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Here we go again (ft. Cindy Moon)

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MessageSujet: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyMer 27 Déc 2023 - 16:01




Here we go again

peter benjamin parker & silk


J'étais sur ma petite moto de bon matin. Bon ce n'était pas vraiment une moto, plus une mobylette... Sauf que pour mon amour-propre, on allait appeler ça une moto. Bref, à l'approche des fêtes de fin d'année, j'avais retrouvé un travail comme livreur de pizza. L'avantage était principalement que n'était plus spider-man, j'arrivais à l'heure. Ce qui ne rendait pas les clients plus agréables, loin de là. Cette ville me faisait penser à bien des égards à la New-York que je connaissais. La ville grouillait de vie et présentait à la fois le meilleur et le pire du genre humain. La ville pouvait passer du paradis à l'enfer en passant à la déchetterie, le tout juste en changeant de quartier. D'une certaine façon, cela me plaisait. Bien sûr, il aurait été mieux que le côté enfer ne soit pas trop prononcé. Voire... Totalement absent. Oui, totalement absent, cela aurait été top. Cependant, je trouvais dans certains défauts, une sorte de charme que je ne saurai pas expliquer. La mauvaise odeur des voitures, les gens qui étaient mécontents d'aller travailler, les taxis qui manquaient de m'écraser. Si bien qu'hier, j'avais failli crier "Bonjour New-York" alors que j'allais vers le boulot. Non vraiment, je n'étais pas dépaysé. C'était exactement la même vie, sans mes pouvoirs et sans mes proches. Donc pas vraiment la même vie, mais je me suis compris. Là, je travaillais surtout dans le secteur de Lockwood Hill. Le quartier était assez pauvre, mais il y avait toujours des gens prêts à se défaire de leurs quelques économies par flemme de faire la cuisine. Ah... Si la flemme était un super-pouvoir, l'écrasante majorité de l'humanité pourrait rejoindre les Avengeurs. 

Tout en admirant la ville, je slalomais entre les voitures avec ma moto. Même les bouchons me faisaient penser à New-York. Quand j'avais commencé ce travail, je mettais toujours le même t-shirt blanc. Aujourd'hui, il était plus proche du gris ou marron. Bref, une couleur que je n'étais pas capable de reconnaître. Sauf que je n'avais pas vraiment les moyens pour le changer. Du coup plutôt que de l'admirer ou de regarder vers les voitures qui ne dégageaient rien d'autre qu'un nuage qui aurait ma peau, si ce n'était pas d'asphyxie, ce serait d'un cancer des poumons comme si je fumais un paquet de cigarette par heure sur la route. Bon, après ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. Et puis à force, j'avais développé un certain odorat qui me permettait de différencier les voitures et à quoi elles carburaient. Une sorte de super-pouvoir du nez. Bref, je regardais donc parfois le ciel quand moi-même, j'étais à l'arrêt. Cela ne durait souvent que quelques secondes, car il était aussi gris en cette période de l'année que le nuage qui s'échappait des voitures. Ou alors étaient les nuages des voitures qui cachaient le ciel bleu ? Bonne question. Le physicien en moi avait envie de vérifier, mais je doutais fortement que mon client accepte le motif de question écologique pour le retard de sa commande quatre fromages. Qui pouvait commander ça, sérieusement ? Il avait perdu à un gage ? Quoi que depuis que je n'avais plus mes pouvoirs cette pizza me semblait bien moins nauséabonde qu'avant. Et puis... Au moins, elle n'était pas aussi hérétique que la pizza avec de l’ananas dessus. L'Hawaïenne... Rien que d'y penser, j'en avais des frissons. 

Ou alors c'était, un pressenti. Car aussitôt que les frissons parcouraient mon corps, je dus esquiver une voiture qui m'avait grillé une priorité. Le vrillage fut tel que je me retrouvais à arpenter une petite ruelle qui n'était pas indiquée dans le GPS. Oh... Ça pue... Surtout dans ce quartier. Je mis quelque temps à pouvoir arrêter ma mobylette... Oui, quand elle déconnait, elle passait de moto à mobylette... Bref, je me retrouvais face au mur. « Et mince... Le client ne va pas aimer attendre. Je ne peux pas me permettre de perdre ce job. » Je retournais la mobylette et je voyais cinq individus armés de barres en fer qu'ils tapotaient dans leur main. Pourquoi tout le monde faisait ça ? Oh bien, vous savez taper dans vos mains... Félicitations. Allez à un spectacle pour le faire, pas dans des petites ruelles. Et si possible sans les barres de fer. Ouais... Je donne des conseils de merde. « Allez petit gars... Donne ton portefeuille et les pizzas... Ainsi que la moto. » Je commençais à rire nerveusement, grattant la petite étiquette ayant mon nom dessus comme pour l'arracher. Pourquoi ça m'arrivait toujours à moi ? « Désolé... Mais je n'ai rien sur moi... La pizza est immonde. Qui veut manger une quatre fromages ? Des grands gaillards comme vous devaient avoir du succès auprès des filles non ? Vous voulez vraiment qu'elles sentent cette odeur putride ? » Visiblement, ils ne connaissaient pas le mot putride... Merci l'université, tu ne me sers à rien si personne ne comprend le vocabulaire que tu nous apprends. Et oui, je sais, on n'apprend pas ces mots-là à l'université. Je suis juste en train de paniquer. De me faire défoncer ? Non. Juste de perdre mon job. Eh, chacun ses priorités. Ce n'est pas bien de juger. « Et puis cette mobylette ne vaut pas grand-chose... Vous imaginez un peu l'image qu'elle renverrait de vous ? » Bien sûr, avec mes talents oratoires dignes des plus grands philosophes grecs, ils continuaient d'avancer l'air menaçant. Bon et bien si on était dans un jeu de rôle, on appelle ça un échec critique. Un d'eux me prit et me jeta au sol faisant tomber la mobylette et les pizzas. Moi ? Oh... Juste mal aux genoux un peu. 


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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyJeu 28 Déc 2023 - 12:51


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Here we go again
L'avantage de travailler à son compte c'est que Cindy pouvait faire ce qu'elle voulait de son temps. Prendre des congés elle-même, passer de Cindy à Silk et inversement, de jour comme de nuit. Même si elle tenta de faire le plus de journalisme la journée, c'est un fait. Elle n'aurait de compte à rendre à personne. Sauf à elle. Une remise en question ? Oui, ça lui arrivait, une fois de temps en temps. Non, tout le temps. Tout comme se parler à elle-même, toutes ses pensées réorientaient pour elle. Heureusement que personne ne pouvait lire en elle, on la prendrait pour une folle. Quoi qu'on la prenait souvent pour beaucoup de chose sauf de la manière dont elle aimerait qu'on la voit. Frêle, petite innocente ou la pauvre petite gamine à qui on avait enlevé ses parents et son frère. Oui, bon la dernière partie, c'était vrai. C'était douloureux, ça la rendait triste, mais elle ne lâcherait jamais l'affaire et ferait tout pour les retrouver. Têtue un peu. Beaucoup. Impulsive aussi. Trop même.

Des détails. Que des détails sans importance, se mit-elle à penser. Encore pour elle-même. Toujours. T'as un grain. Ou pas. N'était-ce juste pas à cause de son trouble d'anxiété sociale ? Elle n'eut pas vraiment le temps de se le demander. Allongée sur le dos, sur un toit d'un immeuble, d'un bâtiment, c'était quoi déjà ? Peu importe, un grand truc en béton gris, rien de plus classique, moche, terne, bref elle était sur le toit à ce moment-là, observant un ciel... gris ? Il n'y avait pas grand-chose à y voir. De toute façon, elle observait sans vraiment le faire puisqu'elle partait dans ses pensées, qui elles partaient dans tous les sens. Difficile de se concentrer sur autre chose par conséquent. Quoi qu'il en soit, un bruit de mobylette ? De truc vieux, limite rouillée, bref un truc avec un moteur limite assourdissant l'avait retiré de sa non-rêverie. Allait-elle jeter un coup d'œil ou s'en foutre complètement ? À y réfléchir en quelques secondes top chrono, elle allait vérifier. Non pas qu'elle s'y intéressait vraiment, juste qu'elle était curieuse, et surtout qu'avec une légère réflexion passant par là, quelqu'un à moto ou peu importe le type d'engin s'engouffrant dans une ruelle cul-de-sac ce n'était pas très courant.

Elle se redressa alors, comme si qu'on venait de l'extirper d'un sommeil, d'une sieste ou peu importait, et elle se faufila jusqu'au bord du toit, avant de regarder d'en haut, ce qui se tramait en bas. Oh ! Oh ça sent mauvais. Sans blague, elle avait deviné ça toute seule ? Cindy s'observa un instant. Ah oui, non, c'est bon elle était habillée en Silk, pas en simple journaliste. Elle repositionna juste son foulard rouge qui lui servait de masque pour lui couvrir le nez et la bouche. Puis d'une normalité qui semblait tout à fait logique, en son sens, elle descendit tranquillement le long du mur, c'était haut, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait choisi le bâtiment le plus haut, mais peu importe. Le temps qu'elle n'arrive en bas, le pauvre gars était déjà au sol lui. T'es idiote, tu aurais pu utiliser ta toile, et hop encore une pensée qui lui échappa, pour s'engueuler elle-même. Pratique. Ou pas. Elle avait juste oublié qu'elle recouvrait peu à peu ses dons, fallait l'excuser. Elle finit néanmoins par atterrir sur le sol, silencieusement, quoi que même si elle voulait faire du bruit, pas sûr que ces gars l'auraient capté.

Elle aurait pu opter pour faire une entrée remarquable. Mais était-ce vraiment son genre ? Ça dépendait, en toute honnêteté. En prime, elle était souvent bavarde dans ce genre de cas, mais là, elle avait décidé de s'y prendre un peu différemment. Ou pas. Elle lança sa toile en direction du grand gaillard qui avait chopé le plus... menu ? Bref celui qu'il avait mis à terre, et elle le tira vers l'arrière. Un petit vol plané, c'était marrant non ? Naturellement, les autres autres s'étaient retournés face à elle quelque peu interloqués ? Elle leur fit un signe de la main. « Salut ! Ça va ? » Non, elle s'en moquait totalement de savoir comment ils allaient. C'était juste pour les faire chier. Après tout ça restait des mecs, avec très certainement une grande fierté, un certain ego, et se faire ratatiner par une fille ça faisait clairement chier. Elle jeta un bref regard au petit gars au sol - qui en réalité était sûrement plus grand qu'elle - et reporta toute son attention sur les mecs. « Vous ressemblez à... » À un gang raté ? À des petits merdeux ? « Non, à rien en fait ! » Pathétiques quoi.

