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(abandonné) (( who is the fairest of them all )) ✧ – talora –

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MessageSujet: (abandonné) (( who is the fairest of them all )) ✧ – talora –   (abandonné) (( who is the fairest of them all ))  ✧  – talora  – EmptyDim 23 Oct - 16:24




tagged: amora the sorceress & talos the skrull. notes: Miroir mon beau miroir  (abandonné) (( who is the fairest of them all ))  ✧  – talora  – 1229718596  


“I'm trying to control myself, so please don't stand in my way. I've waited for the longest time. This is what I wanted in my way. All the kids are going back to school. The summer's over it's the golden rule, and now I'm coming out to play. So please don't stand in my way. And all the things that seemed once to be so important to me seem so trivial now, that I can see. Move over, there's a climax coming my way.” (( SHATTERED •• THE CRANBERRIES ))  @Talos Von Skrull




MAI 1995 // LE SHIELD. BUREAU DE R. KELLER. LE SOIR.



—⥼ ※ ⥽—


Ils sont amants depuis… combien de temps exactement ? Ils ne sont pas vraiment amants, à vrai dire. Ils n’ont été amants qu’en l’espace d’une seule nuit. Une nuit passionnée. Un instant gravé dans la roche pour la sorcière d’Asgard. Elle se remémore bien trop souvent leurs douces étreintes, la manière dont ses mains puissantes se sont refermées sur la finesse de ses hanches tremblantes. Le directeur Keller lui a résisté. Plusieurs fois. Il a toutefois fini par lui céder, d’abord par un baiser, puis par des caresses sous les plis interminables de son costume-cravate, jusqu'à atteindre enfin… sa peau nue sous ses ongles parfaitement manucurés. Amora a adoré le sentir frétiller contre elle, après tous ces instants gâchés par une soi-disant conscience morale ou éthique professionnelle. Il lui a résisté, comme tous les hommes le font, avant de céder aux appels de détresse de cette magnifique sirène hypnotique. Bannie d’Asgard, sa magie lui a été en grande partie retirée. Sa beauté, en revanche, est restée. Beauté naturelle, beauté empoisonneuse. Elle charme comme elle respire. Elle est fière de pouvoir exercer un semblant de pouvoir sur ces mortels insignifiants. Ils possèdent quelque chose qu’elle recherche. Quelque chose qui lui permettra de revenir en grâce auprès des autres divinités du panthéon Asgardien. Quelque chose qui sera en mesure de servir ses plus sombres desseins, si elle fait le choix de le conserver égoïstement. Amora n’est pas encore consciente de ce qu’elle veut réellement. Elle pense le savoir, sa moralité est partagée entre faire amende honorable ou s’enfoncer encore plus profondément dans les ténèbres de son âme tourmentée, intéressée et cruelle. Avec de pareils pouvoirs, sa magie n’en sera que décuplée. Invincible. Elle règnera sur Asgard. Sur tous les mondes. Elle fera de la Terre… Qu’en fera-t-elle, au final ? Amora est encore partagée sur le sort des terrestres, ces épargnés de son funeste courroux. L’humiliation d’Odin lui reste en travers de la gorge, tout comme les échecs de ses fervents acolytes. Skurge. Loki. Et enfin, le plus beau… Thor. Son obsession, son désir insidieux, son ami, son ennemi, son amant. Elle le désire tout comme elle le méprise d’une force insoupçonnée. Amora doit retourner sur Asgard pour lui. Elle doit le conquérir à n’importe quel prix.

Lorsqu’elle pénètre, assez tard dans la soirée, dans le bureau du directeur du SHIELD, c’est sous l’identité de Leena Moran. Un nom qu’elle empruntera à plusieurs reprises dans le futur. Une identité qu’elle a également empruntée par le passé. Ce nom n’est pas non plus inconnu. Elle l’a entendu au détour d’une conversation, un jour, en se réveillant en plein New York City. Depuis, Amora s’y est accrochée avec fermeté. Amora s’est créé une identité d’une simple mortelle, afin de se faire recruter comme agente au sein de l’inestimable groupe du SHIELD, il y a au moins une petite décennie d’années. Malgré la diminution radicale de sa magie, certaines choses demeurent. Sa longévité. Dix ans se sont écoulés depuis son bannissement d’Asgard sur la planète Terre, mais son physique reste comme figé dans l’apparence d’une femme dans la fin de sa vingtaine d’années. 28 ou 29 ans. Elle est descendue sur cette planète infâme, certes, mais elle n’est pas partie seule. Amora est certes privée temporairement de tous ses pouvoirs magiques, mais certaines puissantes reliques restent en sa possession. La sainte trinité des reliques d’Asgard. Le Globe des âmes, la fontaine de l’Éternité. Mais son préféré est plus discret encore, plus sournois. Comme le miroir de Mysolljh. Un précieux artefact et ancien originaire du royaume d’Asgard. Ce miroir est un bien qu’elle a hérité de sa famille. Un passage révélant la véritable forme d’une personne, ou d’envelopper la sienne dans une fausse identité. Amora l’utilise avec soin, afin de prendre l’apparence de son choix, ou de révéler celle usurpée par d’autres. En prenant l’identité de Leena Moran, la sorcière Asgardienne n’a pas eu recours à son miroir. De simples faux papiers ont suffis. Sa beauté est aujourd’hui son arme la plus redoutable, faute d’avoir recouvré sa magie toute puissante.

