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I Made a Vow. When I'm Around, No One Dies. (ft. Stéphanie Brown)

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MessageSujet: I Made a Vow. When I'm Around, No One Dies. (ft. Stéphanie Brown)   I Made a Vow. When I'm Around, No One Dies. (ft. Stéphanie Brown) EmptyMer 27 Déc - 16:06




I Made a Vow. When I'm Around, No One Dies.

peter benjamin parker & stéphanie brown


Il était tard le soir, je rentrai du refuge où je travaillais. Les étoiles veillaient sur la ville, déchirant l'obscurité de la nuit. Mais leur teinte ne savait pas illuminer les endroits les plus éclairaient par les lumières artificielles. C'était ironique, les endroits où l'Homme était le plus présent étaient aussi celui où nous étions les moins protégés. Heureusement, il y avait des gens pour nous protéger. Oh, bien sûr, j'aurai pu évoquer mon homonyme comme étant source de sécurité, c'était le cas d'ailleurs. Cependant, là, je pensais surtout aux policiers qui faisaient un travail qui n'était pas toujours évident. De tous les métiers, c'était celui qui était peut-être le plus mal compris. Souvent vu comme des chiens de l’État, des idiots utiles quand ils n'étaient pas vus comme des mangeurs de donuts corrompus... En réalité, on oubliait que l'écrasante majorité avait fait ce métier pour une conviction, celle de protéger et de servir. La police comptait en son sein plus de héros que les avengers. Par exemple, Jefferson Davis, le père de Miles, était un héros à bien des égards. Plus que moi. Or avec les fêtes qui approchaient, on avait bien besoin d'eux. Un petit sourire nostalgique apparut sur mes lèvres à cette simple pensée. J'aimais croire, même si je n'avais pas pu retrouver Miles, qu'il était là, quelque part, avec son père... Le plus beau cadeau que pourrait faire cette lune. Bien sûr, la bonne humeur ne pouvant jamais durer trop longtemps, la pluie commença à tomber. Je disais ça comme si c'était une mauvaise chose, mais en réalité, la pluie froide, la nuit, était sans doute un de mes temps préféré. J'aimais me balader à réfléchir au déroulé de ma vie, même ici. En revanche, je n'étais pas immunisé aux maladies, alors avant d'être trempé, je devais vite rentrer chez moi. Sortant des rues principales, j'arpentais des petites ruelles à Lockwood Hill dans l'espoir de prendre un raccourci jusque chez moi. Dans l'espoir ? Oui, car autant dire qu'il m'arrivait souvent de me perdre. 

La pluie s'intensifiait faisant des flaques boueuses dans les ruelles les moins bien nettoyées. Mon pas s'accélérait au rythme de la pluie battante. Alors que je me perdais un peu plus dans ce labyrinthe, l'orage éclata. Dramatique comme ambiance, je devais bien l'avouer. Après, l'avantage de l'orage, c'était qu'il avait tendance à éclairer ces ruelles où ne voyait pas à plus de deux mètres en raison du faible éclairage. Alors que je courrai, je vis une silhouette au sol. Quelle était la probabilité pour que la personne ne fasse que dormir ? Oh, vu la pluie et le bruit de l'orage... Assez faible. Quoi que si elle venait de sortir d'une période de partiel... Moi à sa place même pendant une fin du monde, j'aurai été capable de pioncer. Je m'approchais d'un pas lent vers la silhouette. À quelques centimètres d'elle, un éclair frappa éclairant cette dernière. Le costume était assez grossier, mais c'était une justicière à n'en point douter. J'inspectais un peu la personne, elle était visiblement inconsciente. Un deuxième éclair. Je pris conscience que les flaques d'eau sous le corps étaient d'un rouge boueux. Elle était blessée, le costume lacéré par des coups de couteaux. Vu la position du corps et l'usure de ses habits, elle était tombée des toits. La chute avait été dure... Un coup, deux coups... Elle n'avait pas moins de six entailles lui parcourant le corps, la vidant petit à petit de sa vie. Sans réfléchir davantage, je pris son corps inconscient dans mes bras, telle une princesse, affrontant le labyrinthe pour rapidement la mettre en lieu sûr. Si ses ennemis revenaient, elle passerait vite d'une chute au sol à une éternelle demeure six pieds sous terre. Je courrai à en cracher mes poumons, mes vêtements collants à chaque centimètre de ma peau. La perte de mes pouvoirs avait fait de moi un secouriste plus que moyen, mais mon cerveau lui fonctionnait à toute allure. Si avant je pouvais me permettre de me perdre, maintenant que la vie de cette inconnue était entre mes mains, je savais exactement où aller. 