« L'information à eu du mal à atteindre votre cerveau. » Fit-elle soudainement lorsqu'enfin les gars venaient à sa rencontre, en essayant probablement de la charger, qu'en savait-elle réellement ? Elle s'amusa simplement à esquiver leurs coups, une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à elle se décide qu'elle en avait juste marre de les entendre râler, de les voir essayer de lui en coller une, si bien qu'elle se jeta sur l'un d'eux avant de l'asséner d'un bon coup de poing dans la face. Mais il lui manquait un petit quelque chose. Elle n'avait pas vraiment récupérer tous ses pouvoirs, alors elle se permit de s'élançait dans les airs, juste histoire de passer de l'autre côté, au-dessus de ces spécimens, et de rejoindre la victime du jour. « Rien de cassé ? » Demanda-t-elle pour s'en assurer tout de même un peu. Promis, elle allait pas jeter son engin dans ces types. Elle n'était pas matérialiste, mais elle savait que les autres pouvaient avoir besoin de tout un tas de choses, pas forcément qu'ils y tiennent, mais juste qu'ils en avaient besoin, et elle respectait ce fait.
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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyJeu 28 Déc 2023 - 14:16




Here we go again

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C'était dans ce genre de situation où la pluie me manquait. Alors que je faisais mon petit vol plané, mon pantalon s'effrita au contact du sol irrégulier, laissant se planter quelques petits bouts de gravier dans la chair de mon genou droit. J'avais connu pire comme douleur dans la vie. Comme la fois où le Doc avait enfoncé une lame dans une de mes épaules. Ou quand il m'avait balancé sur haut d'un building. Ou encore... Bref, c'était l'idée. En revanche, j'avais quelque chose à l'époque que je n'avais plus... Une forte résistance et une facilité à guérir. Là, je savais que mon genou allait me faire souffrir pour un bon bout de temps. Si seulement j'avais mes pouvoirs... Une minute... Ils me manquent ? Ah non, pas possible. J'étais mieux sans. Alors que j'étais en plein débat interne, je cherchais à me relever, très péniblement. Le gars qui m'avait fait voler venait vers moi. Il voulait peut-être s'excuser et me donner un coup de main ? « C'est très gentil de vouloir m'aider, mais je vais pouvoir me relever tout seul... » Oui... Et le père Noël allait venir me donner un super cadeau parce que j'avais été très sage. Ben oui Peter... Eh, ça ne coûtait rien d'espérer. Même si c'était très improbable. Je finissais de me relever, surpris de ne pas le sentir me mettre des coups pour me garder au sol. Des voyous civilisés ? Alors que je levai la tête vers lui, je compris enfin pourquoi. Il était entoilé. Écarquillant les yeux comme un enfant pris sur le fait d'une bêtise qu'il avait commis, entendant le bruit de la ceinture de son père, il vola en arrière. Pete était ici ? Vraiment, il me sauvait régulièrement la mise. « Spider-m... » Ce n'était clairement pas Spider-Man. Déjà, c'était une femme. Quoi ? Je n'avais rien contre ça. N'allez pas me faire un drame sur les réseaux sociaux. C'étaient très bien les héroïnes. Il y en avait plein qui étaient géniales. J'était juste que dans Spider-Man... Il y avait Man. Donc si c'était une femme, ce n'était pas Spider-Man... Mais c'était génial quand même ! Je n'allais pas me plaindre de me faire sauver ! 

Je la regardais faire. Déjà, celui qu'elle avait envoyé valser allait faire un petit somme de quelques heures vu sa tête. En revanche les quatre restant, c'était une autre histoire. Je l'admirai en action, une pointe d'inquiétude me transperçant le cœur. J'avais envie d'y aller. J'avais envie de l'aider, de peur qu'il lui arrive quelque chose. Cependant, il fallait que j'accepte la réalité. Je n'étais pas le héros. Je n'étais plus héros. Je ne pouvais pas refuser le retour de mes pouvoirs tout en voulant encore me battre à la place des justiciers qui continuaient à le faire. Surtout qu'elle s'en sortait très bien. Ses esquives étaient minimalistes, mais elles avaient la grâce de l’innée. Pour ma part, j'avais appris à esquiver qu'à force de me prendre coup après coup. Les battes frôlaient toujours de quelques centimètres, peut-être même de quelques millimètres son corps, mais tel un poisson dans l'eau, elle naviguait au travers de ce déluge de coup jusqu'à en être lassée et frapper un des opposants. Ah, voilà ce qui lui manquait, de la force brute. Avec une telle technique, j'aurai sans doute allongé ce voyou pour quelques heures. Après, j'aurai sans doute pris certains des coups qu'elle avait évités avec tant de facilité. Délaissant un peu les voyous, la justicière vint vers moi, alors que j'observais son costume. Il épousait parfaitement les formes de son corps ce qui lui facilitait sans aucun doute les mouvements. En revanche, le foulard rouge était dangereux, un masque était bien plus protecteur de l'identité. Enfin bref, je n'étais pas là pour faire une critique non-sollicitée de son style. Après tout, elle semblait plus que savoir ce qu'elle faisait. Elle me demanda même, d'un ton assuré, si je n'avais rien de cassé. « Oh non, mon corps s'en remettra, j'ai eu pire... En revanche ma dignité... Ouais, il est possible qu'elle prenne quelques vacances... » Haha, c'était une blague, cela faisait bien longtemps que je n'avais plus de dignité. Je l'avais vendue à JJJ, pas mes principes, mais ma dignité, ça clairement. J'époussetais mon pantalon tout en la regardant encore et encore. Ce n'était pas tant sa grâce ou un charme quelconque qui me captivait, mais bien de la curiosité. 

Une chose m'interpella. Les trois voyous restant qui relevaient le quatrième et leur inquiétante attitude ? Ou encore le fait que visiblement, ils étaient soit très contents de nous voir soit ils avaient un truc dans la poche du style arme à feu ? Non, juste le fait qu'elle n'avait pas de lance toile. « Vous n'avez pas de lance toile ? Comment vous faites ? C'est organique ? La chance... Cela fait de sacrées économies... » Tu ne veux pas carrément dire "Hey, salut, moi c'est Peter Parker, alias Spider-Man !" « Enfin... Je crois, j'ai lu ça dans un article. » Alors que je me rattrapais aux branches, je plaçais discrètement ma main pour cacher le nom sur mon T-shirt qui servait au client à nommer leur livreur. « En-tout-cas, vous êtes sub... incro... Géniale ! Ne pensez pas que c'est une technique de drague, juste vous êtes très cool à voir en action par contre... » Je pointais du doigt les voyous qui avaient fini de planifier leur contre-attaque. J'avais vu juste, un d'eux était resté en retrait, un pistolet à la main, pointé sur la justicière, alors que les trois autres s'étaient rapprochés, chacun avec une battre. Deux vers elle et un vers moi. Je pouvais déjà voir où ils voulaient en venir, l'expérience sans doute. Alors que celui qui avait le pistolet vidait le chargeur sur ma sauveuse. Si elle esquivait, les deux brutes devaient l'intercepter à coup de batte et si ça ne fonctionnait toujours pas, j'allais me prendre un coup de celui qui se rapprochait de moi. « Vous... Devriez peut-être... Lui prendre son jouet pour assommer les trois autres... Les toiles compenseront le manque de portée et retourneront leur disposition contre e... Enfin... Pour ce que j'y connais... Je n'ai rien dit. Oubliez-moi. Je n'existe pas. » Je ne risquais pas d'être invité aux Oscars, normalement, j'aurai dû faire ma victime, paniqué, hurler, lui dire de faire quelque chose. Cependant, ces petites-frappes, j'en avais tellement vu... Après l'expérience n'était pas un gilet par balle. Si je m'en prenais une... Je m'en prenais une. Sauf que le fait de hurler ou paniquer n'allait pas changer la situation, ça allait juste la perturber. D'ailleurs elle ne semblait pas au plein de ses capacités, sans quoi son coup de poing aurait fait mouche. Si je pouvais aider à compenser le fait qu'elle ne soit pas à cent pour cent...


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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyVen 29 Déc 2023 - 13:16


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Here we go again
Surprise gros lourdingue, finalement c'était plus drôle de surprendre que de faire savoir qu'on est présent. Silk pourrait presque en rire de voir sa tête se décomposée. Elle aurait sa force parmi ses capacités retrouvées, qu'elle les aurait tous bien volontiers assommer. Vu que l'inconvénient dans ce genre de situation, c'était que si l'un se relever, elle n'en finirait plus. Quoi qu'elle pourrait tous les entoiler et fin de l'histoire ? Premièrement, elle éviterait de s'épuiser toute seule, surtout qu'elle n'avait rien à prouver, et puis ils risqueraient de rester longtemps dans la toile avant que quelqu'un ne vienne à passer dans cette ruelle pour les libérer. Ça ne pourrait être que plus amusant. Imaginez cinq mecs, de grands gaillards, entoilés, à crier à l'aide. Quelle sympathique image avait-elle en tête en ce moment. Enfin, elle ne devait pas trop perdre le fil de sa situation actuelle. Elle en frappa un, et il ne lui en restait plus que trois. Pourquoi étaient-ils venus aussi nombreux dans cette ruelle ? Et surtout juste pour un seul type à pizzas avec un engin déglingué ? Et après ça ils se sentaient forts et tout puissants ? Ridicules oui ! Attendez un peu que je m'occupe de votre cas, elle allait leur faire perdre toute confiance en eux, blesser leur ego en plus de potentiellement leur infliger quelques bleus, juste en souvenir d'elle, ça peut-être sympa, non ?

Néanmoins, elle délaissa quelques secondes, une ou deux petites minutes grand maximum les trois autres types qui ne savaient pas encore s'ils allaient s'enfuir ou bien tenter de l'attaquer à leur tour. Le temps qu'ils en discutent entre eux, Cindy avait le temps de s'assurer que la victime du jour se portait bien. Enfin, vous avez saisi l'idée, aussi bien qu'on pourrait se sentir après avoir subi cette situation. Elle ne prêta pas vraiment attention au fait qu'il la contemplait, enfin l'observait, bref peu importe, elle avait juste l’habitude. Ça étonnait souvent. Plus pour le fait qu'elle soit une femme qu'autre chose. Parce qu'en soit son costume ça allait, non ? En tout cas, il était mieux que l'ancien, pas sûr qu'elle aurait fait le même effet. On aurait dit un mélange avec un personnage de Mortal Kombat en petite tenue. Sauf que ce n'était pas fait de tissu, mais de toile... Bref, revenons-en à nos moutons. « Tu parles toujours autant ou c'est juste pour cacher ton stress ? » Oui, excusez-là de son manque de tact, parfois on pourrait croire qu'elle à oublier la politesse dans un placard. Ou dans son bunker.

