie humaine… et puis, surtout, je m’étais adapté. Dans ce monde, la puissance et le pouvoir reposaient sur l’argent. Quelque chose qui ne signifiait rien sur l’Olympe mais qui, ici, voulait tout dire. Il était important d’en avoir… et j’en avais. J’en avais toujours plus grâce à cet empire financier que j’avais bâti et qui, désormais, avait fait de moi l’une des personnalités riches, influentes et courtisées de l’île.

A présent debout devant la large baie vitrée de mon bureau, je contemplais la ville qui s'étendait à mes pieds. Le crépuscule jetait ses derniers feux, colorant le ciel d'un rouge ardent qui rappelait celui de la lune sous laquelle j'avais retrouvé mes pouvoirs. Mon empire terrestre, Thunderbolt, s'étendait bien au-delà de cette simple vue, influençant discrètement le monde, comme je l'avais fait jadis depuis l'Olympe.

J'avais senti sa présence avant même que les portes ne s'ouvrent. Poséidon, mon frère, celui avec qui j'avais partagé tant de batailles, de querelles, mais aussi d'inoubliables moments de fraternité. Je me retournai lentement, l'accueillant d'un sourire qui se voulait à la fois rassurant et empreint de la gravité de notre situation.

Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, elles révélèrent un espace vaste et luxueusement aménagé, baigné d'une lumière douce qui semblait danser sur les surfaces polies du marbre et de l'acier. Je me tenais là, au centre de mon bureau, contemplant la ville à travers les immenses baies vitrées qui m'offraient un panorama sans égal. Mon regard, perçant et serein, se détacha de l'horizon pour se poser sur la silhouette qui venait de pénétrer mon sanctuaire. Un sourire énigmatique se dessina sur mes lèvres.

« Poséidon » murmurais-je de cette voix qui avait le pouvoir de faire trembler les cieux et d'apaiser les tempêtes.

Il était là, debout, semblant un peu perdu, un frère que je n'avais pas vu depuis des âges, un dieu privé de son royaume aquatique. Ses yeux trahissaient une tempête d'émotions : surprise, soulagement, peut-être même un soupçon de réticence. Il n'avait pas changé, je le devinais toujours aussi impétueux, aussi indomptable que l'océan qu'il avait gouverné.

« Te voilà donc, mon frère, errant dans ce monde moderne, loin de l'écume de tes vagues... »

Je m'avançais vers lui, mes pas résonnant avec autorité sur le sol.
« Viens donc t’asseoir, mon frère. Je vais nous faire servir quelque chose à boire. »

...

(c) princessecapricieuse

▿ Date de naissance : 05/09/1971

Retrouvailles divines

Poséidon & Zeus

Les portes s'étaient ouvertes.

Devant lui, un long couloir richement décoré avec des objets de luxe et de marque. Dans cette symphonie d'argent, Poséidon, lui, était quelque peu perdu. Il voyait une porte au fond de ce couloir. Une porte magnifiquement ouvragée.

Le cœur de Poséidon battait encore plus fort. Zeus était-il vraiment derrière cette porte ? L'attendait-il ? Allait-il accepter de le laisser entrer ? Voulait-il même le voir ? Le doute submergeait le dieu de la mer comme une vague glaçante et pétrifiante qui entravait ses mouvements. Il avait une soudain envie de faire demi-tour.

Mais autre chose aussi, comme une petite voix au fond de lui, comme une petite bourrasque, le poussait à avancer dans ce couloir, jusqu'à la porte. Il actionna la poignée, et la porte s'ouvrit.

Un magnifique bureau. Spacieux, luxueux, décoré avec goût. Par ci par là, des bibelots inestimables garnissaient la pièce, baignée de la douce lumière du soleil entamant sa descente, visible depuis la large baie vitrée qui englobait, de par la vue qu'elle offrait, une grande partie de la ville.