Dix ans déjà qu’elle gravi les échelons, qu’elle côtoie les agents, en quête de réponses. En cherchant à gagner la confiance des plus haut gradés du SHIELD. Des années qu’elle est séparée de Skurge, lui aussi banni d’Asgard pour leurs fautes communes. Elle lui en veut terriblement. Skurge l’a trahi. Ils se retrouveront plus tard, bien entendu. Ils se retrouveront et ils partiront à la conquête du pouvoir, une fois encore, en s’associant à d’autres âmes torturées, mais pas pour l’instant. Pour l’instant, elle désire faire route seule, afin de penser à tout ce qu’il s’est passé jusqu’à maintenant dans sa vie. Tout ce qu’elle a bien pu manquer. Amora est d’humeur presque nostalgique. Elle est blessée, détruite par ses pairs et par ses propres alliés. Ses amants. Amora estime qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, après tout. Elle se dirige d’un pas assuré dans l’immense bureau du directeur du SHIELD. D’un coup d’œil en arrière, elle remarque la présence d’une élégante plaque dorée, positionnée au centre d’une porte en bois massif. « R. Keller » R. Keller pour Robert Keller. Un mince sourire se niche au coin de ses lèvres maquillées d’un rouge profond, alors qu’elle prend soin de refermer la porte dans son dos, par mesure de sécurité. On ne sait jamais. Keller ne se trouve pas dans son bureau pour le moment. Amora compte en profiter. Elle doit glaner des informations sur le projet top-secret du SHIELD. Elle sait qu’ils sont en possession du Tesseract. L’Orbe d’Odin. L’objet qu’elle recherche avec ferveur.

Le bureau du directeur Keller est extraordinairement rangé, à la limite de la maniaquerie. Très peu d’affaires personnelles. Beaucoup de livres et de bibelots grappillés aux quatre coins du monde. Un bureau à l’architecture classique, au mobilier très moderne, chic et sobre. Une atmosphère presque glaciale règne entre ces quatre murs. Un peu comme une pièce témoin. Le directeur est un homme particulièrement perfectionniste. Elle le côtoie depuis dix ans déjà, et plus intimement… depuis deux semaines maintenant. Depuis cette fameuse soirée, un peu alcoolisée, après la réussite d’une mission du SHIELD. Amora n’est pas dupe, familière des regards intéressés masculins. Elle sait que le directeur Keller la convoite depuis dix ans déjà. (oui mais là c’est pas vraiment Keller) Elle a subi ses regards, son malaise, son intérêt avec une sorte d’amusement presque cruel. Amora aime qu’on la désire, qu’on la veuille. Sans forcément accorder de récompense à qui que ce soit, juste dans le but de se conforter sur son pouvoir de séduction et d’influence. Il ne s’est jamais rien passé entre eux durant des années, et maintenant qu’ils ont partagé cette nuit à deux, – une seule nuit – quelque chose lui reste en travers de la gorge. Quelque chose de nouveau. Amora a déjà partagé des nuits avec un nombre incalculable d’amants, sans un regard en arrière, pas même un compliment bien pensé. Mais lui… Ce mortel… Ce mortel est différent. Sa manière de l’embrasser est différente. Sa manière de la baiser l’est encore plus. Amora peine à se focaliser sur le but premier de sa venue dans les locaux du SHIELD. Elle ne pense qu’à leurs étreintes brûlantes et brutales, et surtout Ô combien elle désire les renouveler incessamment. Keller s’est mystérieusement échappé après ce moment de rare intimité passionnée. Ils ne se sont quasiment pas vus en personne depuis deux semaines. Keller s’adresse à elle par mails et personnes interposée. A croire qu’il essaie de la fuir comme la peste. Amora n'est pas familière à ce genre de comportement. Un homme en redemande toujours plus, habituellement. Étais-ce donc si… horrible de coucher avec elle ? Impossible. Elle est la plus belle d'entre toutes. Depuis toujours.