Silk détourna son attention des voyous en étant étrangement surprise par les propos de cette charmante victime. Oui, quoi ? Elle avait le droit de dire qu'il était charmant même s'il était bavard. Ce n'était pas un crime. Mais ce n'était pas son physique qu'elle trouvait surprenant, non, mais bien ses propos. L'avoir lu quelque part ? À d'autres, des mensonges ça. « Ouais... C'est organique mais... » Mais quoi ? Elle n'allait pas lui dire que ça ne sortait pas par-là où on pourrait le croire ? Ça ne le regardait pas. Et puis avec chance, il s'en apercevrait de lui-même. « Merci. Je crois... » Il aurait pu la draguer qu'elle n'aurait pas vraiment compris sur le moment, ou l'aurait simplement ignoré, au choix. Non pas que le célibat était la meilleure chose qui lui soit arrivé, c'était même chiant en fait, mais là n'était pas trop la question. Elle suivit du regard ce doigt pointé en direction des voyous... Fait chier ! Sa tête pourrait-elle se vider de toutes pensées ou c'était trop demandé ? Elle n'était pas trop parer pour les armes à feu là. Esquiver ça pourrait le faire, enfin si ça ne merdait pas, ça c'était autre chose. Mieux valait-il ne pas trop y penser, elle allait se porter la poisse toute seule. En plus de devoir faire attention autant à l'arme à feu qu'aux trois autres types, et donc en parallèle protéger la victime, cette dernière était sacrément bavarde. « Bon sang, ferme-là ! » Ce n'était pas contre lui, mais son niveau de concentration était bien bas. Esquivant les balles que le gars était en train de vider complètement sur elle, heureusement d'ailleurs que ce n'était que sur elle, elle s'autorisa à s'occuper dans un premier temps, d'entoiler les deux autres gars, l'un après l'autre. Elle se baissa de justesse quand le second venait à sa rencontre pour l'asséner d'un coup de batte alors qu'elle venait de tirer sa magnifique toile sur le premier, le piégeant bien sagement contre le mur. Il pourrait tirer de toutes ses forces pour essayer de libérer ses mains et ses pieds, qu'il n'y arriverait pas de sitôt. Elle se retourna face à l'autre et lui arracha sa batte de ses mains avant de lui en asséner un coup avec. « Ta mère t'a mal éduqué ! On ne t'a jamais dit que c'était pas très sympa de frapper une fille. » En revanche l'inverse... Quoi ? Elle pouvait s'extasier sur ce fait un peu, non ?

Quand au troisième gars, avant qu'il ne frappe la victime du jour, elle lança sa toile sur sa batte afin de la lui arracher des mains également. « Je te laisse le choix : sois tu te casse, sois je te finis comme tes potes. La honte un peu. » Elle tourna la tête vers le quatrième un peu plus loin qui était en train de recharger son flingue. Mais avant qu'il ne puisse terminer, elle lança sa toile en plein sur son visage. Quoi ? Oui, autant qu'il ne voit plus rien, c'était encore plus drôle parfois, ça lui arrivait une fois de temps en temps de lancer sa toile en pleine figure de quelqu'un. Ils paniquaient facilement. Comme ce gars qui avait lâché son arme en essayant de retirer ce qu'il avait sur le visage. « Embarque ton copain au passage, il va avoir besoin d'un coup de main. »
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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyVen 29 Déc 2023 - 14:47




Here we go again

peter benjamin parker & silk


Un de mes plus gros défauts selon mes ennemis, c'était que je parlais trop. Cependant, parler était un moyen de dédramatiser les situations. Souvent, les gens se laissaient enfermer dans le sérieux des enjeux de leur vie, mais quand l'enjeu était écrasant... Ne valait-il mieux pas l'alléger légèrement ? La vie était trop courte pour être prise au sérieux. Par contre visiblement, je devais avoir un super-pouvoir avec ma voix, car l'action pour l’ibuprofène grimpa en flèche depuis que j'avais pris le costume de Spider-Man. D'ailleurs, celle qui se tenait devant moi ne semblait pas du genre bavarde. Au bien sûr, elle faisait quelques commentaires, mais le tout avait la fraîcheur d'un glacier, pour ne pas parler de froideur tout simplement. De mon côté, mes remarques étaient plus du piment. Cela relevait le combat. Oh, je ne critiquais pas du tout son approche, elle était juste différente. Je l'analysais. L'idée ce n'était pas de dire ce qu'elle faisait mal ou bien. Il y avait juste ce besoin de comprendre et analyser ce qui était proche de moi. Si un jour, elle avait besoin d'aide, je ne voulais pas la décevoir. Or pour aider quelqu'un... Bref, j'avais tendance à me répéter. Juste quelque chose bloquait. Quelque chose qui ne semblait pas naturel, cela se sentait qu'elle tâtait aussi ses limites ou du moins qu'elle n'avait pas l'habitude de se battre sous cette forme. Ou alors étais-ce moi qui n'étais pas capable de la comprendre ? Visiblement, elle voulait faire différemment de moi. Plutôt que de s'occuper de celui qui avait l'arme à feu en premier, elle s'occupa de ceux maniant des battes. Un choix dangereux quand il y avait un otage, mais elle semblait savoir faire ce qu'elle faisait. Elle les avait assez énervés pour que le voyou cherche à vider son chargeur sur elle. D'une certaine façon, j'étais rassuré, je n'étais pas le seul à faire cet effet. 

Le seul problème, c'était que ça me laissait à la merci de la brute armée d'une batte de baseball. À croire que même dans ce monde, c'était un sport très populaire, vu le nombre de fois où je devais me coltiner cet instrument. Heureusement, celle-ci n'était pas en métal. C'était rassurant. Je pouvais encore me souvenir des os qui vibraient à l'impact. Enfin, il valait mieux ça qu'un câlin de Fisk. Je reculais, de telle sorte à ne pas lui laisser d'ouverture, tout en le plaçant entre moi et le tireur. J'essayais au passage de le mettre à portée de mon héroïne, sauf que c'était un peu plus compliqué. Sans agilité extraordinaire, c'était difficile. Déjà, il n'avait encore porté aucun coup. « Eh mon grand... On n'est pas obligé d'en arriver aux mains... Enfin la batte ! Tu m'as compris. Ce serait dommage d'abîmer une si jolie batte... Je suis sûr que tu aurais une grande carrière dans le baseball. Plus que dans la criminalité. Nan sérieux... Cinq gars pour un livreur de pizza et... Une mobylette ? Sérieux, même moi, je ne veux pas de cette mobylette. Dès qu'on la démarre, on se croirait en pleine nuit tellement, ses nuages de fumée sont noirs. Enfin, je ne dis pas ça pour être raciste. Je n'ai rien contre cette couleur. Juste que ce n'est pas bon signe quand ça sort des pots d'échappement. Vaut mieux que cette couleur soit associée au chocolat là, c'est beaucoup mieux. Bref, tu gagnerais plus en étant joueur de baseball professionnel ! En plus, tu as des jolies cheerleaders pour te soutenir ! Enfin... Vous en avez au baseball.. ?. Au football, il y en a... Au basket aussi... Bref, t'auras des fans a... » Ma grande éloquence l'arrêta net avant même que je n'eus le temps de finir ma phrase. Ça, et la toile de ma princesse charmante qui lui volait sa batte. Quand elle lui laissa le choix entre se casser ou se faire maraver il regarda vers moi, avec un air de dégoût et de déception. Eh, ça voulait dire quoi ça ? C'était vexant. Non pas que je voulais qu'il m'en mette une, mais quand même... 

Elle se débarrassait du dernier en lui envoyant une toile en plein sur le visage. Ça, c'était humiliant. Je le faisais parfois, donc je n'allais pas la toile-shamer. En revanche, faire ça alors qu'il avait presque fini de rechercher l'arme... Il la fit tomber, finalisant l’emboîtement du chargeur dans l'arme. Sans sécurité, un premier coup parti, rebondissant sur une surface métallique posée près des murs. Je ne bougeais pas au son du pistolet, totalement habitué à ce dernier. Et puis si je risquais quelque chose, mon spider-sens m'aurait averti, non ? Ah non... Plus de Spider-sens. Bon et bien j'avais eu de la chance, la balle ne se logea à aucun endroit de mon anatomie visiblement et les voyous étaient soit inconscients, soit en fuite. Je m'approchais de mon héroïne, calmement. Elle pensait que c'était le stress qui me faisait parler aussi vite, mais j'aurai été très mauvais pour simuler le stress. En réalité, pour avoir un vent de panique en moi, il suffisait que je m'imagine en rendez-vous avec une fille. Rien qu'à l'idée, mon cœur se serrait, pour ensuite accélérer. Bref, inutile d'y penser là. « Encore merci... Je n'aurai pas pu faire grand-chose contre eux... Jolie utilisation des toiles. » Je me rapprochais un peu plus d'elle pour l'observer, il n'y avait rien de romantique, aucun désir, c'était purement elle que je regardais. Son costume, ce n'était pas un matériau que je connaissais. Je levais la main comme pour toucher, puis je me figeais sur place. Je regardai ma main. Je regardai l'endroit où j'allais la poser. Je le regardai dans les yeux. Et ainsi j'alternais d'objet de contemplation dans ce petit triangle pendant quelques secondes avant de baisser ma main et de toussoter. « Je suis curieux sur votre costume mademoiselle. Je ne reconnais pas les matériaux. » Puis, je levai le regard vers ses yeux. Difficile de ne pas se perdre dans la profondeur de ses pupilles. « Et pour votre masque... Le bandeau rouge... C'est très esthétique hein. Mais vous n'avez pas peur qu'il puisse être facilement retiré ? » Range ta main Pete, n'y pense même pas. « Un mauvais coup et il dévoile tout votre visage... Tout comme un ennemi ayant une technologie assez avancée pourrait lancer une recherche faciale avec le haut de votre visage et votre chevelure. Attention, ça doit être très déstabilisant pour les ennemis... Enfin, pas que vous soyez moche, au contraire, déstabilisant dans le sens d'affronter une très jolie femme... Enfin bref... Vous n'avez pas peur de... Enfin... D'être facilement reconnue ? » J'en oubliai de cacher mon nom ou de jouer mon rôle de victime. Concentre-toi Pete ! « Enfin... Je n'y connais pas grand-chose. J'ai lu ça quelque part... Dans... Le... Daily Bugle... Ouais... » Je me serai bien mis des baffes en cet instant très précis. « Comment je dois vous appeler d'ailleurs ? »