Mais Poséidon n'avait que faire du somptueux décor qui s'étalait devant lui, car il restait figé, les yeux presque rempli de larmes (après tout, il fallait bien qu'il conserve sa dignité de dieu) sur la personne présente dans ce bureau, dont la silhouette était éclairée par la lueur du crépuscule. Il n'avait pas changé, à part peut-être un peu la barbe. Il gardait sa prestance et son charisme naturel. Le directeur de Thunderbolt murmura :

«Poséidon»

Le dieu de la mer n'en menait pas large. Une multitude d'émotions explosaient en lui, comme si elles attendaient toutes l'instant où elles pourraient revoir Zeus. La surprise, de revoir son frère après tout ce temps. Le soulagement, enfin il pourrait avoir des réponses à ses questions. Mais en même temps, un soudain stress. Comment l'ancien roi des dieux allait-il encaisser la nouvelle de la destinée de l'Olympe ? Leur relation sera-t-elle intacte ?

« Te voilà donc, mon frère, errant dans ce monde moderne, loin de l'écume de tes vagues... »

Poséidon n'eut pas la force de lui répondre, encore perdu dans ses pensées tourbillonnantes. Zeus s'approcha de lui :

« Viens donc t’asseoir, mon frère. Je vais nous faire servir quelque chose à boire. »

Le dieu de la mer accepta volontiers et les deux frères s'installèrent autour le bureau directorial. Poséidon retrouva enfin l'usage de la parole :

«Zeus, je...ouah. Cela fait tellement longtemps que j'attends ce moment. Tu sais, après ton...départ, ça a été très difficile pour nous. L'Olympe avait besoin d'un nouveau roi, alors...»

Le dieu de la mer se lança alors dans le récit des évènements après la disparition de Zeus. Il voulait le faire maintenant, rapidement, pour pouvoir être tranquille après. Et aussi peut-être parce qu'il craignait la réaction de son frère...un peu

(c) christmastown (code) | (c) pseudo (gifs)

▿ Date de naissance : 22/02/1972

Retrouvailles divines

@Zeus Pantokrator x @Poséidon Pantokrator

Un silence pesait sur la pièce, brisé seulement par le clapotis des vagues imaginaires que le regard de Poséidon, perdu dans le vide, semblait évoquer. Son récit, teinté d'amertume et de regret, avait ravivé en moi des souvenirs douloureux, l'exil forcé de l'Olympe, la perte de mon trône et de ma puissance divine.
Je fis apporter des boissons, en pressant sur un simple bouton, puis, une fois servi, je levai mon verre de scotch, un liquide ambré qui reflétait les lueurs du crépuscule, et bus une gorgée, savourant la chaleur qui embrasait ma gorge. Un geste banal, presque humain, qui me rappelait la fragilité de mon existence actuelle.

« L'Olympe... » murmurai-je, le mot résonnant dans le silence de la pièce. « Un royaume sans roi, une symphonie sans chef d'orchestre. »

Je fixai Poséidon, mes yeux scrutant les profondeurs des siens, à la recherche d'une vérité que je redoutais de découvrir.
« Et toi, Poséidon, quel rôle as-tu joué dans cette tragédie ? As-tu lutté pour maintenir l'ordre et la paix, ou as-tu succombé à l'ambition et convoité le trône qui m'appartenait ? Comment as-tu ressenti les choses ? »

Ma question, cinglante et directe, était un écho de la colère qui grondait en moi. La trahison, la jalousie, ces fléaux qui avaient toujours rongé les liens entre les dieux, menaçaient de consumer à nouveau notre fraternité.
Je me sentais tiraillé entre deux sentiments contradictoires. D'un côté, la nostalgie des temps anciens, du pouvoir absolu que j'exerçais sur l'Olympe et sur le monde. De l'autre, la fascination pour cette existence humaine, si frêle et pourtant si intense, que je vivais depuis cinq années.

