I wish I could have been the person you thought I was. (Bojack)

I wish I could have been the person you thought I was.


The person who would save you.

feat Bojack

Bojack... Tu n'as plus entendu ce nom depuis... Bordel, depuis plus de quatre ans. Ces longues années passées dans cette ville t'ont semblé durer une éternité... Et ont paru, en même temps, filer comme le vent, insaisissable. Pour commencer, tu les as tout cherché, tous ces acteurs immatériels d'une vie à laquelle il te fallait renoncer. Il t'a fallu du temps, Diane, avant d'admettre que tu te retrouvais à présent telle que tu es née, et telle que l'on finit tous. Seule. Tu n'espérais plus aucun d'entre eux, tu avais renoncé, baissé les bras. Ta morosité latente ne faisait plus seulement qu'affleurer à la surface de ta vie et de ta conscience : elle t'enveloppait complètement, et te maintenait cruellement prisonnière.

Alors, quand tu as entendu le nom de Bojack, au hasard d'une conversation entre deux jeunes femmes, visiblement théâtreuses, qui répétaient un texte à la terrasse d'un café, tu as cru à une hallucination auditive, si singulière soit-elle... Tu deviens folle, Diane, c'est ça la vérité. Complètement cinglée. Enfin... est-ce que tu ne l'as pas toujours été ? Plus le temps passe, plus tes névroses vont bon train, inarrêtable. T'es comme coincée à bord d'un train fou qui file à travers la vie à une vitesse hallucinante. Et t'es coincée. Tu peux rien faire à part... Attendre, apathique, et espérer que le train déraille et te libère enfin.

"Excusez-moi ? Vous avez bien dit Bojack Horseman ?"

T'avais besoin de poser la question, quitte à te faire envoyer sur les roses par ces deux gamines dont les yeux brillent d'espoir, sans doute animées de ces rêves de grandeur qui ont tendance à habiter les jeunes acteurs, et qui les désertent plus tard. Les deux te regardent sérieusement de travers mais celle qui te semble la plus jeune des deux finit par te répondre. Bojack Horseman, oui c'est son nom - quel drôle de nom d'ailleurs. Il enseigne le théâtre à l'université. Elles quittent tout juste son cours, ce qui signifie que si tu te dépêches, Diane, tu pourrais bien le croiser dans le campus.

Tu réfléchis pas, ton cerveau enclenche le mode pilote automatique (est-ce que ça change beaucoup de d'habitude, en même temps ?), et tu te redresses d'un bond. T'en oublies presque de payer le café que tu sirotais vaguement en relisant sans grande motivation le dernier chapitre que tu as pondu, contant les aventures de plus en plus dépressives de ton héroïne pourtant énergique. Tu pars probablement à la rencontre d'une nouvelle déception, et tu le sais pertinemment... mais tu n'es plus à ça près, pas vrai ?

Tu cours littéralement jusqu'à la salle indiquée par les deux étudiantes, et t'es à la fois essoufflée / rouge tomate et rassurée quand tu vois que des élèves traînards sortent à peine de la salle. Avec un peu de chance...
Tu découvres une silhouette, haute, de deux. Pas la sienne, bien sûr, mais si Bojack avait encore son apparence chevaline, t'aurais pas eu tant de difficultés à le retrouver.

"Bojack... ?" Ta voix tremble, hésitante. La peur de la déception.

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Cela faisait maintenant un long moment que Bojack était ici. Qu’il était parvenu dans cette dimension qui lui était si étrange, peuplé d’êtres qu’il comprenait encore moins que ceux de son monde à lui. Pourtant, il avait décidé de faire avec. De se créer une nouvelle vie, d’essayer d’être la meilleure version possible qu’il lui était permis d’être. Alors aujourd’hui, le voilà en train de donner une nouvelle fois cours à des jeunes persuadés d’être la prochaine grande star de Hollywood. Il ne pouvait s’empêcher de se moquer d’eux, de les imaginer dans quelque années, tous des r… Il se reprenait. Non, il n’était plus cet être cynique, qui ne voyait que le mal. Ou en tout cas, tentait de ne plus être ainsi. Chaque jour il se levait, avec l’envie de ne plus observer dans le miroir le reflet de celui qu’il fut, qui abima tant de personnes.