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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptySam 30 Déc 2023 - 11:03


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Here we go again
Elle se pensait parfois bavarde, mais ça c'était bien avant de tomber sur ce type à la pizza. Soudainement, elle pensait au contraire être bien moins forte en discussion... Quoi que certaines personnes trouveraient ça plutôt étrange de bavarder avec des ennemis. Si on pouvait les appeler ainsi, dans certains cas, c'était juste des loosers. En revanche oui, elle pouvait paraître peu sûre d'elle. Contrairement à Peter Parker, il lui manquait encore cruellement d'expérience, elle avisait une fois sur le terrain. Elle était du genre à foncer tête baissée dans le tas, mais plus d'une fois elle se faisait avoir. Là, si elle semblait hésitante, c'était juste parce qu'elle savait très bien qu'elle n'avait absolument pas récupérer tous ses pouvoirs. Elle était donc limitée. Très limitée. Heureusement qu'elle avait sa toile, sans ça, elle ne sait pas trop ce qu'elle aurait pu faire en toute honnêteté. Un seul gars, elle aurait pu l'assommer à coup de barre de fer, mais cinq hommes ? La pauvre avec ses cinquante kilos tout mouillé, elle se serait faite laminer. Alors sur ce coup-là, elle se fier juste à son instinct, peut-être avec une prise de risque considérable. Pas spécialement que pour elle, mais pour la victime également. Sauf qu'elle ne s'en rendait pas compte. Fallait lui pardonner.

Silk s'était débarrassée des deux types qui avaient probablement tenté de s'en prendre à elle d'une manière un peu lourdingue. En revanche, elle eu presque le même comportement que le dernier à la batte face à sa victime. Il parlait tellement, que le gars à la batte, le temps d'en comprendre le sens n'avait pas trop eu le temps de réagir lorsque Cindy s'empara de son objet, son arme à coup de toile. Elle lui laissa le choix juste parce que... Non, en fait il n'y avait pas vraiment de raison. Peut-être se disait-elle qu'il venait de subir énormément rien qu'avec le bavardage incessant d'un livreur de pizza. Avec chance, à l'avenir, il s'en méfiera de ces livreurs trop bavards. En réalité, c'était lui, pas tous les livreurs qui étaient ainsi, mais était-il vraiment dans l'obligation de le savoir ? Quoi qu'il en soit, il semblât reculer pour rejoindre son collègue du crime, son ami ou allez savoir, c'était peut-être un membre de sa famille. Quoi qu'il en soit, Cindy lui avait entoilé sa sale tronche, mais voilà, l'arme tomba et un coup partit tout seul. Elle sursauta. Non pas à cause de bruit, mais elle avait eu peur sur le moment, que la balle finisse par se loger dans la victime. Ça aurait été fort dommage. Et en prime, elle se serait sentie coupable. On ne pouvait pas voir sous son masque, mais ses yeux exprimer grandement une certaine gêne. « Oops... Désolée !? » Dit-elle sur un ton un peu plus doux qu'à son habitude.

Quoi qu'il ne semblait pas trop lui en vouloir. D'ailleurs c'était peut-être un peu trop étonnant son calme olympien alors qu'il s'était fait agressé, et qu'une balle aurait pu se loger dans son corps. À la place il la complimenta ? Sur l'utilisation de sa toile ? Il était carrément pas normal lui. Elle le fixa simplement, elle ne savait vraiment pas quoi répondre à cela. Puis elle vit sa main se lever, mais se figeant dans les airs, elle aurait presque pu avoir un mouvement de recul s'il avait continué à avancer sa main dans sa direction. Que lui voulait-elle ? Son costume ? Elle ne comprenait pas trop ce qu'il y avait d'aussi curieux sur son costume, et elle, elle l'observa un peu plus en détails. Et un détail ne lui échappa guère. Elle allait par ailleurs commenter, même si lui ne le voyait pas derrière son bandeau rouge, elle avait entrouvert les lèvres pour se mettre à parler. Probablement pour lui dire un truc du genre : Peter ! Mais elle se retint, surtout parce qu'il parlait encore, et encore, et encore. Beaucoup. Et c'était déstabilisant. Pas le fait qu'il parle beaucoup, mais ces derniers mots. Il était un poil maladroit envers la gent féminine, non ? Elle avait l'impression d'avoir le rouge aux joues, heureusement qu'il ne pouvait rien voir. Peut-être que seul son regard pourrait la trahir. Un petit regard pétillant. « Je... Euh... Je ne sais pas quoi répondre à ça... » Oui, on ne lui disait jamais ce genre de choses en même temps. En revanche, il continua et insista sur son mensonge de lecture, là par contre elle ne risquait pas de laisser passer cette occasion. « Tu ne mens pas très bien... Peter. » Voilà, c'était fait. Et il ne pourrait pas lui dire qu'il ne s'appelait pas ainsi. C'était écrit sur son haut. Donc, elle avait face à elle un Peter, un Spider-Man, ou un ancien en tout cas. Enfin soit l'un, soit l'autre. Surtout pour s'y connaître autant, même un fan des petites araignées de la ville ne pourrait guère en savoir autant et ne serait pas aussi serein après s'être fait attaqué par une bande de grands gaillards. Mais vu qu'il lui demandait son nom, elle en conclut assez rapidement que ce Peter là ne la connaissait absolument pas. Une pointe de déception ? Non, elle en avait l'habitude. « Silk. Je suis Silk. » Autrement dit Soie. Quoi ? Elle avait le droit de se nommer comme elle le voulait, non ? C'était un nom tout trouver à peine sortie de son bunker dans New-York, habillée de sa toile qui recouvrait que certaines parties de son corps, et en s'élançant dans les airs en lançant sa toile, elle s'était dit que Silk lui conviendrait parfaitement. Pas de réflexion, rien. C'était venu tout naturellement.
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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptySam 30 Déc 2023 - 11:51




Here we go again

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La première fois que j'avais su que Miles avait eu des pouvoirs, j'avais eu peur pour lui, mais MJ et le cours des choses m'avaient un peu forcé la main à l'accepter comme allié. Chaque fois qu'il sortait, j'avais eu peur pour lui. Car je ne lui faisais pas confiance ? Non, uniquement, parce que je savais ce qui l'attendait dehors, je savais à quel point cela pouvait nous briser, nous faire souffrir... Si j'avais réussi, c'était par chance. Je disais souvent que je n'avais pas besoin de Black Cat pour ne pas avoir de chance. J'aimais bien me plaindre. Sauf que la réalité était toute autre. Une seconde plus tôt dans mes combats et je me faisais tuer. Une seconde plus tard et c'était une autre personne qui se faisait tuer. Tout le long de ma carrière, j'avais marché sur un fil. Pourtant, Miles m'avait prouvé que je pouvais lui faire confiance, qu'il n'était pas moins un héros que moi. Il l'était sans doute même davantage. Alors quand Harry était revenu, je n'avais vu aucun mal à faire équipe avec lui. Même là, je n'étais pas inquiet pour cette justicière. J'étais juste admiratif... Elle continuait. Même dans ce nouveau monde, elle mettait sa vie en danger pour aider les autres sans rien demander en retour. Avec un peu de chance, elle n'avait pas un JJJ pour la critiquer à longueur de temps. En revanche, ce n'était pas une raison pour commencer à vouloir la toucher. Enfin la toucher... Toucher son costume, que l'on soit bien clair ! C'était son costume que je voulais étudier, rien d'autre ! Je ne voulais pas avoir une plainte sur mon cul. Déjà que j'avais des retards de loyer... La main qui avait failli se faire trop baladeuse fut emprisonnée dans une poche qu'elle ne quitterait qu'après la conversation. Voilà, un moyen de sécurité, autant pour elle que pour moi. 

Alors que je m'enfonçais dans mes maladresses, je vis une petite étincelle dans son regard. Aussitôt que celle-ci s'alluma, mon visage s'illumina d'un petit sourire. Au moins, je ne l'avais pas vexé, au contraire, c'était plutôt une bonne chose. Elle n'était pas juste partie me traitant de weirdo. Quoi que ça m'aurait rappelé mes années lycées. Même si la justicière ne savait pas quoi répondre à cela, ce n'était pas grave, il n'y avait pas toujours besoin de répondre... Je faisais la conversation pour deux. Ou trois... Ou quatre. Bon pas plus que cinq par contre ! Je restais là, à continuer de profiter de cette étincelle, jusqu'à ce que l'innocence se brisât. Elle m'appela par mon prénom. Aussitôt, mon sourire s'effaça peu à peu. Ce n'était pas tant d'entendre mon prénom qui me fit reculer d'un pas. C'était le fait qu'elle puisse savoir qui j'étais derrière ce prénom... La petite lueur amusée qui dansait dans mes yeux alors à son contact vacilla et se fit beaucoup plus froide, tel un bout de bois après une pluie torrentielle, on ne pouvait voir que la fumée du feu éteint. Je revoyais tante May mourir sous mes yeux, me disant que je savais très bien ce que j'avais à faire. Je revoyais le père de Miles se sacrifier pour sacrifier le maire... Je revoyais le corps inanimé de Harry après le combat contre Venom. Je n'étais plus... Cette personne... Pour peu qu'elle l'ait connue. « Oh... Oui, c'est vrai, c'est écrit... Il y a beaucoup de Peter dans cette ville... Je doute que ça vous aide... » La réponse avait été faite dans un murmure, presque une supplique de ne pas pousser plus loin. La main dans la poche était légèrement tremblotante, dès que je pensais essayer à nouveau de grimper au mur ou de tester des lances toiles, une crise de panique parcourait mon corps. Ici, la crise était moindre, après tout, ce n'était que mon prénom. 