« As-tu trouvé la satisfaction que tu cherchais, Poséidon ? » poursuivis-je, ma voix teintée d'ironie. « Le trône de l'Olympe est-il à la hauteur de tes ambitions ? »

Je me levai, mon regard balayant la pièce opulente qui symbolisait ma nouvelle puissance.
« Car moi, Poséidon, j'ai trouvé ma place dans ce monde. J'ai appris à apprécier la complexité des mortels, leur ingéniosité, leur courage face à l'adversité. »

Un silence tendu s'installa, le poids de nos paroles pesant sur l'atmosphère. Je savais que Poséidon attendait ma réponse, une réponse qui déterminerait l'avenir de notre relation.
« L'Olympe est peut-être tombé, » dis-je enfin, ma voix grave et solennelle. « Mais les liens qui nous unissent, en tant que frères, en tant que dieux, ne peuvent être brisés. »

Je me dirigeai vers lui, lui tendant la main.
« Laisse-moi te guider dans ce nouveau monde, Poséidon. Ensemble, nous pouvons retrouver une certaine grandeur, même loin du trône de l'Olympe. »

Un frisson me parcourut, un mélange d'espoir et d'incertitude. L'avenir était incertain, mais une chose était sûre : la fraternité, même brisée, pouvait renaître de ses cendres.

« Je ne veux pas que les histoires de l’Olympe viennent ternir nos retrouvailles, mon frère. Je préfère penser que tu as fait pour le mieux et que tu as tout fait pour limiter les dégâts et éviter que notre aîné ne provoque la ruine de l’Olympe. »

Car Poséidon comme roi des dieux intérimaire, cela me semblait un moindre mal par rapport à ce que cela aurait été que de placer Hadès dans ce rôle !
« Je suis heureux de te retrouver, Poséidon. Tu es ici, tu es en vie. C’est le plus important. »

...

(c) princessecapricieuse

▿ Date de naissance : 05/09/1971

Retrouvailles divines

Poséidon & Zeus

Poséidon venait de terminer son récit. Il avait décrit conscience chaque événement s'étant déroulé après la disparition de Zeus. Une fois son monologue terminé, un silence pesant planait dans le bureau. Zeus rompit l'atmosphère tendue en faisant monter des boissons pour lui et son frère. Le dieu de la mer ne toucha pas au verre que l'ancien roi des dieux venait de poser devant lui. Il regardait fixement le liquide ambré, avant de fixer son frère, redoutant sa réaction.

«L'Olympe...un royaume sans roi, une symphonie sans chef d'orchestre.»

Zeus fixa à son tour Poséidon, le regardant dans le blanc des yeux. Le dieu de la mer avait un mauvais pressentiment.

«Et toi, Poséidon, quel rôle as-tu joué dans cette tragédie ? As-tu lutté pour maintenir l'ordre et la paix, ou as-tu succombé à l'ambition et convoité le trône qui m'appartenait ? Comment as-tu ressenti les choses ?»

«Écoute, Zeus. Je...je n'ai pas revendiquer le trône, ce sont les autres dieux qui ont décidé entre Hadès et moi. Sans véritablement nous demander notre avis, par ailleurs. Mais, avec tout le respect que je dois à notre frère, je pense que j'étais apte à mieux gouverner que lui, ne serait-ce que par les choix que j'ai fait. Et sache également que pendant toutes ces années, je n'ai pas tenté de détruire voire même d'altérer ce que tu avais mis en place. Je pense que tous les dieux...ou du moins, moi, espéraient que tu reviennes, pour continuer à nous guider comme tu l'avais si bien fait auparavant. Je n'ai rien changé, pas même instaurer la moindre loi. Je n'étais que le représentant, tu comprends ? Et j'étais aussi, d'un certain côté, le bouc émissaire, le responsable, comme il en faut dans les moments de doutes, quand les choses ont...dégénéré...
Mon rôle m'a affligé tout le long de mon court régne. Il ne m'apportait rien de bon, rien de ce que j'avais besoin. Tu comprends ? Je ne suis pas fait pour ça. Et j'avoue que...plus le temps passe, plus cette lune rouge et cette ville me paraisse une bénédiction. Notre monde est mort, Zeus. Je ne sais pas ce qui est arrivé aux dieux restants. Mais ce que je sais, maintenant, c'est que nous avons une nouvelle chance, une nouvelle chance pour tout oublier, pour réparer, pour changer, pour...recommencer.»

