Rin était arrivée ici depuis longtemps, elle avait retrouvé néanmoins espoir de retrouver des gens de son monde. Elle avait en effet retrouvée Kakashi. Elle ne travaillait pas aujourd’hui, la madame était en congée. Elle en avait ainsi profiter pour souffler un peu et se détendre. Les horaires du métier d’infirmière n’étaient pas de tout repos ! Et des conditions de travails parfois pas terrible, mais la brunette aimait son nouveau métier, elle aimait pouvoir prendre soin des gens. Ce n’était pas si différent de son rôle dans son monde d’origine. Son rôle avait toujours été de soutenir son équipe, et elle avait déjà quelques connaissances en soins. Alors elle s’était quand même tournée vers ce métier.

Elle avait toujours aimé lire, et aujourd’hui elle venait à la bibliothèque pour rendre un livre fantastique qu’elle avait emprunté. Elle marchait jusqu’à la porte d’entrée pour ensuite se rendre à l’accueil. L’accueil était toujours un endroit chaleureux avec plein de gens de différents mondes. Elle aimait parler avec les gens d’ici, elle apprenait toujours pleins de choses. Elle faisait la queue et puis elle attendait patiemment son tour, il y avait des jours ou il y avait beaucoup de mondes. C’était le cas aujourd’hui.

Rin une fois que son tour était arrivée, avait déposée le livre, avait donnée son nom et souhaitait emprunter un autre livre. C’est ainsi qu’elle se rendait dans les rayons de la bibliothèque, elle ressemblait un peu à celle de Konoha du peu qu’elle s’en souvenait. Elle n’avait pas vraiment eu le temps d’y retourner depuis qu’elle était morte…sa mort l’avait empêcher d’y retourner. A ce souvenir, elle avait des frissons qui lui parcouraient l’échine. Elle ne voulait plus y penser. Alors qu’elle prenait un livre et qu’elle s’asseyait, elle sentait qu’on l’observait avec insistance ? Jusqu’à ce qu’elle se rendait compte que cette personne qui l’observait et s’approchait maintenant n’était autre que son maître adoré MINATO ?

« M…maître Minato ? Est-ce bien vous ?! » Elle ne pouvait cacher sa joie et elle le regardait de haut en bas. Elle avait du mal à croire qu’il se tenait devant elle. Elle retenait ses larmes autant qu’elle le pouvait, des larmes de joies.

« Mais alors…vous êtes ici vous aussi ? Oui… » elle répondait, elle était choquée par cette nouvelle retrouvaille qui lui faisait un bien fou au moral après avoir longtemps cherchée pendant 4 longues années.

« OUI, c’est bien moi ! comment allez vous depuis tout ce temps ? » demandait-elle très inquiète.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Elle avait les larmes aux yeux qui commençaient à monter sur son visage. Savoir que Minato son professeur se tenait bien devant elle était un soulagement. Cela voulait dire qu’il pouvait avoir survécu à la guerre. OU qu’il pouvait  y être mort mais vivant ici.

Elle était la preuve de ce qu’elle avançait, si dans sa réalité elle était morte bel et bien, ici elle vivait.  Elle ne pouvait pas s’arrêter de pleurer de joie. Elle n’en pouvait plus, la jeune élève se jetait dans les bras de son professeur. Le manque, l’absence, ne pas l’avoir revu avant de mourir avait été une chose difficile à supporter.

Cette étreinte sincère entre le maître et l’élève était presque irréelle pour la jeune infirmière. Elle ne regrettait pas d’être venue ici aujourd’hui. Elle ne regrettait pas d’avoir brisé le silence ! Et d’avoir répondu à cet homme. Elle avait toujours admiré Minato. Tout comme elle avait toujours aimé ses coéquipiers.

« ça c’est vrai que notre technologie est différente à Konoha ! ici ils sont tellement avancés dans les soins ! Je me suis reconvertie ! j’ai continué la médecine, et je suis devenue infirmière ! Si vous voulez de l’aide, je pourrais vous aider ! » déclarait gentiment la jeune femme alors qu’elle commençait à peine à sécher ses larmes de joies.