Amora est contrariée. Elle cherche dans les tiroirs, dans les coins de la bibliothèque et même dans les reliures de certains ouvrages, mais elle ne trouve pas satisfaction. Elle ne trouve rien. Amora se met alors à serrer dans le creux de sa paume l’un des pass d’autorisation qu’elle a obtenu en accédant au poste d’assistante du directeur du SHIELD. Cette carte magnétique lui a permis de pénétrer dans le bureau de Keller sans encombre, en l’absence du principal intéressé. Cette foutue carte magnétique ne sert finalement à rien. Son regard bleu profond balaie l’immense surface lisse du bureau. Quelques crayons ici et là, des documents. Une pile de documents. Elle cherche alors, avec les mains tremblantes. Trop tremblantes. « Par Fenrir... » souffle-t-elle, en faisant tomber un bibelot en bronze sur la moquette pourpre. Une statuette. A genoux sur le sol, elle farfouille sous le meuble en bois vernis, afin de le récupérer entre ses doigts le plus rapidement possible. Elle cherche à tâtons, le cœur battant la chamade dans sa cage thoracique. Il bat si fort, que sa poitrine monte de manière excessive. Si bien que les plis de son élégant chemisier en soie couleur champagne, déboutonné quelque peu, se déplient subtilement et érotiquement à chaque inspiration sur la courbe parfaite de sa poitrine, ainsi pressée dans un soutien-gorge push-up en dentelle ivoire. Elle grimace, car cette position lui écorche légèrement les fils de ses bas noirs. Il fait désormais nuit depuis une heure déjà, les locaux du SHIELD sont presque désertés, mais Amora n’est pas sûre d’elle. Keller est forcément encore quelque part à cette heure-ci. Il est toujours l’un des derniers à quitter les locaux. Bureaucrate scrupuleux, songe-t-elle en levant les yeux au ciel, avec moquerie et curieusement… du désir. Elle doit se dépêcher avant l’arrivée de ce dernier. Ce qui ne manque pas d’arriver. Amora glisse l’une de ses mains sur le rebord du bureau, pour garder un appui, avant de se redresser, une fois le précieux bibelot récupéré. Une fois la statuette sur le bureau, son regard s’éclaire de surprise, et un peu d’effroi, en découvrant le visage de Robert Keller sur le pas de la porte de son bureau. « Robert. » murmure-t-elle d’une voix faussement innocente, avant de se rattraper en lisant une étrange émotion dans le regard bleu de son supérieur hiérarchique. « Directeur. » Amora remet soigneusement l’objet en place, et époussette les pans de sa jupe noire de tailleur, avant de lui faire face, avec pour seul obstacle entre eux cet immense bureau en chêne massif. « Je vous attendais. » ment-elle. Non, elle ne l’attendait pas. Elle farfouillait en son absence. « Je voulais vous parler de… nos derniers échanges de mails. Je ne comprends pas certaines de vos consignes. Je ne me voyais pas… faire autrement qu’en vous en parler de vive voix. En personne. Comme des adultes responsables. » C’est sans doute le pire mensonge qu’elle puisse improviser dans une situation aussi critique, mais la présence du directeur Keller la perturbe autant qu’elle la surprend. Au pire moment. C’est un terrible mensonge, mais c’est déjà ça. Amora lui offre son sourire le plus charmeur, éclatant de blancheur et pétillant. Un sourire pour dissimuler toute une couche de mensonges et d’indiscrétions. Un sourire pour cacher l’ampleur de sa nervosité. Une pointe de reproche est toutefois perceptible dans le fond de sa voix, ou même dans la signification de ses phrases.



♥ SARA!

 
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MessageSujet: Re: (abandonné) (( who is the fairest of them all )) ✧ – talora –   (abandonné) (( who is the fairest of them all ))  ✧  – talora  – EmptyLun 28 Nov - 15:18




tagged: amora the sorceress & talos the skrull. notes: Miroir mon beau miroir  (abandonné) (( who is the fairest of them all ))  ✧  – talora  – 1229718596  


“I'm trying to control myself, so please don't stand in my way. I've waited for the longest time. This is what I wanted in my way. All the kids are going back to school. The summer's over it's the golden rule, and now I'm coming out to play. So please don't stand in my way. And all the things that seemed once to be so important to me seem so trivial now, that I can see. Move over, there's a climax coming my way.” (( SHATTERED •• THE CRANBERRIES ))  @Talos Von Skrull




MAI 1995 // LE SHIELD. BUREAU DE R. KELLER. LE SOIR.