Est-ce que Poséidon avait plus parler pour lui que pour Zeus ? Assurément. Il était clair qu'en prononçant ses paroles, il tentais surtout de se convaincre lui.

«Je ne veux pas que les histoires de l’Olympe viennent ternir nos retrouvailles, mon frère. Je préfère penser que tu as fait pour le mieux et que tu as tout fait pour limiter les dégâts et éviter que notre aîné ne provoque la ruine de l’Olympe.»

Le dieu de la mer était rassuré par la réaction de son frère. Il était ravi que leur relation puisse se réparer.

«Je suis heureux de te retrouver, Poséidon. Tu es ici, tu es en vie. C’est le plus important.»

Poséidon s'approcha de son frère et le prit dans ses bras. C'était la première fois qu'il faisait ça de sa vie. Mais il sentait que cette nouvelle vie serait remplie de premières fois. Après un petit moment, le dieu de la mer relâcha son frère.

«Désolé, c'était peut-être un peu brutal....
Tu, tu as des nouvelles des autres dieux sinon ?»

(c) christmastown (code) | (c) pseudo (gifs)

▿ Date de naissance : 22/02/1972

Retrouvailles divines

@Zeus Pantokrator x @Poséidon Pantokrator

Au cœur de cette nouvelle ère, loin des hauteurs éthérées de l'Olympe, j'avais trouvé refuge dans une demeure où les murmures du passé résonnaient moins douloureusement. Poséidon, mon frère, face à moi, semblait porter l'entière lourdeur des siècles sur ses épaules. Son récit, mêlant nostalgie et regret, était une fresque vivante des tourments qui avaient suivi mon départ.

Le silence entre nous était un voile épais, chargé d'histoires non dites et de vérités oubliées. Lui, le maître des océans, avait tenu l'Olympe en mon absence, équilibrant entre ses mains le fragile destin des dieux. Son regard, empreint d'une mélancolie profonde, semblait chercher en moi les réponses qu'il n'avait pu trouver dans les abysses de son royaume.

« Poséidon, mon frère, ton fardeau fut grand, » commençai-je, ma voix teintée d'une certaine gravité. « Mais ton cœur, aussi vaste que les océans, a su préserver l'équilibre dans l'attente de jours meilleurs. »

Ne valait-il mieux pas voir les choses sous cet angle ? Mon départ de l’Olympe avait dû causer un certain chaos… mais mon frère avait fait en sorte que les choses ne deviennent pas un désordre complet.

Je me levais, parcourant du regard les œuvres d’art que je collectionnais, telles des reliques de notre gloire passée, éparpillées dans la pièce telle une constellation de souvenirs.
« Les dieux, tout comme les hommes, sont sujets aux caprices du destin. Notre départ de l'Olympe n'était qu'un prélude à une nouvelle voie que nous devons maintenant suivre ensemble. »

Devait-on voir cela comme la chute des dieux ? Nous n’étions pas morts, nous n’avions pas disparu… Nous avions changé de vie, changé de monde. Voilà tout.

Poséidon m'écoutait, son visage éclairé par les rayons du soleil qui traversaient mes fenêtres, comme si chaque mot que je prononçais était une lueur d'espoir dans l'obscurité qui avait enveloppé son âme.
« L'Olympe, dans son infinie sagesse, nous offre une seconde chance, non pas pour régner, mais pour comprendre la valeur de notre immortalité au sein de ce monde nouveau. Du moins, c’est ma vision des choses. »

Je m'approchais de lui, posant une main fraternelle sur son épaule.
« Notre passé, aussi tumultueux soit-il, est le socle sur lequel nous bâtirons notre avenir. Ensemble, nous serons les architectes d'un nouvel Olympe, non pas dans les cieux, mais dans le cœur des hommes, où réside la véritable immortalité. »