« Oui avec plaisir ! Faisons comme ça Sensei, je vous suis ! » faisait-elle en sautant de sa chaise, mal à l’aise pour le bruit qu’elle venait de cause involontairement, elle se tournait vers la bibliothécaire du lieu en s’excusant avec une main derrière la tête. Elle tenait son livre dans l’autre main.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Rin avait toujours été ce pilier de l’équipe, elle était  contente de pouvoir ainsi parler de nouveau avec Minato sensei ! Son professeur n’avait pas changé, et avec le temps elle avait apprit à l’apprécier, ils étaient devenus amis plus que mentor et élèves. Enfin, c’était comme ça qu’elle le voyait dans ce monde. Ce monde lui offrait une seconde chance de pouvoir côtoyer à nouveau les gens qu’elle aimait par-dessus tout.

Minato faisait partit de ces personnes. Elle avait toujours eu beaucoup de respect pour son professeur. Il lui avait beaucoup appris. Et elle pouvait se confier à lui quand ça n’allait pas. Enfin, elle aimerait que ça se passe plus comme ça dans ce monde car elle était une adulte désormais. Elle avait un corps d’adulte. Elle était contente que Minato fasse un jour appel à elle ! Et elle savait qu’elle ne mentait pas.

Elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance, la médecin pourrait ainsi lui montrer à quel point elle avait grandi. Elle ne voulait pas qu’il soit déçut et elle avait continuer sur la voie qu’elle avait choisi depuis le départ à Konoha.

« Merci beaucoup pour ce compliment sensei ! C’est d’accord alors, pouvons nous dire que nous sommes amis dès à présent si je ne peux plus vous appeler professeur ? » demandait Rin alors qu’elle écoutait la suite que lui racontait Minato.

« Policier alors, je pense que de ce que j’ai compris oui, ça doit s’y rapprocher ! vous faîtes régner l’ordre et la justice ! vous attrapez les criminels et vous résoudrez des enquêtes je crois ! c’est ce que j’ai lu sur internet ! » elle continuait ainsi de parler, elle était heureuse et cela se voyait sur son visage.

« OH ! je suis en ville depuis peut-être quatre longue années je crois, et vous Minato ? Puis-je vous tutoyer maintenant ? au fait ? » demandait-elle pour conclure. Elle ne savait plus si elle pouvait le tutoyer ou non, elle avait prit l’habitude de le vouvoyer à l’époque son rang et son statut obligeaient à cela.

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Pando

Elle était adulte, et être adulte lui était toujours un peu bizarre. Dans le fond, lorsqu’elle était morte, Rin n’était qu’une adolescente, alors elle pouvait comprendre que son entourage était perturbé. Minato devait être le premier perturbé par la situation, lui qui l’avait connu à 15-16 ans, le voilà avec une Rin adulte et pourtant, Rin avait conservé tout les souvenirs de la guerre.

Les douloureux comme les bons. Seul son corps avait physiquement changé. Elle était la même qu’avant, et ici elle pouvait évoluer loin de la guerre. Rin souriait, et elle était contente. Elle n’avait pas revu Minato depuis des années…combien de temps s’était écoulé ? Elle n’en n’avait aucune idée pour elle. C’était comme si…c’était hier.

« Je suis ravie ! Seul mon corps a changé en arrivant ici, il semblerait que ce soit un effet secondaire possible de la ville en elle-même, notre relation d’époque était maître et ami, amis à la guerre nous étions déjà des camarades ? je pense…Enfin je ne sais pas trop, vous étiez quand même resté notre professeur ! » Elle avait du mal à expliquer le fonds de sa pensée, elle espérait que Minato ne le prendrait pas mal.

C’était étrange de s’adresser à lui comme ça, comme une adulte. Elle n’avait pas l’habitude et elle devait bien choisir ses mots désormais. Elle ne pouvait plus parler de façon aussi neutre qu’avant ou familière ? Elle ne se souvenait plus très bien du langage qu’elle utilisait quand elle était à Konoha avant de mourir. Elle n’était pas du genre rebelle alors elle devait utiliser un langage de jeunes normaux.

« Je ne sais pas si c’est du à mon âge ou quoi, mais j’ai trouvé ça hyper facile à utilisée et j’apprends vite apparemment ! Je m’en sers beaucoup dans les soins, les ordinateurs nous gagnes un temps fou dans le traitement des données des patients ! C’est très agréable de travailler avec ! » Elle avait enfin réussi à parler comme une adulte avec Minato, parler de son travail était un bon début.

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