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Depuis plusieurs jours déjà, Talos s’efforce d’ignorer et d’éviter son assistante. Une perte de temps et d’énergie monumentale s’il en est, qui lui ferait presque perdre de vue ses autres objectifs, les raisons pour lesquelles, pour commencer, il a fait le choix d’endosser l’apparence et le rôle de Robert Keller, directeur du SHIELD. Il n’y peut rien, c’est plus fort que lui, peu importe à quel point il cherche à s’éloigner, peu importe combien il s’efforce de l’occulter de son esprit. Tout, constamment, le ramène irrésistiblement à elle, au point qu’il se sente à deux doigts de perdre l’esprit. Quand il ferme les yeux, c’est son visage qui se dessine sous le voile de ses paupières, aussi parfaitement que si elle était bel et bien là, en sa présence. S’il se concentre assez, il peut même sentir son parfum, la chaleur de sa peau lisse sous la pulpe de ses doigts… Le désir que Talos éprouve pour Amora est proche d’obsessionnel… En y succombant finalement, après y avoir pourtant résisté si longtemps, il avait pensé que ses fantasmes enfin assouvis mettraient en sourdine ces émotions d’une rare violence, et qui ne voulaient pas le laisser tranquille – mais c’était un leurre, bien sûr. Depuis ce moment de faiblesse au cours duquel celle qu’il pense encore porter le doux nom de Leena et lui se sont abandonnés l’un à l’autre, c’est encore pire que tout. Cette nuit passée ensemble a été… unique, exceptionnelle. Il s’est abandonné, avec elle, à des plaisirs qu’il n’avait jamais ressentis auparavant. Et maintenant, il ne ressent que l’envie de recommencer en même temps qu’il s’y refuse catégoriquement. Talos est rongé par la culpabilité. Il se hait profondément d’avoir ainsi cédé aux charmes de cette femme sulfureuse quand son épouse et sa fille, en détresse, attendent après lui. Penser à Soren et à sa fille lui arrache le cœur. Bien sûr, il aime toujours la Skrull qu’il a épousée, mais… Mais… il y a un mais, et il se sent terriblement mal à l’idée d’avoir brisé leurs vœux de la sorte.

Oui, Talos ne pouvait pas échapper à Leena éternellement, encore moins quand les responsabilités qu’il endosse, officiellement comme officieusement, sont telles qu’elles ne lui laissent aucun répit, et font qu’il quitte les locaux du SHIELD généralement bien longtemps après tout le monde. C’est le cas ce soir (pour ne pas dire cette nuit). La plupart des bureaux sont éteints, en dehors du sien, même s’il ne s’y trouve pas pour commencer… Il vient de passer une bonne heure à éplucher les archives, et quand il revient finalement dans son bureau, c’est pour découvrir que quelqu’un s’y trouve déjà. Elle s’y trouve déjà. Accroupie par terre, elle semble chercher quelque chose qui serait tombé au sol… Il reste un instant mué, son regard se promenant un peu trop naturellement sur ses formes avantageuses, qu’il ne sait s’empêcher de convoiter. Bon sang ce qu’elle est parfaite. Bon sang ce qu’il…

Il cherche à reprendre un semblant de contenance en même temps qu’elle se redresse et reprend la parole, mentant avec aplomb sans qu’il ne soit capable de voir claire dans ses mensonges… aveuglé par la portée des siens propres, qui font doucement de lui l’inverse même de tout ce qu’il désirerait être. Elle évoque leurs derniers échanges de mails, et des consignes qu’elle estimerait être peu claires. En effet, leurs derniers échanges l’ont tous été par écran interposé, comme si cette barrière numérique pouvait effacer ce qu’il a fait… Sauf que ce n’est pas le cas… Rien ne peut effacer ce qu’il a fait… Et rien ne semble pouvoir non plus taire l’envie sourde, violente, oppressante, qu’il ressent de recommencer, d’une intensité telle qu’il sent une douce chaleur se répandre dans son bas-ventre. Elle a raison, bien sûr, elle a parfaitement raison de considérer que ce petit jeu d’évitement est ridicule. Ils ont passé l’âge de ce genre de choses.