Poséidon, levant enfin son verre, semblait prêt à embrasser ce nouveau destin.
« Alors, trinquons, non pas à la mémoire de ce qui fut, mais à la promesse de ce qui sera. »

Notre entente scellée par les échos d'un passé révolu, nous nous tournâmes vers l'avenir, conscients que les défis seraient nombreux, mais animés par une volonté indéfectible de les surmonter.
« Que nos actions résonnent comme un hymne à la vie, Poséidon. Que chaque tempête que nous affronterons soit le témoignage de notre indomptable esprit. »

L’étreinte dans les bras de mon frère fut une surprise, certes, mais quand j’étais arrivé sur cette île, moi aussi j’avais adopté certains comportements humains. C’était sans doute normal… La surprise et l’étreinte passées, j’eus un léger sourire. Jamais ce câlin ne tomberait dans l’oubli. Nos retrouvailles étaient un événements à graver dans le marbre blanc le plus pur, pour que son souvenir perdure pour les siècles à venir.

« J’ai eu la chance de retrouver ma fille, Artemis. J’ai croisé Hadès, aussi, ainsi que Perséphone… mais j’ignore si nous sommes nombreux dans ce monde. Je n’ai pas revu Hadès ni Perséphone depuis un moment… »

Ce qui semblait vouloir dire que notre présence ici n’était pas forcément éternelle…

...

(c) princessecapricieuse

▿ Date de naissance : 05/09/1971

Retrouvailles divines

Poséidon & Zeus

Poséidon regardait son frère, qui le fixa à son tour.

«Poséidon, mon frère, ton fardeau fut grand, mais ton cœur, aussi vaste que les océans, a su préserver l'équilibre dans l'attente de jours meilleurs.»

«Oui, ça n'a pas tout le temps était facile...Mais j'ai fait de mon mieux.»

Zeus partit plus loin dans la pièce pour observer des bibelots, pendant que Poséidon se demandait quels autres dieux auraient pu également atterrir ici...

«Les dieux, tout comme les hommes, sont sujets aux caprices du destin. Notre départ de l'Olympe n'était qu'un prélude à une nouvelle voie que nous devons maintenant suivre ensemble.»

Cette phrase donna un frisson dans le dos au dieu de la mer, qui s'était l'importance de cette déclaration. L'ère de l'Olympe et de la facilité était révolue, place à la dure vie de mortel.

«L'Olympe, dans son infinie sagesse, nous offre une seconde chance, non pas pour régner, mais pour comprendre la valeur de notre immortalité au sein de ce monde nouveau. Du moins, c’est ma vision des choses.»

Poséidon partageait ce nouveau point de vue avec son frère, et ce dernier lui posa une main sur l'épaule.

«Notre passé, aussi tumultueux soit-il, est le socle sur lequel nous bâtirons notre avenir. Ensemble, nous serons les architectes d'un nouvel Olympe, non pas dans les cieux, mais dans le cœur des hommes, où réside la véritable immortalité. Alors, trinquons, non pas à la mémoire de ce qui fut, mais à la promesse de ce qui sera.»

Les deux frères firent tinter leurs verres en les cognant, et burent à ce nouveau départ, qui leur permettrai de découvrir tant de nouvelles choses !

«Que nos actions résonnent comme un hymne à la vie, Poséidon. Que chaque tempête que nous affronterons soit le témoignage de notre indomptable esprit.»

Zeus remit sur la table la question des autres dieux.

«J’ai eu la chance de retrouver ma fille, Artemis. J’ai croisé Hadès, aussi, ainsi que Perséphone… mais j’ignore si nous sommes nombreux dans ce monde. Je n’ai pas revu Hadès ni Perséphone depuis un moment…»

«Hadès ? Comment va-t-il ? Oh, et puis Artémis, ma nièce ! Tu sais où elle est ? Ça me ferait un bien fou de la revoir ! Tu sais quelque chose d'autre ?»