Aujourd’hui, le voilà donc dans cette salle, à essayer de donner les meilleurs conseils possibles à cette nouvelle génération, qui lui rappelait parfois tant son ancien colocataire, Todd Chavez, espérant qu’il pourrait ainsi former des hommes et des femmes qui pourront plus tard compenser tout les torts qui le concernèrent. Et puis, la sonnerie retentit, l’heure sur l’écran de son téléphone changeant de chiffres, avançant elle aussi. L’ancien équidé rappela à ses étudiants de ne pas profiter des vacances pour oublier de travailler, de jouer la comédie, alors que ceux-ci ne l’écoutaient déjà plus. S’ils l’avaient seulement écouté une seule fois durant l’heure. Lui-même finit alors par commencer à calmement éteindre son matériel, ranger ses affaires, ignorant que dans seulement quelques secondes, un fantôme de sa vie passé viendrait le frapper à l’esprit et au cœur.

"Bojack... ?" Une simple voix. Son prénom, interrogé. Il n’avait même pas besoin de se retourner pour la reconnaitre, savait pertinemment qui lui ferait face une fois que la rotation sur lui-même aurait été effectué. Diane Nguyen. Une relation indescriptible. Deux âmes qui s’étaient rapprochés dans leur ancien monde, d’une façon si particulière. Le temps autour de lui lui sembla se figer soudainement, alors qu’il ignorait comment agir. Fuir ? Rester immobile ? La dernière fois qu’ils s’étaient vus, à demi-mot s’étaient-ils dit que c’était la dernière fois qu’ils se retrouveraient ensemble. Que c’était là la fin de leur relation. Et pourtant, les voilà là. Réunis. Et non pour une bêtise d’épisode crossover.

Lentement, après ce qu’il lui sembla avoir été une éternité, Bojack finit alors par réussir à bouger, déposant alors ses yeux sur Diane. Plus personne ne semble être encore dans la pièce, alors qu’il observe son amie, ignorant quel était émotion il ressentait à ce moment même. Ignorant même ce qu’il était sensé dire, faire, tandis que ses lèvres viennent finalement à se remuer malgré lui.

« - Tu… Je veux dire… C’est une belle journée, n’est-ce pas ? »

Lui demanda-t-il, incapable de véritablement dire autre chose, se simplifiant la tâche en se référant à la dernière fois qu’ils s’étaient vus, sur ce toit, en pleine nuit. Lentement, mais surement, il vint alors se rapprocher de son interlocutrice. Diane.

Codage par Libella sur Graphiorum

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Il se fige longuement. Trop longtemps. De quoi te rendre honnêtement dingue. T'as besoin qu'il se retourne, et d'être capable de lire dans ce regard d'humain cette confirmation dont t'as encore besoin, en dépit de cette accumulation d'indices qui paraissent ne laisser aucun doute quant à l'identité de l'homme en présence de qui tu te trouves. T'as beaucoup trop peur de te tromper, Diane. C'est quelque chose qui te ronge... Tu t'es tant raccrochée à leur présence à tous avant d'en faire le deuil. C'est peut-être ici, maintenant, que tout change, et ça te fout le coeur en vrac... en même temps que tu meurs d'impatience.

Finalement, il se retourne, et avant même qu'il prenne la parole, t'as plus le moindre doute. Oui, il est définitivement... différent, et pas juste parce qu'il endosse à présent une peau d'humain. C'est sa posture, son regard, c'est un tout. Tu sais que tu te trompes pas, tu sais que c'est bel et bien lui. Il perd ses moyens en te voyant, et tu le comprends très bien, toi aussi, surtout quand t'entends le son de sa voix et que le doute n'est plus permis. T'as une foule de mots coincés quelque part au creux de ta gorge, et qui arrivent absolument pas à sortir. C'est insupportable, cette façon que ton corps a de se figer soudainement, comme si t'étais plus qu'une fichue statue de sel. Jusqu'au soudain déclic, et alors, c'est comme si la machine se remettait très soudainement en marche.

Alors, tu passes en pilote automatique, Diane, et t'es plus vraiment maîtresse de ce que ton corps décide pour toi, ce qui est probablement pas plus mal, sinon tu resterais là, comme une idiote, figée dans l'entrebâillement de la porte. A la place, tu daignes t'avancer vers lui, de plus en plus vite à mesure que tes pas vous rapprochent, jusqu'à te serrer dans ses bras.