"Bien sûr, Leena, bien sûr…"

Son ton est distant et ne dissimule que très mal l’immense trouble qui l’éprouve et le ferait presque trembler. Il détourne le regard, car il sait que plonger ses yeux dans les siens serait une erreur tragique, il n’arrive pas non plus à lui rendre son sourire charmeur et charmant… Elle est si belle… Leena a tout pour elle. Séduisante, brillante, intelligente… Elle n’est pas responsable de cette situation ou de son rejet, la pauvre serait même, en vérité, la victime malencontreuse de ses propres hésitations (qu’il croit… Amora est bien moins innocente qu’il n’y paraît). Il est le seul responsable, le seul fautif… et Talos ne peut pas même partager avec lui l’ampleur de sa culpabilité, puisqu’il ne peut évidemment lui parler ni de sa femme, ni de sa fille. A certains moments, il l’envisage… Elle lui inspire étrangement confiance, au-delà de son attirance pour elle, quand bien même il sait que son jugement s’en retrouve nécessairement biaisé. D’un geste hésitant, il l’invite à s’asseoir su la chaise face à son bureau quand lui-même prend place assise : c’est une manière pour lui de conserver le contrôle et de mettre une distance, si infime soit-elle. S’ils doivent parler plus longuement, il préfère que la frontière très concrète du bureau en métal gris délimite leurs espaces personnels respectifs.

"Je vous écoute…"
Il croise ses mains sur la table devant lui, avant d’admettre que faire l’autruche à ce point ne mènera nulle part. "Mais avant toute chose, je tenais à excuser mon comportement de ces derniers jours. J’ai été négligent et…" Il n’ose pas la regarder dans les yeux quand il s’exprime, ses yeux restent rivés sur un point inexistant, quelque part à la surface du bureau. "… Dire que j’ai manqué de professionnalisme serait un euphémisme." Il marque une pause. "Nous devrions laisser tout ceci derrière nous. Ce qui s’est passé…" Il ne le nomme pas, mais ce n’est pas nécessaire – elle sait de quoi il parle. "… ne doit plus se reproduire."




♥ SARA!

 
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MessageSujet: Re: (abandonné) (( who is the fairest of them all )) ✧ – talora –   (abandonné) (( who is the fairest of them all ))  ✧  – talora  – EmptyJeu 23 Fév - 21:19




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“I'm trying to control myself, so please don't stand in my way. I've waited for the longest time. This is what I wanted in my way. All the kids are going back to school. The summer's over it's the golden rule, and now I'm coming out to play. So please don't stand in my way. And all the things that seemed once to be so important to me seem so trivial now, that I can see. Move over, there's a climax coming my way.” (( SHATTERED •• THE CRANBERRIES ))  @Talos Von Skrull




MAI 1995 // LE SHIELD. BUREAU DE R. KELLER. LE SOIR.



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Tout dans l’expression du directeur Keller lui affirme qu’il est encore à ce jour totalement sous son emprise. Dans ses filets. Elle sent le ton de sa voix,  – distant, troublé, ailleurs… Faible, si faible. Amora l’entend et s’en amuse. Un mince rictus encadre son visage faussement angélique. Elle aime être à l’origine d’un pareil… trouble. Lorsqu’il s’adresse à elle, c’est toujours avec cette distance hiérarchique qu’Amora désire voir briser une fois de plus. Comme la dernière fois. Lui à ses genoux, embrassant son corps, entièrement dévoué à ses bons petits soins, désireux de sentir cette friction charnelle et divinement orgasmique. « Bien sûr, Leena, bien sûr… » Il lui fait ensuite signe, d’un geste hésitant cela dit, de s’asseoir en face du grand bureau de métal. Amora s’exécute, comprenant alors qu’il désire instaurer une certaine distanciation réglementaire entre eux. Elle ne peut l’en blâmer. Ils ont clairement manqué de professionnalisme. C’est provoqué de la part d’Amora, mais pour le directeur Keller… c’est une faute magistrale. En y repensant, elle peut facilement l’accuser de harcèlement sexuel pour une chose pareille. Amora peut tout remettre en cause. Sa fonction au sein du SHIELD, son salaire, tout. Elle peut le faire chanter et obtenir tout de lui. N’importe quelle femme avec de mauvaises intentions l’aurait sans doute envisagé. Elle l’aurait fait, dans d’autres circonstances peut-être, mais pas maintenant. Elle se moque de sa position au SHIELD ou de renégocier son salaire, –  elle n’est pas une mortelle comme toutes les autres. Ce n’est pas une simple et vulgaire terrestre. Amora est destinée à un tout autre monde. Ce qu’elle convoite est quelque chose de beaucoup plus rare…