Le dieu de la mer posa de nombreuses questions à Zeus sans cacher sa curiosité. Il voulait tellement en savoir plus sur les autres dieux...

(c) christmastown (code) | (c) pseudo (gifs)

▿ Date de naissance : 22/02/1972

Retrouvailles divines

@Zeus Pantokrator x @Poséidon Pantokrator

Au crépuscule d'un jour où le soleil semblait se fondre avec l'horizon, un frisson parcourait les cimes des arbres, comme si la nature elle-même retenait son souffle devant le tableau qui se déroulait sous ses yeux. J'étais là, Zeus, l'ancien souverain de l'Olympe, désormais enraciné dans cet âge moderne, témoin d'une civilisation qui avait oublié nos noms et nos exploits. Assis dans un jardin aux multiples essences, entouré des vestiges de notre gloire passée, je méditais sur notre destinée.

Poséidon, mon frère, était à mes côtés, son esprit visiblement troublé par le poids des âges et la nostalgie d'une époque révolue. Sa voix, empreinte d'une profonde mélancolie, s'élevait par intermittence, rompant le silence sacré de notre sanctuaire.
Sa curiosité, éveillée par le désir de renouer avec nos anciens liens, résonnait dans l'air chargé de souvenirs.
Je pris une profonde inspiration, laissant les parfums de la terre natale envahir mes sens, avant de lui répondre.

« Mon frère, le monde a tant changé depuis notre époque dorée sur l'Olympe. Nos frères et sœurs divins se sont dispersés, cherchant refuge ou divertissement parmi les mortels. Artémis vagabonde dans les forêts vierges de ce monde, libre et indomptable, elle a rassemblé autour d’elles des jeunes femmes tout aussi fortes qu’elle pour lutter contre le mal, tandis qu'Hadès.. » Ma voix s'estompait, reflétant l'incertitude de nos connaissances sur le sort de certains d'entre nous. « notre frère s’est manifesté à moi lors d’une nuit où des créatures étranges sortaient de la brume pour se battre… Il n’avait pas retrouvé ses pouvoirs ni sa puissance, mais il n’a pas apprécié que je sois celui qui l’a protégé cette nuit-là… Tu sais comme il peut avoir de la fierté mal placée… Je ne l’ai pas revu depuis. »

Valait-il vraiment la peine que l’on se pose la question ? Je n’en étais pas sûr. Hadès m’avait montré qu’il était toujours aussi borné et frustré, que toutes mes tentatives pour lui montrer qu’il avait sa place à nos côtés étaient vaines…

« Quant à notre place dans ce nouveau panthéon, n'est-elle pas ici, parmi ces êtres que nous avons autrefois gouvernés ? » J'ouvris les bras, embrassant l'étendue de notre domaine, une terre où l'écho de l'Olympe résonnait encore, bien que d'une manière différente. « Nous sommes désormais les gardiens de ces âmes, leur offrant notre sagesse ancestrale dans un monde qui, bien qu'éloigné du nôtre, a toujours besoin de guides. »

Un sourire fugace traversa mon visage tandis que je me levais, contemplant le paysage où la lumière du jour s'estompait lentement.
« Regarde autour de toi, Poséidon. Nos champs de bataille ont changé, mais la guerre pour l'influence sur le cœur des hommes demeure. Ne devrions-nous pas, alors, nous réjouir de cette nouvelle ère ? Une ère où, même dépourvus de notre puissance d'antan, nous pouvons encore modeler le destin. » Je marquais une pause, laissant mes paroles s'imprégner dans l'esprit de mon frère, avant de continuer. « Les mortels ont érigé de nouvelles cités, des tours qui grattent le ciel, et dans ces méandres d'acier et de verre, nous trouvons notre nouvelle Olympe. Une Olympe non pas bâtie de nos mains, mais façonnée par notre influence discrète. »

