Voleur un jour, volera toujours [feat. Chica]

Le début de soirée n'allait pas tarder à débuter. L'heure de la débauche des employés avait sonné. Les rues de Raccoon Square s'étaient bien remplies entre les gens qui allaient faire des derniers achats dans les magasins, ceux qui allaient manger au restaurant et ceux qui finissaient leur boulot. Tant de victime potentielle ! Chobei allait œuvre dans les rues piétonne et jouer au pickpocket. C'est un voleur et il ne fait pas que rentrer dans une maison et voler. Non, il est aussi habile pour voler ce que les gens ont sur eux sans même qu'ils ne s'en aperçoivent.

Malgré son œil aveugle, il voyait très bien, il voyait tout. Toujours attentif au moindre petit truc. Le jeune homme n'agissait jamais sans analyser la situation et surtout, il s'adapter toujours avec brio. Les cicatrices sur son visage étaient toujours visible. Si certaines personnes avaient été guéri en arrivant ici, lui n'avait pas changé. L’œil qu'il s'était crevé l'était toujours, lui laissant un œil blanc et une longue cicatrice sur sa joue, passant sur œil jusqu'au sourcil, plus d'autres qu'il avait eu durant divers combat. Le jeune homme n'a jamais voulu ressembler à un dieu vivant, alors ceci ne le dérange pas. La beauté revient surtout à son petit frère Toma. Peut-être qu'il est trop rebelle dans l'âme pour qu'on puisse le trouver "beau" ou du moins "beau gosse" c'est comme ça qu'il appelle les hommes beaux dans cet endroit. Pas vilain pourtant le petit Chobei, il ne cherche pas à séduire, son truc, c'est plus l'appât du gain.

Dans la rue, il marchait tranquillement, les mains dans les poches. Il cherchait une victime facile ou du moins qui pourrait avoir quelque chose d'intéressant à voler. Au loin, un petit vieux, bien habillé, des marques pour vêtements, une allure fière, ça ressemblait à un type ayant de l'argent. Tranquillement, il se faufila entre les gens doublant une petite blondinette, l'effleurant à peine sur son passage. Le vieux était quelques mètres devant elle. Fallait y aller en douceur, se rapprocher assez, observer... porte-feuille dans la poche arrière gauche du pantalon. Un coup d’œil rapide autour et quand il passe à côté de lui, sa main vint récupérer l'objet. Bingo ! Le gars n'avait rien sentit et continuait sa route tranquillement. Chobei lui se dirigea vers une rue perpendiculaire pour voir son butin. Faire le vide c'était important, se débarrasser de l'objet volé pour ne garder que l'essentiel, dans ce cas précis : l'argent. A l'abri des regards, il était en train de fouiller le porte-feuille....

C’était une belle réussite pour Chobei. Ce portefeuille était celui d’un vieux qui avait de l’argent. Choisir une cible parfaite n’était pas évident, ceci demandait beaucoup d’analyse. Ceci passait par l’attitude de la personne, sa manière de marcher, mais aussi par la façon dont il était habillé. Ce vieux en question avait de beaux vêtements, bien entrevu, l’air presque neuf, possiblement des marques et une allure plutôt fier, la tête ornée d’un chapeau. Ceci ne veut pas dire que tous les personnes à chapeau son riche, mais ça prouve qu’il y a un petit truc en plus. A l’intérieur du portefeuille qu’il était en train de trouver, il trouva plusieurs gros billets, une carte bancaire du genre super méga gold, le genre que seul les gens avec pas mal de pognon ont. Un beau jackpot ça ! Une carte de visite indiquait qu’il était notaire, ceci expliquait en parti le fait qu’il soit friqué, sur de lui, bien habillé et du genre à porter un chapeau sur la tête.

Alors qu’il était absorbé à découvrir son butin, une voix non loin de lui s’adressa ça à lui. “Hein !’’ dit-il surprit en premier lieu. Elle voulait quoi la nana ? Il l’a effleuré ? Et alors, dans la rue ce n’est pas rare qu’un passant touche légèrement quelqu’un avec son épaule par exemple. ‘‘Et alors ? C’est pas comme si j’avais fait exprès. J’ai été bousculé, c’est pas pour ça que j’en fais une montagne,’’ explique t’il dans l’espoir de la faire partir. C’est qu’il n’avait pas envie qu’elle pose des questions sur ce qu’il était en train de faire. Il rangea son magot dans sa veste, mais ne jeta pas tout de suite le portefeuille, de peur qu’elle trouve ça suspect, il se contenta de le glisser dans la poche de son pantalon, comme si c’était un geste totalement habituel pour lui. Comme toujours, il s’adapte à la situation. ‘‘Je vais pas m’excuser pour vous avoir effleuré. Vous voyez bien qu’il y a du monde dans la rue, ça peut arriver, vous allez pas en faire tout un foin !’’ espère t’il voulant la voir partir. Et si elle voulait sa part du butin ? Est-ce qu’elle l’aurait vu agir ? Faut qu’il reste méfiant.