Je rentrai chez moi sans aucune douceur pour la porte que je claquais sans plus de considération. L'appartement était petit, tout comme le canapé. J'allais devoir changer les draps, mais ce n'était pas le moment de s'en inquiéter. Le ménage pouvait attendre. Je posais son corps trempé et ensanglanté sur le lit après avoir retiré la couette. J'allumais la lumière, le cœur battant la chamade. J'aurai peut-être dû l’amener aux urgences ? Non, j'avais eu le bon réflexe. Un justicier ne voulait jamais être pris à l'hôpital. Comme encouragé par la pluie qui battait contre mes fenêtres comme un public encourageant le personnage de sa série, je pris des compresses et du désinfectant pour m'occuper de ses plaies. Elles étaient peu profondes, mais si on les laissait continuer à couler, cela pouvait devenir dangereux. Après les avoir désinfectées, j'appuyais avec mes compresses que je collais à sa peau encore protégée par son costume. Visiblement, elle n'avait pas besoin d'être totalement dénudé, les coups étaient bien visible. La seule chose qui me faisait peur était les coups qu'elle ait pu prendre à la tête. Je n'avais pas moyen de l’ausculter plus que ça. Pourvu que je n'étais pas en train de faire une erreur. Pour vérifier un minimum, je retirai son masque, découvrant son identité. Je restai paralysé, le masque à la main. « Stéphanie... » Je l'avais rencontré presque au début de mon aventure ici. Elle était difficile d'accès, mais nous avions fini par nous rapprocher. Nous avions deux points communs, l'informatique et le fait que nous aimions quelqu'un qui n'était plus là. Elle m'avait aidé à faire le deuil, non pas de mes sentiments, mais de ma relation avec MJ. Voyant que d'autres traversaient la même chose que moi, j'avais finalement accepté que peut-être MJ refaisait sa vie avec quelqu'un d'autre, loin de moi, sans pour autant perdre espoir devenir l'autre avec qui MJ referait sa vie... « Non, non... Tu n'as pas le droit de me faire ça. » Je tournais sa tête, vérifiant qu'elle n'ait rien. Pas de saignement. Tout allait bien. En revanche, son visage trahissait des coups-de-poing, sans doute aidés d'un poing américain... « Tu aurais dû m'en parler... Je t'aurai aidé... » Comment ? Ce n'était pas comme si j'étais encore Spider-Man... Non, mais j'aurai pu au moins lui faire un meilleur costume que ça ! La laissant se reposer dans le lit, maintenant qu'elle ne se vidait plus de son sang, je pris plusieurs matériaux de récupération que j'avais trouvé au fil des années et je commençais à travailler sur des croquis de costumes et de matériaux plus résistants aux coups de couteaux et aux chutes. C'était peut-être inutile, mais ça me permettait de passer le temps avant qu'elle ne se réveille. La nuit passait, tout comme les heures, mais la pluie était toujours là. Tout comme moi, assis sur une chaise, tel un ami aux côtés d'un autre à l'hôpital. Les cernes se creusaient peu à peu, alors que j'étais toujours trempé, mais je refusais de fermer mes yeux avant de l'avoir vu ouvrir les siens. Les traits de dessins étaient de plus en plus flous, mais je devais croire qu'elle s'en sortirait et que plus jamais elle ne serait dans cet état.