J’avais toujours en moi cette ferveur qui me poussait à vouloir protéger les mortels, veiller sur eux et leur apporter ce qui pouvait l’être.
« Nous devons embrasser ce monde, mon frère, en tant que protecteurs et mentors. La force des vagues et la fureur des tempêtes demeurent en toi. Ensemble, explorons ces nouvelles contrées, découvrant les mystères qui s'y cachent et guidant ces âmes perdues vers un havre de sagesse et de connaissance. »

Je terminais mon discours, un mélange de défi et d'espoir teintant mes mots. La nuit était tombée, enveloppant notre sanctuaire d'un voile de mystère et de potentiel infini. Le temps était venu pour nous, les derniers vestiges de l'Olympe, de forger notre place dans ce monde moderne, une épopée qui ne demandait qu'à être écrite.

...

(c) princessecapricieuse

▿ Date de naissance : 05/09/1971

Retrouvailles divines

Poséidon & Zeus

«Notre frère s’est manifesté à moi lors d’une nuit où des créatures étranges sortaient de la brume pour se battre… Il n’avait pas retrouvé ses pouvoirs ni sa puissance, mais il n’a pas apprécié que je sois celui qui l’a protégé cette nuit-là… Tu sais comme il peut avoir de la fierté mal placée… Je ne l’ai pas revu depuis.»

Poséidon ne savait pas quoi en penser. Il avait secrètement espéré qu'Hadès n'accède pas au trône, et qu'ainsi l'Olympe se porte un peu mieux. Il ne doutait pas que le dieu de la mort aurait profiter de sa couronne pour imposer un règne tyrannique aux habitants de l'Olympe et les éloigner encore plus les uns des autres.

«Quant à notre place dans ce nouveau panthéon, n'est-elle pas ici, parmi ces êtres que nous avons autrefois gouvernés ?»

Son frère désigna d'une manière théâtrale la grande étendue urbaine qu'on pouvait voir de la gigantesque baie vitrée de son bureau. Poséidon l'écoutait, trouvant un certain plaisir à découvrir petit à petit le point de vue de Zeus.

«Nous sommes désormais les gardiens de ces âmes, leur offrant notre sagesse ancestrale dans un monde qui, bien qu'éloigné du nôtre, a toujours besoin de guides.»

«Je t'avoue que pour l'instant, j'ai des fois plus besoin d'un guide que d'en être un. En particulier avec cette... technologie.»

Un sourire passa sur les lèvres du dieu de la mer en pensant à cette...chose qu'il n'arrivait pas à maîtriser. Il se demandait si son frère avait connu ce même problème à ses débuts ici.

«Regarde autour de toi, Poséidon. Nos champs de bataille ont changé, mais la guerre pour l'influence sur le cœur des hommes demeure. Ne devrions-nous pas, alors, nous réjouir de cette nouvelle ère ? Une ère où, même dépourvus de notre puissance d'antan, nous pouvons encore modeler le destin.»

L'influence. Voilà en quelque sorte la véritable puissance des dieux. Bien plus que leurs pouvoirs, c'est tout d'abord le fait que leur peuple les vénère qui définit leur importance. Et c'est, apparemment, l'arrêt de cette influence, du moins au mont Olympe, qui causera leur perte. Et dans ce monde, Poséidon pouvait-il encore influencer ? Pouvait-il encore être "puissant" ?

«Les mortels ont érigé de nouvelles cités, des tours qui grattent le ciel, et dans ces méandres d'acier et de verre, nous trouvons notre nouvelle Olympe. Une Olympe non pas bâtie de nos mains, mais façonnée par notre influence discrète.»

Zeus disait sûrement vrai. Voilà leur nouvelle Olympe. Mais une question tiraillait encore Poséidon.

«Mais Zeus, retrouverons-nous vraiment nos pouvoirs d'avant. Enfin je veux dire...retrouverais-je, moi, ma puissance d'antan ? Tu l'as bien dit, le vrai pouvoir des dieux réside dans leur influence. Mais moi, qui n'a plus ni influence, ni pouvoirs, qui suis juste un...mortel. Suis-je vraiment encore un dieu ?»