Keller s’adresse rapidement à elle, les yeux baissés vers un point qui n’existe pas, présent sur son bureau. Cet homme cherche clairement à ne pas entrer en contact visuel avec son élégant visage souriant. Amora, elle, affiche une mine éclatante, séductrice. Lorsqu’il lui affirme que ce qu’il s’est passé ne doit pas se reproduire… C’est à la fois un coup de massue et une information prévisible. Amora a envisagé tous les cas de figure. Passant de l’amoureux transi et amant obsessionnel à l’homme aux principes moraux et éthiques se refusant d’entrer dans le jeu d’une liaison avec sa secrétaire. « Directeur Keller… » murmure-t-elle, prête à jouer son plus beau numéro d’actrice, ou plutôt de charmeuse de serpent. Amora se redresse dans sa chaise, dérangée par la dureté du dossier en métal. Elle se penche alors et se permet de maintenir le bord du bureau du bout de ses doigts, comme pour s’en servir d’appui. « Quelles que soient vos raisons de me repousser… De nous repousser, ne les écoutez pas. » affirme Amora en se penchant davantage. « Je les comprends, sincèrement. Je vous comprends, directeur, mais… Vous ne pouvez nier la force d’attraction qu’il y a entre nous depuis le tout premier jour… Vous vous souvenez ce que je vous ai dit, à notre première rencontre ? » (là vas-y, LE PIEGE) La sorcière se refuse de lâcher son interlocuteur du regard, elle le cherche, elle veut l’emprisonner dans le bleu magnétique de ses orbes. « Vous vous souvenez ? » Elle insiste. Non, il ne peut pas s’en souvenir. Le faux Keller en est incapable, en tout cas. « Je vous ai dit… que si vous n'étiez pas marié… Vous auriez été l’homme idéal pour une femme comme moi, et vous m’avez répondu que notre différence d’âge vous effraierait toujours. » Elle soupire assez lascivement, en cherchant sa main dans la sienne. Il est difficile d’admettre qu’avec autant de sincérité, tout ce qu’elle fait ou dit est purement calculé. Amora est une manipulatrice. Une garce sans scrupules.

« C’est toujours le cas, Robert. » Robert. Amora joue sur la corde sensible. Son prénom. La première et dernière fois remonte à leurs ébats passionnés. « Rien de ce que vous êtes ne m’effraie… Ni votre âge, ni votre position, ni le danger que cette dernière représente pour tous vos proches… Je sais que vous considérez que votre femme est morte par votre faute, par votre implication au sein du SHIELD, mais… N’ayez pas peur. Ne repoussez pas l’évidence entre nous, lorsqu’elle se présente, parce qu’elle se présente. Ne niez pas ce que vous ressentez lorsque vous êtes avec moi. Je le ressens aussi. » Elle adopte une voix suppliante pour développer de la culpabilité, elle prend soin de donner à sa voix un aspect quelque peu brisé de devoir renoncer à quelque chose d’aussi… merveilleux entre eux. Amora choisi ses mots avec soin pour leur apporter l’impact qu’il faut afin d’éveiller chez lui les remords et… le désir de plus. Beaucoup plus. Ce qu’il y a eu entre eux est effectivement prodigieux. Keller, pour un terrestre, s’est révélé un amant exceptionnel. Sa force physique, son endurance a même eu quelque chose de… surnaturel. Amora ignore la véritable identité de l’homme qui se trouve face à elle – bien qu’une voix dans son oreille, ou plutôt ses sens mystiques, radicalement amoindris depuis son retour sur Terre, lui invitent de la pousse à s'interroger davantage sur cet homme prétendument… normal. Amora en est convaincue. Robert Keller est loin d’être quelqu’un de lambda. Il dissimule des choses, notamment des secrets. Elle doit en être sûre. Seule une conversation poussée et quelques souvenirs grappillés ici et là entre eux lui permettront d'en être certaine. Sans sa magie, il lui est compliqué de pénétrer l'esprit de ses interlocuteurs, elle ne peut se fier qu'à ses intuitions. Elle doit l’interroger. Elle doit pénétrer dans son intimité. C’est, d’une part, la seule solution pour obtenir les accès aux endroits les plus sécurisés du SHIELD, et d’autre part, le moyen de confirmer ses premiers soupçons. « Vous méritez d’être heureux. Vous avez également droit au bonheur. » Avec elle. Temporairement. Jusqu’à ce qu’elle se lasse de lui, et qu’elle obtienne exactement tout ce qu’il lui manque, avant de l’abandonner misérablement.