(c) christmastown (code) | (c) pseudo (gifs)


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MessageSujet: Re: I Made a Vow. When I'm Around, No One Dies. (ft. Stéphanie Brown)   I Made a Vow. When I'm Around, No One Dies. (ft. Stéphanie Brown) EmptyDim 4 Fév - 17:40

I MADE A VOW. WHEN I'M AROUND,
NO ONE DIES

@Peter Benjamin Parker


Installée devant mon ordinateur depuis quelques heures, je pouvais apercevoir le soleil qui se couchait doucement au travers de la fenêtre de ma chambre. Comme ma mère travaillait de nuit depuis plusieurs semaines, je profitais de son absence pour effectuer des recherches sur mon père. Jusqu’à tout récemment, j’ai cru qu’il avait été laissé derrière, qu’il ne s’était pas réveillé, comme la majorité d’entre nous, dans ce nouveau monde. Pourtant, je m’étais trompé. Il y a quelques soirs, alors que je patrouillais sous Spoiler, j’avais entendu l’information de la bouche de deux hommes, qui semblaient travailler pour le Cluemaster, mon père. Ne voulant pas attirer l’attention sur moi, j’étais restée dans l’ombre à les écouter, puis après un moment, ils sont partis. Je suis alors rentrée chez moi, la tête pleine de questions sans réponse. Il y a longtemps que mon père n’était plus du bon côté de la loi, et je m’étais donné comme mission de l’arrêter. Je n’avais pas été en mesure de le faire, à Gotham, mais ma mission n’avait pas changé. J’allais l’arrêter, peu importe le prix. Et ça, ma mère ne devait pas le savoir. Elle n’avait aucune idée de ma double identité et de mes plans, et c’était mieux ainsi… Pour sa sécurité.

Après plusieurs jours, mes recherches avaient été fructueuses. Il m’avait fallu fouiller le dark web, mais j’avais trouvé une adresse, celle du repère du Cluemaster. C’était peut-être inconscient de ma part. Je pouvais demander l’aide de mon entourage, mais je n’osais pas. C’était à moi de régler ce problème, pas eux. Prête à le confronter, j’ai enfilé mon costume avant de quitter l’appartement que je partageais avec ma mère depuis notre arrivée. Résidant au rez-de-chaussée, l’accès à l’extérieur sans être vu était beaucoup plus facile que mes voisins. J’ai marché et marché pour me rendre à Lockwood Hill. Une fois près de l’habitation, j’ai grimpé sur les toits des immeubles. De cette façon, c’était plus difficile de m’apercevoir. Je pouvais rester percher, loin des regards.

Je ne pourrais vous dire combien de temps je suis restée sur le toit de l’immeuble voisin, mais c’était d’une longueur. Je savais très bien que la patience était d’une grande importance lorsqu’on faisait de la surveillance, mais là, c’était mort. Aucun mouvement, aucun bruit, rien. NADA. Je contemplais l’idée de retourner à la maison de plus en plus, puis une voix m’interpella. Me retournant abruptement, j’ai reconnu les deux hommes, ceux que j’avais aperçus discuter au sujet de mon père, quelques jours auparavant. Eh merde ! J’avais été repérée ! Sans crier gare, ils ont foncé sur moi. Une chorégraphie de coups s’ensuivit. J’ai rapidement que je ne faisais pas le poids, mais je ne pouvais pas baisser les bras, pas aussi près du but. Des coups supplémentaires ont été échangés, un sentiment de chute, puis tout est devenu noir.

Lorsque je me suis réveillée, à bout de souffle, je n’étais plus à l’extérieur. J’étais dans une chambre, qui m’était totalement inconnue. Le soleil transperçait la toile installée devant la fenêtre. Prise de panique, j’ai passé mes mains sur mon visage. Mon masque n’était plus en place. Je regardais frénétiquement. Je sentais des douleurs sur tout mon corps, mais la poussée d’adrénaline qui m’habitait m’empêchait de la ressentir. Après quelques secondes, mon regard s’est arrêté sur le jeune homme, assis à mes côtés. « Pe… Peter ? » L’interpellais-je, à demi-voix.

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