Silk, elle s'appelait Silk. Je n'avais jamais entendu parler d'elle dans ma réalité. C'était un joli nom. « C'est un joli surnom... Plus original que... Certains. » Plus original que moi. Surtout qu'à l'époque où j'étais devenu Spider-Man, ça aurait plus été Spider-Boy. Je secouai la tête. Si avant je ne faisais que parler en continu, j'avais laissé un blanc s'installer. Un long et lourd moment de silence qui pesait presque sur mes épaules. Perdu dans mes souvenirs, j'avais détourné mon regard du sien. Je ne voulais pas qu'elle voit ce que j'avais pu devenir. Si elle avait connu un Spider-Man, je ne voulais pas qu'elle soit déçue de lui. Combattant contre ce syndrome de l'imposteur, je finis par soupirer, toujours immobile, loin de me rapprocher de ma mobylette. Ce n'était pas très important ce que j'étais devenu, ce qui était important là, c'était ce qu'elle faisait. « Merci beaucoup... Encore une fois... » La voix reprenait peu à peu des couleurs dans l'intention, mais elle était beaucoup plus lente, soulignant le sérieux de ce que je disais alors que mon regard cherchait de nouveau le sien. Si avant je me perdais dans ce que je disais au point qu'il était difficile de déceler mes pensées... Désormais, je me perdais dans mes pensées au point qu'il était difficile de déceler ce que je disais. « Je sais que je parle... Trop... Souvent pour ne rien dire. Je suis comme ça... J'aime combler les blancs... » Je regardais son costume avant de ricaner. « Enfin... Même si cette couleur vous va très bien, ne vous en faites pas... C'est juste que... J'aime bien faire sourire les gens. Alors je sais que ce que je vais vous dire, je vous l'aie peut-être déjà dit ou vous n'aviez pas besoin de l'entendre... Mais vous faites du bon travail Mademoiselle Silk. Il y a encore des maladresses et certains de vos actes trahissent une faible expérience, mais... Je pense que s'il y avait plus de gens comme vous... Le monde se porterait mieux. Oh et quand je dis comme vous... Je ne parle pas de mordu par une araignée radioactive ou peu importe la façon dont vous avez obtenus vos pouvoirs... Je voulais dire courageuse et attentionnée... À votre façon pour le côté attentionné, mais ça se voit que vous ne faites pas ça pour la gloire ou autre... J'aimerais presque vous ressembler. » Je lui fis un faible sourire. Il n'était pas aussi étincelant que celui d'avant, mais bien que plus discret, il illuminait de sincérité. Une partie de moi aurait aimé avoir le courage de reprendre le costume, mais la vérité était que j'avais fini mes aventures incroyables. 

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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptySam 30 Déc 2023 - 13:26


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En général, après ce petit combat en un contre cinq - soyons honnêtes - et après s'être assurée que la victime allait bien, elle serait rapidement partie. Non pas que c'était une perte de temps que de leur parler. Juste que dans tous les cas, elle n'était pas la plus douée pour converser avec qui que ce soit. Si elle continuait à faire ce qu'elle faisait, c'était uniquement car ça l'aider. Autant qu'elle semblait aimer aider les autres, bien évidemment on ne faisait pas sa justicière si on n'aimait pas ça au strict minimum. Ça n'aurait aucun sens. Sauf peut-être ceux qui adoraient avoir toutes les lumières de projecteurs braqués sur eux. Se croire supérieurs aux autres et tout le tralala. Elle pourrait presque dire que ça semblait être un truc typiquement masculin, mais c'était faux. Il y avait des femmes ainsi. Des pestes selon elle. Les plus dangereuses, plus qu'un homme parfois, manipulatrices et elle en savait quelque chose pour en avoir croisé plus qu'une sur son chemin. Et la pauvre, elle paraissait si douce, si petite, si fragile à côtés de ces femmes. Très tête en l'air aussi, et rapidement déconcentrée. Heureusement pour elle, elle ne les avait pas croisées ici. Enfin tout ce blabla juste pour dire que non, elle n'était pas partie, elle était restée planter là, à l'écouter parler. Peut-être utilisait-il beaucoup trop de mots pour pas grand chose ? Tout du moins, il aurait pu résumé en bref, qu'elle aurait tout autant compris ce qu'il voulait dire. Il débitait très vite également, si bien qu'elle ignorait par quel bout prendre sa phrase. Le début, la fin, le milieu ? Car prendre tout l'ensemble et lui répondre semblait être un exercice un peu difficile pour elle.

Elle n'était pas trop habituée aux compliments. Cela devait forcément se voir, vu qu'elle ignorait comment et quoi répondre. Surtout qu'en vrai, elle le trouvait probablement maladroit, mais elle, en règle générale, elle n'était pas mieux. Elle fuyait. Le plus souvent possible. Même quand un mec essayait de l'inviter à dîner. Ou juste à manger un morceau. Elle faisait semblant de ne pas avoir entendu la proposition et elle s'éclipsait, laissant le pauvre gars tout seul dans sa solitude si soudaine. En d'autres termes, il se faisait poser un bon gros lapin, un gros vent. Le secret de Cindy. Mais ce n'était pas sa faute, ça la mettait mal à l'aise de se retrouver en tête à tête avec un homme. Disons qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'avoir eu un nouveau copain depuis qu'elle avait larguée son mec. Son ex. Enfin, tout le monde avait saisi quoi. Puis après elle avaient disparue pendant dix longues années, enfermée dans un bunker sans voir le monde extérieur, pas même les rayons du soleil. Sa seule compagnie fut des livres et une télévision pour la tenir informer de ce qui se passait au dehors de sa cage de béton. Et depuis sa sortie, depuis ce jour, elle ne savait même plus comment réagir. Soit elle fuyait, soit elle réagissait trop à l'extrême. Difficile de la suivre, de la comprendre. Elle se sentait seule, et en même temps elle ignorait si elle adorait cette solitude ou si au contraire elle était bien trop pesante. Elle semblait faire beaucoup de bourdes, à sa façon, et innocemment bien entendu. Comme en cet instant où elle avait prononcé son nom. Cela semblait avoir eu un impact sur ce Peter. Le malaise commença à s'installer, et elle n'aimait pas trop ce qu'elle ressentait. Mais que pouvait-elle y faire ? Naturellement, il essaya de noyer le poisson. Elle n'en dit rien. Elle ne le croyait absolument pas du tout. Mais cette façon de se comporter, comme s'il était juste brisé en mille morceaux semblait lui faire un léger pincement au cœur. Alors elle hocha juste faiblement la tête en venant ramener tous ses cheveux d'un côté, passant ses doigts nerveusement dans sa longue chevelure brune. Elle préféra donc ne pas insister. Même si elle était persuadée de savoir ce qu'il avait été jadis. Visiblement. Elle aurait pu s'en excuser, mais elle préféra vraiment rester silencieuse. Comme si elle avait compris que ce n'était pas un sujet qu'il fallait aborder.

Elle se mit légèrement à rire. C'était rare, mais là c'était une petite occasion rêvée. Il était vrai que les autres spidey, hormis se nommer Spider-Man, Spider-Woman, ect. Toujours avec ce Spider qui traînait sans cesse devant un autre mot, c'était courant. Un peu trop peut-être ? Mais soit, pourquoi pas après tout. Fallait croire qu'elle n'aimait pas faire comme tout le monde ? « Je ne dois pas aimer faire comme tout le monde. » Dit-elle simplement en repositionnant ses cheveux convenablement. Elle le fixa toujours du regard, même si lui avait préféré le détourner, ce n'était pas grave après tout. Elle ne lui ferait pas un procès pour si peu. Pour une fois qu'elle ne fuyait pas, c'était un exploit. « J'ai été mordue par une araignée radioactive... » Il en connaissait bien trop tout de même pour n'être qu'un simple livreur de pizza, mais elle préféra ne pas en rajouter une couche. « J'ai juste eu moins de chance que les autres... » Et par-là, elle entendait qu'après la morsure de cette araignée, ses pouvoirs se sont manifestés presque aussitôt, rentrant chez elle et entoilant ses pauvres parents. Puis un homme débarqua chez elle, annonça que Cindy était en danger et qu'il l'aiderait bien volontiers à contrôler ses nouveaux pouvoirs. Personne ne s'était posée plus de questions que ça, et elle se retrouva donc dans un bunker. Elle était libre d'en sortir, mais elle n'osait plus. Apeurée. Seule. Sans comprendre pourquoi tout cela lui arrivait. Et dix ans, c'était vraiment long. Et en sortant, elle n'avait plus ses parents, plus son frère, on les avait kidnappés, et encore elle ne le savait pas, pensant juste qu'ils étaient partis sans elle. Sa seule compagnie fût Peter, mais il la collait trop tel un petit toutou. Il s'en prenait beaucoup dans la tronche. Il se prenait tout ce qui avait été enfoui chez elle et qu'elle ne savait guère manifester que par sa froideur et ses coups de poings qui partaient un peu dans tous les sens. Elle essayait de faire de son mieux maintenant. Mais oui, l'expérience était manquante.
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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptySam 30 Déc 2023 - 14:27




Here we go again

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Elle parlait assez peu. Et souvent, ses phrases pouvaient être une fin de conversation. D'un certain côté, elle semblait vouloir abréger cette conversation, mais d'un autre elle restait discuter. Lui faisais-je pitié ? Je faisais aussi parfois cet effet-là. MJ m'avait comparé une fois à un chiot qui ne demandait qu'à être adopté. Je n'étais pas sûr de savoir comment je devais le prendre. Surtout que c'était avant qu'on ne se mette ensemble. C'était au moment où j'étais avec Félicia... Bref, le passé. Cela n'allait pas m'aider dans la situation présente. Car si elle semblait partagée, moi aussi. J'avais dit à Pete que je ne voulais pas m'impliquer avec d'autres que lui. Je ne voulais pas voir les attentes des autres Spidey. Des attentes que je finirai forcément par décevoir. J'étais terrifié à l'idée d'être une déception pour eux. Je sentais déjà Pete impatient de me voir en costume, mais ce moment ne viendrait pas. Je l'avais perdu. J'avais perdu le feu sacré. Je ne saurai pas continuer. Même si une partie de mon cœur m'enjoignait à vouloir continuer le combat, l'autre partie était lasse... Je n'étais pas brisé, je n'étais pas en morceau. En revanche, j'avais... J'avais le cœur fissuré. Autant par mon ancienne vie que l'actuelle. L'absence de tous ceux qui avaient eu une importance et qui l'avaient encore me pesait sur les épaules. Pourtant, un regard vers elle me donnait envie d'entoiler le crime pour l'idée. Méchant Peter. Elle n'avait clairement pas besoin d'aide. Enfin si... Mais pas le genre que je pouvais lui apportait. J'étais peut-être un peu trop paternaliste. Après tout, j'avais été le premier de mon univers à développer ces pouvoirs-là. J'étais persuadé de tout savoir, ce qui était généralement vrai. Jusqu'à ce que Miles développe des pouvoirs différents des miens. Là, j'étais totalement démuni. J'avais appris, comme lui, à travailler avec ces capacités. 