Tandis qu’elle recherche le contact avec sa peau, en caressant du pouce les phalanges du directeur Keller, la sorcière se met à sourire. Un sourire tendre et affectueux. « C’est bien trop tard pour m’éloigner de vous. Nous avons un problème, directeur… » Ce qu’elle s’apprête à lui dire est bien le plus gros mensonge de cette soirée. Sa peau est si douce sous la pulpe de ses doigts… Amora chuchote sur un ton caressant, quelque peu suave : « J’ai des sentiments pour vous. » Une surface métallique sépare leurs corps, mais ses yeux sont désormais profondément ancrés dans le bleu océanique des siens. L'éclat bleuté de ses yeux danse sensuellement avec les siens, cherchant la moindre faille dans la rhétorique du directeur du SHIELD. Elle lui partage son désir, ses aspirations, son envie de le voir lâcher un peu de leste entre eux. « Je n'en dors plus. » confesse-t-elle en jouant avec les nerfs du terrestre, pour lui faire croire n'être rien d'autre qu'une pauvre femme pleine de désir et d'amour pour lui. Son jeu d'actrice est brillant. L'humidité de ses orbes ajoute une touche dramatique à ses démarches, pour mieux le faire plier, le plonger dans une situation inextricable et coupable. Elle doit se mordre sensuellement la lèvre inférieure, en prenant bien son temps, pour se retenir de sourire un peu trop niaisement. Amora adopte une voix plaintive, presque gémissante, dans la semi-obscurité de la pièce. Seule une lampe de chevet les berce d'une chaude lumière, venant dessiner les ombres du moindre de leurs gestes depuis les murs épais du bureau. Le directeur Keller la désire, elle en est certaine. Son expérience avec les hommes a fait d'elle une véritable experte dans l'art de la manipulation et de la séduction. Il craquera. D'un instant à l'autre, il lui cèdera ses dernières barrières. Lorsqu'il s'abandonnera vraiment à elle, il sera perdu. « J’ai besoin de vous. » Elle réaffirme son emprise en serrant plus fortement ses doigts autour des siens, se refusant de lâcher sa main durant tout le processus de séduction. Elle veut le rendre coupable de la vouloir aussi fort et d'éprouver ce qu'elle suppose qu'il éprouve à son égard, car un homme qui ne soit encore tombé sous son charme... n'existe tout bonnement pas. Robert Keller a des sentiments pour elle. Amora le sent, Amora le sait. Elle doit le conforter dans ces derniers pour lui arracher ces confessions, pour tout lui prendre. Sa dignité en premier.




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MessageSujet: Re: (abandonné) (( who is the fairest of them all )) ✧ – talora –   (abandonné) (( who is the fairest of them all ))  ✧  – talora  – EmptyMar 14 Mar - 15:41




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MAI 1995 // LE SHIELD. BUREAU DE R. KELLER. LE SOIR.



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Amora est convaincante. Très convaincante, même. Mais s’il faut être tout à fait honnête, Talos n’a en réalité pas besoin de grand-chose – pour ne pas dire de rien du tout pour être totalement convaincu quand il est question de celle qu’il prend encore pour la secrétaire du directeur Keller. Elle n’a qu’à battre des cils, lui parler de cette voix séductrice mais ferme… Elle n’a qu’à exister pour que Talos se retrouve complètement sous son charme. C’est plus fort que lui. Il l’aime au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. Il l’aime sans s’y être attendu, frappé par cette évidence qu’il s’efforce d’ignorer sans le pouvoir. Il est troublé, tourmenté par le tourbillon de sentiments qu’il doit réfuter, étouffer, s’il ne veut pas être consumé par eux… Mais la chose peut-elle être si simple. Elle ne prononce tout d’abord que deux mots, directeur Keller, et déjà, il a envie de céder. Il a envie de céder parce que c’est elle, et parce qu’il se sent incapable de faire autrement.

La pauvre ne peut pas savoir, bien sûr… Il s’est présenté à elle sous une apparence et une identité qui ne sont pas les siennes, il est tout naturel qu’elle imagine ses réserves excessives. Elle l’imagine veuf et sans attaches, peut-être s’imagine-t-elle-même que ce qu’il redoute avant tout, c’est d’entacher la mémoire de sa défunte épouse ou de ne pas savoir passer à autre chose, mais il n’en est rien… Ce qui le tourmente trouve sa source dans quelque chose d’autrement plus complexe et inexcusable. Il a une femme, il a une fille. C’est pour sa famille, avant tout, qu’il a fait tout cela, pour les sauver et les protéger… et voilà qu’il est en train de les trahir dans des proportions qui n’ont rien d’acceptables. Il peut encore y mettre un terme, il peut encore laisser tout ça derrière lui, mais pour cela… il faudra qu’il sache faire preuve d’une force de caractère qui semble considérablement lui manquer. En sa présence, ici et maintenant, il se sent comme incapable de répondre de lui-même, totalement dépendant d’elle, de sa présence, de tout ce qui est elle.