"C'est plutôt une bonne journée, oui", tu confirmes tout en resserrant plus fort cette étreinte", profitant quelques longues secondes de ce moment que tu avais attendu et espéré plus encore que tu ne le soupçonnais. Alors, tu t'écartes pour observer les traits de son visage avec plus de précision. "Je te dirais bien que tu n'as pas changé, mais..."

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Ce fut finalement son interlocutrice qui acheva de réunir leurs deux corps, dans une étreinte chaude, chaleureuse. Une étreinte de retrouvailles inespérées, inimaginables pour ce drôle de couple, qui s’étaient pourtant à demi-mots dit adieu il y avait des mois de cela. Mais, par un étrange coup du sort, voilà les deux amis ensemble, dans la même pièce, se serrant l’un et l’autre. Bojack retrouvait sa compagnon d’infortune, celle qui l’avait tant supporté, durant les années où il s’était efforcé d’être la pire version de lui-même. Quelque chose qu’il fuyait aujourd’hui, qu'il redoutait, même. Ses démons intérieurs étaient toujours là, veillant à la moindre occasion de revenir le tourmenter. Alors, face à cet être qui s’était toujours efforcé de l’aider, parfois dans des situations où sans doute ne le méritait-il même pas un peu, en la sentant venir l’attraper, l’attirer contre elle, il ne pût s’empêcher de se laisser aller, de s’abandonner à elle, au réconfort que c’était de la retrouver. Instinctivement, il vint à son tour glisser ses bras autour d’elle, l'enlaçant calmement, avec tendresse, perdant toute notion de son statut d’enseignant ou bien du temps qui passait. Ce ne fut que lorsque Diane finit d’elle-même par se redresser qu’il reprit conscience de la réalité, se redressant lui aussi, non sans quelque secondes de latence.

Un rire s’empare ensuite de l’ancien équidé, ou du nouvel humain, cela dépendait du point de vue pour les autres, des jours pour Bojack. Oui, il avait définitivement changé. Et espérait qu’il avait réussi à autant modifier ce qu’il était mentalement qu’il n’avait changé d’apparence. “- Quoi ? Je ne suis plus le si charmant équidé que tu as connu ?!” demanda-t-il en mimant de céder à une soudaine panique face à cette évidente fausse révélation, s’amusant à regarder partout, comme à la recherche d’un miroir, pour y constater un reflet qu’il n’avait déjà que trop observé à son arrivée ici. Il fallait croire qu’il aurait du mal à se débarrasser de son éternel cynisme, bien qu’il arrêta rapidement la plaisanterie, plongeant son regard dans celui de son interlocutrice.

Elle était là, bel et bien là, face à lui. Diane Nguyen. Et lui, Bojack, réuni avec elle. Etrangement, cela lui semblait presque encore plus absurde que lorsqu’il s’était retrouvé dans cette terre étrange, peuplée d’individus qui ne faisaient pourtant aucun sens. Il l’avait retrouvé. Non. Elle l’avait retrouvé, elle était venue le voir. Un sourire naquit finalement sur ses lèvres, sincère, large… Innocent, même. Une chose si rare, si elle était même déjà arrivée, pour l’ancien acteur de Hollywoo. “- Je suis content de te revoir, Diane.” déclara-t-il, d’une voix honnête, et tremblante, trahissant l’émotion que cela lui faisait de pouvoir à nouveau discuter avec son ancienne biographe.

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Tu ne sais pas combien de temps dure cette étreinte, tu sais seulement ne pas vouloir qu'elle s'arrête. Tu as beaucoup pensé à lui (logique, Bojack a une trop grande importance dans sa vie pour que sa présence se soit effacée du jour au lendemain), mais tu ne réalises que maintenant à quel point tu avais quêté sa présence, à quel point tu avait eu besoin de cette dernière, à quel point cette présence t'est diablement indispensable. Il te rappelle à des sensations lointaines et familières. Tout n'ira peut-être pas mieux maintenant que Bojack est de retour, tout ira petu-être plus mal. Mais pour le meilleur et pour le pire, s'il est bien une personne en compagnie de laquelle tu veux affronter cette situation pour le moins chaotique, c'est définitivement Bojack. Tu aurais pu espérer le retour de Guy, de Mr Peanutbutter, de n'importe qui... mais c'est dans ses bras que tu trouves du réconfort, et ce réconfort n'aurait été possible dans aucun autre bras.