Elle n'aimait pas faire comme tout le monde, mais visiblement elle avait été mordue, comme moi... Une même origine, mais des tracés différents. Je n'étais sûr en revanche du sentiment qui se dégageait de sa dernière phrase. De la tristesse ? Peut-être... Sans doute même... Clairement pas du désespoir, elle continuait de se battre... Son regard n'était pas celui d'une femme désespérée... De la résignation ? Hmm... Si je devais parier, oui je resterai sur ce sentiment. Presque résignée à son passé. Si j'étais capable de m’apitoyer sur mon sort, en voyant qu'elle aussi avait ses fissures qui parsemaient son regard, la flamme qui était en moi grandissait. J'avais envie de l'aide, de lui tendre la main. Quitte à me faire rejeter, qui à me faire insulter... Elle ne semblait pas être une petite chose fragile ayant besoin d'être sauvé. J'étais la princesse en détresse. Mais même le prince pouvait recevoir l'aide de la princesse pour lui faciliter la vie. « Vous savez... Je doute qu'un seul justicier ait eu une vie simple... Ou ait eu de la chance. Les gens ont tendance à mettre en avant le fait que les pouvoirs sont un cadeau... Limite la morsure serait un don. Mais en réalité... Le plus souvent n... Les justiciers sont seuls dans ce papier cadeau, emballés uniquement par les responsabilités qui découlent des pouvoirs... » Je secouais la tête. Voilà que je commençais à parler comme oncle Ben. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités... Quelle hypocrisie, moi qui fuyait ces mêmes responsabilités. Pourtant, alors que je continuais de parler, malgré l'hypocrisie, sans que je ne m'en rende compte, mon regard passait petit à petit de celui de Peter Parker à celui de Spider-Man. Un regard capable de défier les situations impossibles.


« Je ne dis pas ça pour vous diminuer, vous et votre parcours... Tout ça pour vous dire que... Ce n'est pas un problème de ne pas faire comme les autres. Vous êtes vous. Non ? C'est sans doute ce que vous avez de plus beau à offrir. L'expérience viendra à force de temps et d'erreurs. Ce n'est pas important de ne pas savoir ce qu'on fait. Aucun justicier ne sait ce qu'il fait... L'important, c'est d'essayer, encore et encore. Et c'est ce que vous semblez faire de manière assez incroyable. Même si je maintiens que la toile organique, c'est un peu de la triche. » Si j'avais posé des questions sur son masque, ce n'était pas pour changer son identité, mais une réelle inquiétude. La seule chose qu'on pouvait transmettre, c'était l'expérience. Un peu comme un parent... Interdire quelque chose à un jeune justicier et c'était le meilleur moyen pour qu'il le fasse dans notre dos. Surtout que je n'étais pas responsable d'elle. Je lui disais juste ce... Qu'une partie de moi aurait voulu entendre aux moments les plus difficiles. Justement quelqu'un qui parlait beaucoup pour faire taire mes propres pensées intérieures. Maintenant, il était sans doute trop tard pour moi. Je m'avançais vers elle, regagnant la distance entre elle est moi. La main qui était emprisonnée dans la poche quitta sa prison. D'abord tremblotante, elle se fixa face à Silk, tendue. « Je sais que vous l'avez lu... Mais ce serait impoli de ne pas me présenter... Peter Parker. Enchanté Silk. » Après tout, si elle m'avait reconnu, c'était déjà trop tard. Et si elle n'avait jamais connu un Peter Parker... Pendant un instant, un instant, seulement, ma posture de livreur de pizza changea pour celle qui m'avait fait affronter seuls les Sinister Six. Celle qui m'avait fait affronter Fisk. Celle qui m'avait fait aider autant que j'avais pu New York. Une posture qui embrasait peu à peu mon âme, mais qui connaissait déjà ses limites... Combien de morts si je reprenais le costume ? Non, je devais aider les autres, mais cela ne voulait pas dire redevenir le justicier que j'étais. J'aurai bien dit héros... Mais l'avais-je été un jour ? « Oh et je sais que je parle trop... Surtout dans les grandes envolées lyriques... Juste... C'est pour compenser souvent les manques de conversation. En général quand on me parle assez peu, j'ai l'impression de dire... Enfin d'être chiant. Donc je comble le vide, comme là... Ce qui me rend vraiment chiant pour le coup... Comme là aussi... Bref... J'arrête. Méchant Peter. »   Je soupirai, fatigué de moi, avant qu'une dernière phrase n'échappe de mes lèvres sans que j'y repense à deux fois. « Oh et vous avez un joli rire... Vous devriez l'utiliser plus souvent, il vous va bien. »

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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyDim 31 Déc 2023 - 11:28


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Cindy était peu habituée à ce qu'on lui donne autant d'attention. Pas une attention affective, juste le simple fait qu'on veuille converser avec elle. Lui posant des questions, la complimentant, lui parlant tout simplement. Si peu habituée à cela, qu'elle ne savait même pas comment y répondre. Parlait-elle peu ? Trop peu et laissait-elle donc une mauvaise impression, paraissait-elle froide ? Bien que ça, c'était souvent le cas, mais étrangement lorsqu'elle retirait ce costume, elle devenait plus douce, telle une petite fille un peu paumée qui préférait se faire toute discrète. Enfin, si elle ne cotoyait pas Peter. Lui, il avait le don de la mettre dans un état de colère. Pour le reste, elle était presque normale. Aussi normale qu'une personne ayant des traumas, un trouble d'anxiété avec des pouvoirs qui paraissaient être dangereux pour sa vie. Ils l'étaient dangereux. Si on l'avait enfermé dans un bunker, ce n'était pas pour contenir ses capacités. C'était pour ne pas que Morlun la sente. Vous savez cette espèce de chasseur de totem araignée, une connerie du genre que Cindy n'avait jamais trop compris ? Eh bien il était après elle. Voilà la raison de son enfermement. Juste pour la protéger elle, sa vie. Alors, lorsque Peter avait ouvert cette porte, qui la séparait du monde dangereux qu'était New-York, elle fût juste tétanisée. Avant d'être folle de rage et de lui sauter à la gorge pour lui en coller une bonne droite. La peur. Une émotion qui pouvait vous faire des choses avec impulsivité, sans réfléchir. Comme si l'instinct prenait le dessus.

Par conséquent, les propos de ce Peter avaient comme un certain impact dans sa petite tête. Ses pouvoirs, elle ne les avait jamais vus tel un cadeau, ça c'était une certitude. Et elle ne pouvait pas non plus les ignorer. Qui pourrait ignorer de telles capacités ? Elle aurait pu, mais ç'avait détruit un peu le cours de sa vie, pire même, elle avait perdu des années de sa vie. À vivre seule, dans la peur. Franchement pas l'idéale. Finalement, c'était un peu normal qu'elle puisse paraître un peu à côté de la plaque, si mentalement elle était ailleurs. « Tu peux tutoyer... ça me perturbe. » Dit-elle dans un premier temps assez cash. Elle comprenait son côté poli, respectueux, mais elle, ça la mettait un peu mal à l'aise. Comme si elle était plus vieille, ou qu'elle valait plus que lui au point d'avoir ce genre de vouvoiement. « Un cadeau empoisonné dans certain cas. ça peut détruire une vie. » Bon certes, comparer à lui, elle ne faisait pas de grands discours, mais elle parlait déjà un peu mieux, non ?

Elle retint un rire, en revanche, croyez-le ou pas, elle souriant beaucoup sous son masque. La toile organique de la triche ? Oui, elle avait eu beaucoup de chance d'en avoir une, et non pas de devoir se la faire ou peu importe la manière dont les autres s'y prenaient pour pouvoir avoir une toile. « On va dire que cette toile m'évite à penser à une chose supplémentaire. J'ai déjà un problème avec mon Silk-sens, alors ça m'arrange de ne pas avoir de problème avec la toile. » Oops. Elle venait d'avouer avoir un souci avec son Silk-sens. Du coup, elle aurait pu totalement foiré de le protéger tout à l'heure. De ne pas voir arriver les coups juste à temps, de se faire laminer, de se faire tirer dessus. En gros, elle aurait pu y passer autant que lui. Mais elle l'avait annoncé sur un ton parfaitement innocent. Comme si ce n'était qu'un simple détail sans grande importance. Ce qui était faux. En revanche, comme elle était persuadée de son identité, le fait de le lui avoir avoué ne la dérangeait pas le moins du monde. Par ailleurs, c'était comme s'il avait déposé les armes. Il revint auprès d'elle, et lui tendit sa main en se présentant comme Peter Parker. Un des nombreux Peter, oui, il y en avait pas mal. Mais celui-ci, elle ne le connaissait pas du tout. De ses mains elle agrippa son masque et elle le baissa. Allons donc, elle ne craignait pas qu'il balance quoi que ce soit, n'est-ce pas ? Puis elle se saisit de sa main en lui offrant cette fois-ci un sourire qu'il pouvait voir. « Cindy Moon, enchanté Peter ! »

Cindy secoua faiblement la tête, il était marrant finalement. Chiant ? Elle n'aurait pas dit ces termes là. Juste bavard. Il aurait été chiant, elle l'aurait frappé sans ménagement. « Non. Je te rassure, le problème ne vient pas de toi. Juste de moi. » Elle avait conscience de ne pas offrir d'impressionnantes conversations. En revanche, le truc un peu idiot avec le fait d'avoir retiré son masque, c'est que maintenant, si elle rougissait, ça pourrait se voir. Et oh pourquoi diable faisait-il ça ? Tant de compliments. Elle ne savait plus trop où se mettre là. Est-ce qu'elle rougissait là ? Par pitié faites que non. « Je... Merci. » Elle ne savat pas trop quoi dire d'autre, mais est-ce qu'il lui en voudrait ?
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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyDim 31 Déc 2023 - 12:57