Elle lui parle de ce qu’elle lui aurait dit au cours de leur première rencontre. Talos ne réagit pas, figé. Evidemment, il ne se souvient de rien, il ne se souvient de rien car ce souvenir est trop ancien pour que le Skrull ait eu l’occasion de se l’approprier au moment d’endosser le corps du directeur du SHIELD. Pour la peine, il ne peut que l’écouter, sans avoir la moindre idée de ce que cet homme à qui il ressemble à présent comme deux gouttes d’eau aurait bien pu dire. Il s’est efforcé de s’approprier son caractère et son histoire sans trop commettre d’impairs, mais à la vérité, il serait bien incapable de dire s’il a toujours été exactement au fait de son attitude envers autrui… Et plus exactement au fait de son attitude avec sa belle assistante. Si lui-même a cédé si facilement, peut-être que le vrai directeur Keller, plus fort et plus intègre que lui, n’aurait absolument pas craqué à sa place. Elle lui avait, semble-t-il, affirmé que s’il n’était pas marié, il aurait été l’homme idéal pour une femme comme elle. Avait-elle réellement eu une telle audace ? De sa part, ce ne serait pas si surprenant. Quant au fait que ce directeur aurait vraiment été l’homme idéal pour elle, il s’interroge sur ce qui aurait pu lui laisser entendre une chose pareille… Cela le ramène également à une douloureuse réalité. Il n’est pas ce qu’elle croit… Elle est probablement tombée amoureuse de son homonyme… qu’il n’est pas. Une raison de plus pour mettre un terme immédiat à cette liaison qui n’aurait jamais dû être. Elle ne leur apportera rien de bon, c’est une certitude. Non, il ne doit pas lui faire cet espoir.

La différence d’âge n’est probablement pas le pire des prétextes, mais c’est une excuse que la jeune femme rejette d’entrée de jeu, comme si ce n’était absolument rien, pas plus que les dangers qu’il encourent. Elle lui sert des excuses sur un plateau d’argent, que Talos aurait voulu exploiter une à une… l’ennui, c’est qu’aussitôt les a-t-elle exposées qu’elle trouve immédiatement des contre-arguments qui viennent contrecarrer tous les piètres arguments qu’il aurait pu et su mettre en œuvre afin de lui opposer ne serait-ce qu’une vague mais honnête résistance. Elle ne reculera devant rien. Elle ne reculera devant rien par amour pour lui. Elle est prête à tout pour le convaincre de lui laisser une chance… Et Talos se sent touché par tant de dévotion… Il a le sentiment d’être le grand manipulateur de l’histoire, sans réaliser le moindre instant qu’il est, en vérité, le plus manipulé des deux. Est-ce que ce qu’il y a entre eux deux est si évident… ça en a tout l’air… trop évident en tout cas pour que Talos sache véritablement résister. Il a beau y faire, il se laisse constamment dépasser par la force de ses émotions, et par la puissance de ses contradictions. Elle le supplie presque de lui laisser une chance, et c’est difficile, si difficile de lui résister. Et elle complique les choses à mesure qu’elle poursuit. Elle dit avoir des sentiments pour lui, au point d’en perdre le sommeil. J’ai besoin de vous. C’est ce qu’elle lui dit, ses doigts serrant les siens. Il devrait empêcher ce contact, mais il n'y arrive pas, de même qu’il est bien incapable de faire autrement que de la regarder dans les yeux.

« Vous vous méprenez à mon sujet… », répond-t-il doucement, d’une voix qui n’est qu’un souffle, en s’efforçant de rassembler le plus de courage possible. « Ce n’est pas notre différence d’âge ni mes fonctions qui est en question, ni quoi que ce soit que vous auriez dit ou fait. Non, vous êtes… » Il déglutit avec la plus grande difficulté. « … parfaite. » C’est le cas. Il ne sait la définir autrement : fatalement belle, redoutablement intelligente… Toutes les qualités du monde condensées en une seule femme. Trop belle pour être réelle. « Vous ne me connaissez pas… Et c’est mieux ainsi. » Il marque une pause. « Je regrette de vous mettre dans cette position, mais je ne dois pas changer d’avis. »

Je ne dois pas. Pas je ne veux pas…



♥ SARA!

 
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