Son rire est communicatif quand il s'échappe, familier, de ses lèvres à présent humaines. Non, il n'est plus le charmant équidé que tu avais connu, mais par bien des aspects, tu le reconnais tout de même, et tu ne saurais avoir le moindre doute. Son rire est toujours le même, son regard aussi. Il a une manière particulière de te regarder. Dans ses yeux, tu t'es toujours sentie unique, t'as toujours eu le sentiment de valoir davantage que ce que tu avais fini par te convaincre que tu étais.

"Tu restes charmant", tu te surprends à répondre, presque trop naturellement, beaucoup trop impulsivement, en glissant les doigts dans ses cheveux grisonnants.

C'est le cas. Bojack est un bel homme, comme il était un bel équidé. Le visage marqué par le temps, mais le charme impeccable.

"Je suis contente de te voir aussi, Bojack."

Cela va même au-delà. Tu te sens rassurée, tu te sens légère, tu te sens... comme libérée d'un poids. Ton coeur semble aussi fin qu'un papillon, battant au coeur de ta cage thoracique.

"Tu m'as manqué."

C'est le cas, il t'a tant manqué que tu te sens trembler entre ses doigts, et sous l'effet de son regard, et tes gestes sont ce qu'il y a de plus spontané, quand tes lèvres se posent sur les siennes, comme ça, sans y réfléchir.

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Rapidement, les choses s’accélèrent, d’une manière que Bojack n’avait pas pu anticiper, chose qui lui paraît étrange de par son passé. Il fallait croire qu’il avait réussi à changer, ne serait-ce qu’un peu. C’est d’abord une main se glissant dans les cheveux, et puis quelques réponses, avant que le nouvel homme, dans tous les sens possibles de l’expression. Mais c’est le geste final qui le surprend véritablement, qui l’atteint au plus profond de son être. Un instant pris de court, Bojack n’arrive pas à réagir, comme si l’information ne réussissait pas à atteindre le cerveau. Et puis, il se remémore comment il avait espéré cet instant, comment il avait désiré Diane. Les questions s’envolent, tandis que ses yeux se ferment. Ses mains, lentement, gagnent les hanches de l’écrivaine, alors qu’un désir s’éveille à grande vitesse en lui-même. Un désir qu’il n’est pas sur de véritablement parvenir à contrôler, Il perd totalement conscience là où il se trouve, de son rôle dans cet endroit, alors que seule Diane reste dans son esprit, cette femme en train de l’embrasser, sur qui il a fait le choix de poser les mains.

Bojack se retrouve à la pousser, doucement, mais dans un certain élan d’envie évident, jusqu’à ce qu’elle se retrouve contre le bureau, plongeant finalement ses lèvres dans le creux de son cou, prenant une longue inspiration, prenant à pleines narines le parfum de sa nouvelle amante. Un instant il redresse son visage, prenant sa respiration, observant Diane. C’était bien elle, face à lui, la femme dont ses mains se mettaient à explorer le corps à toute allure, comme s’il n’avait pas un instant à perdre. Et puis, en l’espace d’un instant, il semble reprendre conscience. Réaliser ce qu’il fait. Et l’être qui essaye de tendre autant qu’il ne lui est possible vers une meilleure version de lui-même reste dans cette même position, un peu redressé “- Est-ce que… Tu es sûre de le vouloir ?” lui demande-t-il, réalisant qu’ils ne se sont retrouvés il n’y avait que quelques secondes, et qu’il voulait à tout prix éviter d’abuser de cette situation si particulière dans laquelle ils se retrouvaient. Ses mains se retirèrent d’elle, bien qu’il n’attendait qu’une réponse de sa part pour reprendre.