«Nous devons embrasser ce monde, mon frère, en tant que protecteurs et mentors. La force des vagues et la fureur des tempêtes demeurent en toi. Ensemble, explorons ces nouvelles contrées, découvrant les mystères qui s'y cachent et guidant ces âmes perdues vers un havre de sagesse et de connaissance.»

(c) christmastown (code) | (c) Philippe Dumas (images)

▿ Date de naissance : 22/02/1972

Retrouvailles divines

@Zeus Pantokrator x @Poséidon Pantokrator

Dans cette ville où les dieux foulaient désormais les pavés et l’asphalte, j’étais devenu un magnat parmi les hommes, une figure de pouvoir et de richesse dans cette époque moderne, moi qui étais jadis vénéré comme souverain de l’Olympe et dieu des dieux. Au sein de ma demeure, qui surplombait la vaste cité, chaque pierre et chaque colonne évoquaient l'éclat d'un temps révolu, où le divin influençait encore le cours du monde visible.

Poséidon, le frère que le destin avait épargné des vicissitudes du temps, semblait perdu dans le vertige des siècles. Son âme, toujours aussi tumultueuse que les mers qu'il avait jadis régnées, cherchait son chemin dans ce nouveau monde de béton et de verre. Ses yeux, deux profondeurs océaniques, reflétaient une perplexité face aux merveilles et aux énigmes de notre ère technologique.
« Mon frère, » commençais-je, m'approchant de la baie vitrée qui nous offrait un panorama de la cité illuminée, « la grandeur n'est point dans le sceptre ou le trône, mais dans la capacité d'inspirer et de guider. Le pouvoir que nous détenions, aussi immense fût-il, n'était que l'ombre de l'influence que nous pouvons encore exercer sur le cœur et l'esprit des mortels. »

Je marquais une pause, laissant le temps à mes paroles de s'imprégner dans l'esprit de Poséidon, avant de reprendre.
« Considère ce monde, non pas comme un champ de bataille, mais comme un vaste océan de possibilités. Les vagues de l'innovation et du progrès peuvent être aussi redoutables que celles de la mer Tyrrhénienne, mais elles sont aussi porteuses de renouveau et d'avenir. »

Poséidon, absorbé, ne répondait pas, son regard perdu vers l'horizon urbain. Je savais que son esprit combattait les courants du doute et de l'incertitude. J’étais passé par là, moi aussi.
« Tu questionnes ta divinité, ton essence, » dis-je en m'avançant vers lui, posant une main fraternelle sur son épaule. « Mais être un dieu n'est-ce pas justement cela ? Évoluer, s'adapter, et finalement, prévaloir ?»

Le silence qui suivit fut un mélange de contemplation et de révélation. Les lumières de la ville scintillaient, tels des phares guidant les marins perdus.
« Oui, notre réalité a changé, nous ne sommes plus les maîtres du tonnerre et des mers, » continuai-je, « mais notre capacité à influencer, à enseigner et à protéger reste intacte. Nous devons simplement trouver de nouveaux moyens d'exercer ces attributs divins dans un contexte qui ne reconnaît plus les anciens symboles de puissance. »

Poséidon, inspiré par la perspective, semblait peu à peu retrouver son ancienne vigueur.
« Et si nous commencions par conquérir ce monde non pas par la force, mais par la sagesse ? Par notre capacité à unir et à inspirer ? Forgeons notre place dans ce nouvel Olympe, non avec des éclairs et des tridents, mais avec notre volonté de guider ces âmes vers un avenir où ils pourront eux-mêmes devenir des légendes. »

La nuit enveloppait à présent la ville, une toile parfaite pour notre nouvelle épopée. Le vent frais portait encore l'essence des temps anciens, mais avec une promesse de renouveau. Poséidon et moi, face à l'immensité de notre tâche, nous nous préparions à naviguer dans ces nouvelles eaux, confiants et résolus.

...

(c) princessecapricieuse

**Contenu sponsorisé**