Here we go again

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Un problème avec son Silk-sens ? Je supposais que c'était la même chose que le Spider-Sens en plus défaillant ? Il était vrai que mon instinct était une forme de triche. Combien de coups avais-je évité grâce à lui ? Combien de balles ou de rockets ? Oui, même moi ça m'étonnait encore l'équipement que les criminels pouvaient déployer contre moi. Surtout que pour les rockets, le tout n'était pas de les esquiver, mais s'assurer qu'elles n'explosent pas sur des dommages collatéraux... Cela était le plus compliqué. Enfin, après au moins là, c'était quand les criminels décidaient de s'en prendre à moi. Il y avait aussi quand les forces de l'ordre le faisaient. Ou des mercenaires engagés par le maire. J'avais mal rien que de repenser à Sable. Et ils avaient ce filet qui me chopait à chaque fois les jambes... Taskmaster avait eu le même pour me défier, ça faisait mal. Et puis la marque restait pendant des jours. J'en étais où moi ? Ah oui son Silk-sens... Il était vrai que le mien était pratique, ceci étant dit tous les héros n'en avaient pas. Iron-man était un humain à cent pour cent et il s'en sortait très bien. On trouvait toujours un moyen de compenser l'absence de pouvoir. Elle s'était visiblement les toiles organiques. Il était vrai que ne pas craindre d'être à court de toi était pratique. Cela m'était arrivé plus d'une fois et c'était assez... Désastreux ? Oui, en général, quand je finissais sans toile, je finissais à l'hôpital presque automatiquement. Et quand je disais hôpital, je voulais dire chambre de MJ à moitié en sang. C'était le problème d'avoir un costume qui permettait une plus grande agilité, il ne tenait pas forcément la route face aux lames, balles et autre joyeuseté qui avait entaillé mon corps tout au long de mon expérience de justicier. 

Perdu dans mes pensées, mon cœur rata un battement quand elle retira son masque. Elle était vraiment... Disons, pour éviter de m'en prendre une si MJ lisait dans mes pensées, que son sourire, le bas de son visage allait parfaitement bien avec son regard et sa chevelure. Je ne m'attendais pas à ça. Pourquoi ça ne pouvait pas faire ça quand je retirais mon masque moi ? En général les rares fois où les gens me voyaient sans masque, ce n'était pas "Oh qu'il est mignon". C'était plus du "Oh, il est bien trop jeune". Comme quoi la justice... J'eus un petit sourire en coin, inconscient, qui se dessina sur mon visage. Et quand nos mains se touchèrent je ressenti un léger frisson. Comme s'il y avait une compatibilité entre nous. Non, pas ce genre de compatibilité. Juste... Elle était comme moi, tout en étant différente. Dans mon univers, j'aurai eu tout à gagner l'avoir parmi mes alliés. Le courant passait facilement et je voulais lui faire confiance comme j'avais fait confiance à Miles. Elle se présenta. Cindy Moon ? C'était mignon. Même si avec un nom comme le sien, je me serai attendu à des pouvoirs de loup-garou ou autre. Quoi ? On ne pouvait pas dire que l'univers faisait toujours dans l'originalité. « Le problème ? Quel problème ? » Je penchais la tête sur le côté alors qu'elle disait que le problème venait d'elle... Pourquoi ? Il n'y avait pas de problème ? Ou alors j'avais loupé une information... J'avais fait quelque chose de mal ? Oh... Elle rebondissait sur le fait que je parlais trop. Ah oui. Je finis par ricaner. « Ne vous en... Ne t'en fais pas pour ça. On va dire qu'il n'y a pas de problème. Voyons les choses comme ça. Tu parles très peu. Je parle pour deux. C'est parfait non ? On s'équilibre ! » La voix se voulait rassurante presque attendrie. Elle était mignonne à penser que ne pas parler était un problème. 

Elle rougissait à ce que je disais. Les rougissements pouvaient avoir plusieurs causes... Les deux premières étant la maladie et l'alcool... On allait supposer que ce n'était ni l'une ni l'autre. Ensuite, les deux autres qui me venaient en tête, le fait d'être agréablement gêné ou être désagréablement gêné. Quelle option, c'était ? On allait partir du principe, c'était la première, après tout vu son sourire et son regard, je doutais fortement qu'elle vécût mal la conversation. Toujours ma main dans la sienne, je ne pus m'empêcher de commenter « Le rouge te va très bien au teint. » Bien sûr, cela pouvait faire référence au foulard, tout comme ça pouvait faire référence à... Bref. Je lâchais sa main pour prendre mon téléphone, la partie "nouveau contact", puis je lui tendais. C'était un petit téléphone, à clapet vraiment dépassé. Cependant, avec mes petits boulots, je n'avais pas vraiment les moyens de m'offrir plus que cela. « Cela te tente qu'on échange nos numéros ? Je ne dis pas que tu auras besoin d'aide de ma part... Mais si tu veux... Je ne sais pas... Discuter ? Ou vider ton sac sur ta double vie ? Ou juste te détendre... Je serai là pour toi, Cindy. Je suis vraiment curieux de suivre ta carrière de justicière et apprendre à mieux te connaître derrière ce masque. Après tout pour le moment, je n'ai eu que des agréables surprises. Oui, même si tu parles peu. Mais ce qui est intéressant chez toi, c'est que ton corps et ton visage, parfois, parle à la place de tes lèvres. Cela a son charme. » J'avais tout à gagner à être son ami. Après tout, on en avait jamais trop dans sa vie. 

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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyJeu 4 Jan 2024 - 13:40


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En réalité, le Silk-sens était en tout point identique au Spider-sens, si ce n'est qu'il était davantage plus développé et qu'elle préférait nommer ça le Silk-sens. Après tout, elle se prénommait Silk et non Spider-woman ou une connerie de ce genre. Enfin non, ce n'était pas une connerie de se faire appeler ainsi, juste qu'elle, ça ne lui convenait tout simplement pas. Quoi qu'il en soi, il était dysfonctionnel. Et ce depuis qu'elle avait fait un petit voyage dans un autre monde, et puis là, rebelote une nouvelle ville, dans un monde inconnu probablement, qu'en savait-elle réellement. Par conséquent, il merdait encore. Encore ou à nouveau. Imaginez la pauvre Silk, en plein combat avec une énorme bête ailée, réussissant à esquiver ses coups, étant en train de lui ratatiner sa tronche en le traitant de Pokémon Dude, jusqu'à ce que son Silk-sens dysfonctionne, et qu'elle se fasse à son tour ratatiner, perdant totalement tout contrôle et lâchant prise... Pouf une Silk qui chuta de plusieurs étages avant qu'un bras la rattrape en plein vol. Le Peter Parker qui passait par-là. Non, c'était faux, qui l'avait surveillé, et une Cindy qui lui gueula dessus de la relâcher immédiatement. Quelque chose qui semblait être si souvent le cas et presque normal avec le temps. Sauf ici. Étrangement, il n'y avait personne pour lui donner des leçons de moral, pour l'appeler, lui envoyer des messages, la rattraper en plein vol ou la surveiller. Non, rien de tout ceci. Jusqu'à présent en tout cas. Aurait-elle eu besoin d'aide malgré tout ? Oui. Mais elle ne risquait pas de l'admettre, elle était légèrement fière.  

Elle ignorait à quoi elle pouvait bien ressembler dans ce costume sans son masque. Quoi qu'elle ne savait pas trop à quoi elle pouvait paraître aux yeux des autres, juste en étant qu'une simple journaliste. Peut-être pour une pauvre fille. En tout cas, il ne grimaçait pas, au contraire il eut un drôle de sourire qu'elle n'était même pas capable de réellement comprendre. Il pensait à quoi en cet instant ? Bon, peu importe, n'est-ce pas ? Elle n'allait pas lui demander et elle ne savait pas lire dans les pensées. Heureusement d'ailleurs, ce n'était pas une chose qu'elle adorerait. Elle attrapa de nouveau ses cheveux en les replaçant une fois de plus tous d'un côté en le fixant de son regard noisette. Oui, il parlait pour deux... Ou plus. Ça la faisait rire en tout cas. « Non, je... Enfin, on m'a dit que j'avais un trouble d'anxiété sociable. » Voilà, elle n'entrait pas plus dans les détails. Elle deviendrait reloue, non ? Elle ne voulait pas devenir ce genre de fille. Alors, elle se contenta du strict minimum, comme souvent, sauf quand elle se parlait à elle-même quoi. Quand elle pestait contre elle-même en se disant qu'elle servait à rien et qu'elle n'aurait jamais dû quitter son bunker. Elle était dure. Dure envers elle-même. « Tu ne trouves pas ça ennuyant de parler pour deux ? Je me trouverais ennuyante. » Dure avec elle-même.

Se moquait-il d'elle en lui disant que le rouge lui allait très bien au teint ? Il ne pouvait pas parler de son costume, elle n'avait que du rouge au bout des doigts limite. Et le foulard ? Ça serait bizarre. Alors, il avait dû voir qu'elle rougissait. La honte. Se mit-elle à penser. Mais elle n'avait guère le temps d'y penser plus que cela, qu'elle le vit sortir un téléphone. Elle n'y prêta pas attention à la vieillerie de cette chose à clapet. Après tout, elle comprenait qu'ils ne pouvaient pas tous être bien payés. On dirait que c'était un truc de justicier ça, être pas très bien payé. Se faire virer d'un travail pour absence répétitif car ils faisaient les justiciers à n'importe quellle heure de la nuit ou de la journée. Il était difficile de garder un job, voire même parfois, une relation. Dans le cas de Cindy, niveau relations, peu importe si elles étaient amicales ou amoureuses, c'était pas trop ça. « Tu parles toujours trop. » Dit-elle en se saisissant de son téléphone dans un petit sourire taquin. Oui, il était bavard pour contenir quelques informations essentielles comme échange de numéros de téléphone et dire qu'elle pourrait l'appeler pour diverses raisons, en gros c'était l'idée. Elle entra donc son numéro et elle lui rendit son bien. « Qui sait, peut-être que tu le regretteras. » Elle se voyait vraiment comme une moins que rien ? Jusqu'à preuve du contraire, elle n'était pas sûre que quelqu'un avait regretté de l'avoir eu sur son chemin. Hormis les sales types, mais ça ce n'était qu'un détail.
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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptyJeu 4 Jan 2024 - 18:39




Here we go again

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En arrivant dans ce monde, je m'étais promis une chose... Ne plus jamais avoir un lien avec le monde des justiciers. Cela aurait été tellement plus simple. Pourtant, j'étais tombé sur Pete... Et là, je m'étais fait une autre promesse... Il serait le seul que j'aiderai. Pourquoi ? Parce qu'il était plus jeune et meilleur que moi. Un meilleur Spider-Man, un meilleur humain... Il avait de l'avenir. Il avait juste besoin de soutiens et de gens capables de croire en lui. Je pouvais lui donner les deux. Et me voilà devant cette nouvelle justicière... Alors quoi ? Cette promesse, c'était un peu comme une résolution au nouvel an ? Je détestais ça. Non, je ne détestais pas le fait d'être avec elle, lui parler. Au contraire, je la trouver plus que sympathique. En revanche, je détestais ce sentiment que j'avais au fond de mon âme. Celui de vouloir l'aider elle aussi, pour peu qu'elle ait besoin d'aide. Je détestais les "Et si" qui sifflaient dans mon esprit. Je n'étais plus Spider-Man. Juste... Peter Parker. Le voisin gentil du quartier qui aidait les autres avec des vannes nulles et pathétiques tout en étant à lui seul la preuve que la théorie de l'évolution de Darwin ne tenait pas debout. Oui, j'avais une image assez flatteuse de moi. Bref, ce combat interne faisait rage depuis bien trop longtemps. Non, c'était non. J'allais juste parler avec elle, rire avec elle, apprendre à la connaître. Et si elle avait des soucis... J'allais la laisser dans ses soucis ? Ouais... Nan... Pas très crédible. J'avais vraiment un syndrome du héros. Peut-être que je devrai prendre rendez-vous chez un psy pour en parler... Nan, j'étais capable d'envoyer le psy en dépression. 