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T'as pas la moindre idée de ce que t'es en train de faire, Diane. Ton corps a pris le relais de ton cerveau à une vitesse dangereuse, hallucinante. T'as rien eu le temps de voir venir, t'as rien eu le temps d'anticiper... Au moment d'espérer le retrouver, t'as pensé à tous les scénarios possibles... Etrangement pas à celui-là. Vous deux, c'était comme un coche manqué de longue date... Vous n'étiez jamais libres au même moment, émotionnellement parlant. Est-ce que tu l'es, maintenant ? T'en sais foutrement rien, Diane, tu sais seulement que t'as eu envie de le faire, et que tu l'as fait. Et alors que tes lèvres s'aimantent aux siennes, ça te semble si... normal ? Si naturel ? Comme si tout rentrait dans l'ordre... dans ta vie qui n'est qu'un putain de bordel sans nom, quelque chose finit par faire sens. Tous les deux, vous faites sens... Tu l'aurais pas cru toi-même et pourtant. Vous en êtes là, l'évidence fait loi et c'est d'une puissante, grisante limpidité.

Tu fermes les yeux alors qu'il glisse ses lèvres au creux de ton cou. Vos doigts, baladeurs, explorent le corps de l'autre par-dessus le tissu de vos vêtements avec une impatience et une avidité qui témoignent d'une impatience que vous ne soupçonniez même plus. Quand Bojack s'interrompt le temps de prononcer quelques mots, l'attention qu'il porte à ton consentement te fait doucement sourire... mais ne te déplaît pas... il n'a pas tort... Vous pourriez tous les deux avoir de bonnes raisons de le regretter. Si rien ne s'est fait entre vous, c'est peut-être pour de bonnes raisons. Tu sais pas si c'est une bonne idée. Mais tu sais, oui, que tu le veux. Tu le veux vraiment.

"Bojack." Tu le regardes dans le blanc des yeux. "Depuis que je suis ici, j'ai pas la moindre idée de ce que je fais et de ce que je veux. C'est la première fois que c'est le cas." Que tu sais ce que tu fais. Que tu sais ce que tu veux. "Ne me fais pas changer d'avis", tu reprends avant d'enrouler tes bras autour de son cou pour approcher ses lèvres des tiennes.

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Diane ne saurait être plus clair par les mots qu'elle use pour répondre à Bojack, elle qui vit de sa façon de les mettre sur papier. Il est désormais temps pour le couple d’enfin apprendre le corps de l’autre, une bonne fois pour toute, d’une façon qui ne pourra pas être effacé. Et cela ne fait qu'exciter encore plus le nouvel humain, qui vient placer ses mains sur elle tandis qu’ils s’embrassent avec passion, de telle sorte à la déposer sur son bureau d’enseignant. Une fois que leurs lèvres se séparent, doucement, l’ancien acteur prend le temps de finalement lui répondre. “- Je peux te promettre que tu ne le regretteras pas, Diane.” jure-t-il, prouvant qu’il restait, malgré tout, semblable à ce qu’il fut autrefois, un brin narcissique et séducteur.  Ses mains se déposèrent sur son tee-shirt, jouant un temps avec le tissu, avant de finalement commencer à le lui retirer. Tout cela lui semblait si étrange, l’idée de voir le corps dénudé de cette femme qu’il avait toujours tant appréciée, mais la sensation ne dura qu’un instant, ne le freina pas plus que de raison.  

Son regard se déposa sur sa poitrine, qu'il est un temps surpris de pouvoir déjà observer, avant de finalement corréler l’absence d’un seul tissu déposé dessus avec l’identité propre à la femme qui lui fait face. “- J’aurais pû m'y attendre, n'est-ce pas ?” s’amuse-t-il doucement, sans néanmoins commettre l’affront de se moquer de cette absence qui se révèle, d’ailleurs, plus plaisante qu’autre chose. Son regard s’est relevé vers le sien le temps de cette remarque, avant qu’il ne se repose à nouveau sur les deux monts fièrement dressés face à lui, comme deux somptueuses tours à prendre. Et c’est d’ailleurs bien ce que ses doigts commencent à faire, venant lentement se mettre à jouer autour de leurs points roses trônant au milieu, les titillant un instant avant de légèrement les serrer. Son regard alterne de son corps aux pupilles de sa nouvelle amante, partagé entre son profond désir et la crainte de finir par commettre un impair avec celle-ci. Une chose que même l'habile comédien avait du mal à dissimuler derrière sa face humaine.

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