Elle commença à m'expliquer qu'elle avait un trouble d'anxiété sociale. J'ouvrai la bouche pour la rassurer avant de la refermer. Même si cela ne me dérangeait pas, je ne voulais pas précipiter ma réponse, car ce genre de sujet était visiblement très difficile à aborder, du peu que j'en savais. Alors que je réfléchissais à ma réponse, sans crier gare, une balle perdue vint se loger droit dans mon cœur. Au sens métaphorique, évidemment, je ne parlais pas de la balle qui avait fini de rebondir depuis quelques instants. Comment ça, elle serait ennuyante ? Cela voulait dire qu'elle me trouvait ennuyant. Non ? Ce n'était pas la conclusion logique à faire ? Je devais peut-être oublier la logique. Hmm... Comment répondre à ça ? Je finissais par lâcher un profond soupir. J'étais exaspéré. Par elle ? Pas le moins du monde, juste moi et ma tendance à trop réfléchir. « Je ne suis sans doute pas la personne la plus adéquate pour parler de ça... Je vais être très maladroit... Si c'est le cas, je m'en excuse par avance... » Je regardais vers le ciel, cherchant dans les nuages qui nous surplombait le courage qu'il me manquait pour traiter un sujet aussi sérieux. Sauver qu'un d'un vilain, d'une explosion, d'un accident, cela ne me posait aucun problème, mais sauver quelqu'un de lui-même était sans doute la chose la plus difficile à faire. Avait-elle besoin, ne serait-ce que d'aide ? La réponse semblait être une évidence à mes yeux. Il était préférable d'être trop lourd et collant que d'être trop froid et distant. Une main pouvait être rejetée, si on savait nager. Par contre, une fois que la personne s'était noyée, la seule chose que l'on pouvait sauver, c'était son corps inerte. « Je ne vois pas en quoi c'est un problème. Ça l'est pour toi certainement, ça ne doit pas être évident à gérer... Mais ça fait juste que tu es différente de la moyenne. Est-ce quelque chose de mal ? Ça te rend un peu plus unique. On a tous nos différences... L'important, quand on ne peut pas retirer celles qui nous gênent, c'est d'apprendre à vivre avec et à voir les gens qui apprennent à nous faire aimer une partie de cette différence. » Je me grattais la tête. Bon et bien j'avais les pieds dans le plat hein... « Je ne dis pas que tu dois aimer ça... Je n'ai rien à te dire sur quoi faire ou comment le faire. Juste... Cela ne te rend pas moins appréciable. Je ne vais pas moins t'apprécier à cause de ce trouble. Au moins, tu ne donnes pas mal à la tête aux gens ! Ce qui est positif ! »

Je fus agréablement surpris alors qu'elle entrât son numéro dans mon téléphone. Je souriais comme un enfant qui venait de recevoir un cadeau de Noël. Même si je râlais intérieurement sur le fait que ça allait me mêler à une nouvelle carrière de justicier, je ne pouvais nier que j'aimais sincèrement l'idée de pouvoir discuter avec elle. Elle était... Intéressante ? Et elle ne m'avait pas encore envoyé chier ce qui montrait une grande bonté d'âme. Ah... Au moment où je pensais ça, elle me disait que je parlais trop, me faisant directement baisser la tête, comme si elle venait de me faire perdre espoir. Bien sûr, je surjouais un peu. Après tout, elle avait dit qu'elle ne me trouvait pas chiant avant... Pour ensuite dire que si elle parlait comme moi, elle se trouverait chiante, ce qui indiquait qu'elle devait me trouver... Arrête de réfléchir Peter, ça ne te réussit pas. Le sourire taquin indiquait clairement que c'était une blague. Je lui rendais son sourire avec un petit hochement de tête. Alors que je récupérais mon téléphone, elle m'annonça que je risquais de regretter. Je finis par ricaner, plantant mon regard dans le sien. « Il y aura deux gagnants à cet échange. » Je levais deux doigts comme pour faire le signe de la victoire. « Le premier, ce sera moi. » Je baissai le majeur histoire d'éviter la situation gênante de n'avoir que ce doigt de levé. « Car je gagne une personne intéressante dans mon entourage. » J'eus un petit sourire taquin. S'attendait-elle à ce que je dise elle ? Non, ce ne serait pas drôle. « Et le deuxième, ce seront les producteurs d'aspirine. Avec comme grand perdant ton portefeuille à cause de ça. »

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MessageSujet: Re: Here we go again (ft. Cindy Moon)   Here we go again (ft. Cindy Moon) EmptySam 27 Jan 2024 - 9:20


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Here we go again
Il était d'une facilité très déconcertante pour la jeune Moon de se sentir perdue. C'est comme réapprendre à vivre en sachant qu'il nous manque une dizaine d'années de sa vie. Aurait-elle préféré perdre la mémoire en arrivant dans ce monde ? Ne plus rien savoir, ni d'où elle venait, ni de ce qu'elle était devenue, ni de son enfermement dans un bunker et ni le fait qu'on avait enlevé ses parents en lui faisant croire qu'ils étaient juste partis sans elle. Comme si tout le monde l'avait oublié ou en avait marre de la pauvre petite Cindy Moon. Elle n'avait jamais eu peur de l'abandon, même son ex-copain, c'était elle qui l'avait quitté. C'était toujours ses propres choix, on ne lui disait jamais quoi faire, ou même si on le faisait, elle n'était pas réputée pour écouter. Et maintenant ? Maintenant, elle semblait ne plus trop savoir où se situer. Que devait-elle faire d'autre hormis combattre le crime et être journaliste comme si que ça l'aiderait à vaincre ses démons les plus enfouis en elle ? Elle aurait pu juste commencer à vivre pour elle sans jamais prêté attention au reste, et pourtant la voilà en cet instant, en présence d'un Peter Parker qu'elle avait aidé. Oui, elle était modeste la petite et préférait largement le terme aider plutôt qu'au mot sauver. Elle avait toujours été ainsi. Aider, pas sauver. Même si c'était aussi ce qu'elle faisait en évitant à certaines personnes de mourir.

Elle avoua sans mal qu'elle avait un trouble d'anxiété sociale, et qu'il finirait très probablement par s'ennuyer d'elle, comme la plupart des personnes qui la rencontraient. Fallait dire que dans son costume elle semblait savoir ce qu'elle faisait, mais lorsqu'elle l'enlevait, elle semblait tout autre chose, comme totalement paumée. Est-ce qu'elle faisait bien ou mal ? Est-ce qu'elle aurait pu faire autrement ? Tout un tas de questions qui pourraient lui venir en tête, mais elle n'était pas la personne idéale pour y répondre. Elle risquerait d'y répondre négativement, comme si elle s'auto-détruirait. Elle ne lui demandait nullement de répondre à ce qu'elle venait de lui dire, cependant il s'en excusa par avance de sa plausible maladresse. N'était-il pas déjà maladroit dans tous les cas ? Elle aurait du s'en douter qu'il dirait des choses dans ce genre là, des choses qui reflètent une positivité, quelque chose dont elle semblait en être incapable. « Tu ne donnes pas mal à la tête, si ça peut te rassurer. » Ajouta-t-elle en ayant eu l'impression qu'il parlait un peu de lui vers la fin. Certes, avec Cindy les conversations étaient un peu faiblardes contrairement à lui. Mais elle ne trouvait pas ça déplaisant de discuter en sa compagnie, si tel avait été le contraire, elle serait partie depuis bien longtemps. « Et... Effectivement je n'aime pas ça, car je les vois me dévisager comme si j'avais dit ou fait quelque chose de pas normal. Peut-être est-ce le cas, et je ne m'en rends juste pas compte. » Elle se souvint de la fois où elle avait sorti une connerie par mégarde, car elle ne s'y connaissait rien, ses amies la dévisageant comme si elle était devenue complètement barge. L'était-elle, folle ?

Enfin, que pouvait-elle y faire réellement ? Pas grand-chose, et si ce Peter l'appréciait ainsi, ça en ferait au moins un avec qui elle pourrait se sentir un peu plus à l'aise. Il dégageait quelque chose d'assez positif et c'était sûrement ce qui lui intima de lui laisser son numéro de téléphone. Même s'il parlait beaucoup trop comparé à elle, ce n'était pas si grave, elle aurait juste peur qu'il finisse par s'ennuyer avec quelqu'un comme elle. Par ailleurs, elle devrait peut-être cesser de lui dire qu'il parlait trop, elle finirait par le vexer. Ou est-ce qu'il en jouer un peu ? Elle aurait pu déposer l'une de ses mains contre son épaule, mais elle n'osait pas vraiment, à la place de quoi, elle restait planter comme une débile face à lui. Oui, elle devait vraiment avoir l'air d'une parfaite petite idiote. Elle passa ses mains derrière son dos quelque peu gênée avant de l'écouter attentivement. Et elle ne put s'empêcher d'en rire. Il savait comment lui parler celui-là. « Si ça peut me permettre de pouvoir te revoir, alors ça me va. Je leur filerai des pourboires même. »
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