[TERMINE] Un chat, un Ranch, et deux demoiselles (Pv MElon)

« La la la, la la la, la la la la la »

Malon chantonnait en se balançant au milieu de l’enclos ouvert des chevaux. A chaque fois, la petite pouliche récemment née venait mettre sa tête dans la main de Malon. Les chevaux et notamment la Epona d’origine, avaient toujours aimé cette mélodie. Elle adorait la chantonner et cela lui permettait de passer un bon moment avec chacun des animaux du ranch. Il y avait principalement les chevaux et les vaches, bien entendu. Mais elle avait quelques poules et un coq, en souvenir du temps où son père jouait avec ses cocottes. Elle avait aussi des chats pour éviter que les souris ne blessent les chevaux.

Cela lui fit penser qu’il était temps de nettoyer l’étable tant que les vaches étaient à paître, et elle s’approcha donc de l’entrée du ranch près de laquelle se trouvaient les bâtiments réservés aux bovins. Alors qu’elle en arrivait à proximité, elle aperçut une jeune fille à l’allure asiatique qui s’approchait. Intriguée, elle constata qu’elle avait l’intention d’entrer dans le ranch et se mit à sa portée. C’était ce dont elle semblait avoir besoin car elle s’approcha de Malon et s’adressa à elle avec inquiétude. Elle tenait un petit chat dans ses bras et elle pencha la tête pour observer le petit ange.

« Bonjour, bienvenue au Ranch Lon Lon, mademoiselle. Il y a un souci avec votre chat ? »

Elle n’était pas vétérinaire, et elle ne pourrait sûrement pas le soigner s’il avait quelque chose de grave, mais les propriétés du lait étaient régénérantes. Peut-être que cela pourrait faire du bien au petit chat. Elle avait aussi des lotions pour désinfecter les plaies qu’elle utilisait sur ses chevaux et sur ses chats. Elle allait pouvoir s’occuper un peu de lui et rassurer sa maîtresse. Elle l’entraîna dans une zone ou elle allait pouvoir lui prodiguer quelque soins et s’assurer de son état. Si nécessaire, elle appellerait le vétérinaire qui s’occupait de ses animaux. Elle avait un numéro en cas de besoin.

« J’ai du lait tout frais, on va lui en donner et le soigner. Vous en voulez un verre ? Il est excellent. »

Ce petit chat était vraiment trop mignon. Au ranch, Malon était plus habituée à prendre soin des chevaux et des vaches, mais les chats pouvaient aussi faire partie de ces animaux afin d'éviter que les souris n'envahissent les écuries. Malon avait donc un peu d'expérience dans les soins à apporter aux félins. À première vue, ce n'était pas le chat de cette personne même s'il semblait lui être attaché, peut être parce qu'elle lui était venue en aide. En tous les cas, le simple fait qu’il miaule régulièrement était plutôt bon signe. Les chats très gravement blessés étaient en général silencieux et isolés.

« Ca devrait aller. Il est bavard ce petit chat. »

Elles se rendirent à la zone de soins et déposèrent le petit chat sur la table. La fille ne s'y connaissait peut-être pas, mais elle avait l'œil aiguisé, de toute évidence. Elle avait remarqué les blessures principales. Elle avait l'air d'être une personne particulièrement bienveillante et la jeune palefrenière ne pouvait s'empêcher de se demander si elle avait l'intention de garder le petit chat. Elle ferait une très bonne maîtresse à n’en pas douter, dans la mesure où il lui faisait déjà confiance. C’était des plus encourageants. Malon nettoya la plaie sur le museau et offrit une petite croquette au chaton pour le remercier de ne pas avoir bougé. Elle sourit à la jeunes filles qui mentionnait les propriétés du lait.

« Ce ne sont pas tous les laits qui ont ces propriétés-là, mais le lait du ranch est l'un des meilleurs. C'est parce que j'élève le bétail comme je le faisais dans mon monde, ce qui donne à celui du ranch des propriétés régénératrices. »

C’était pour cela que celle dont elle avait fait cadeau au jeune garçon de la forêt était un beau présent. Et lui assurait d'avoir toujours du lait frais lors de ces combats. Elle en servit une écuelle au petit chat qui s'empressa de laper. Elle en servit ensuite deux verres pour partager avec la jeune fille qui l’avait apporté. Son père serait sûrement fier de la qualité qu’elle avait réussi à reproduire à cet endroit. Toutefois, elle avait pleinement conscience que le ranch ne serait pas le même tant qu'elle n'aurait pas réussi à remettre la main sur son père. Mais elle ne savait même pas s'il était venu dans ce monde.

Comme c'était le cas avec tous les animaux qu'elle rencontrait, Malon était aussitôt tombée amoureuse du petit chat que la jeune fille venait de lui apporter. Elle n'avait pas l'intention de le lui enlever, mais elle le cajola et le rassura tout au long du temps qu’elle s’efforçait de l'ausculter. Le petit chaton s'était mit à ronronner et à raconter sa vie, ce que la rouquine avait trouvé plutôt amusant. La jeune fille semblait se demander si elle allait pouvoir le garder et la palefrenière haussa les épaules. Ce n'était pas à elle de prendre cette décision.

« Moi, je ne vous en empêcherai pas. Cela dit, il appartient à ce petit bonhomme de décider où il veut vivre et croyez-moi, ces petits coquins savent y faire pour que les choses se passent comme ils en ont envie. Mais je suis certaine qu'il serait très heureux auprès de vous. »

Quand elle était petite, Malon pensait que n'importe quelle bouteille de lait permettait de faire en sorte que les gens se sentent mieux. Mais elle avait rapidement compris que le lait spécial du ranch avait des propriétés que la plupart des autres n'avaient pas. Ils étaient tous bons pour la santé, mais il y en avait peu qui étaient capables de redonner de l'énergie autant que celui du ranch était capable de le faire. Pourtant, il n'était pas très compliqué de comprendre de quelle façon il fallait s'y prendre pour que les vaches produisent un lait particulièrement bon pour la santé.

« J'ai l'impression que vous n'êtes pas la seule à l'aimer, votre petit chat aussi. Vous savez, si vous voulez que les vaches donnent un lait particulièrement régénérateur, il faut les aider à se ressourcer en étant doux et gentil avec elle. Il faut les traiter avec amour et prendre soin d'elle, leur donner la meilleure nourriture possible et leur parler beaucoup. Je parle tout le temps à mes vaches et à mes chevaux. »

Elle était persuadée que si d'autres éleveurs en faisaient autant, leur lait devrait gagner en richesse également. Elle n'avait pas envisagé qu'il soit possible que la magie de son lait soit due au fait de vivre en Hyrule. Cela dit, elle avait pu remarquer que les propriétés régénératrices étaient aussi assez importantes dans ce monde et dans ce ranch. Néanmoins, elle était toujours ravie de partager son lait pour aider les personnes et les animaux à aller mieux. Il fallait bien qu'elle en vende la majorité pour pouvoir maintenir le ranch à flot, elle pouvait se permettre d'en offrir une tasse de temps en temps.

« Je suis certaine que vous vous sentez déjà toute revigorée. Moi, j'en bois une tasse tous les matins. »

Le petit chat ne semblait pas très sûr du destin qu'il avait envie de choisir. Il ne connaissait pas la jeune fille depuis très longtemps et il était évidemment impossible de s'attacher aussi vite, même quand on était un chaton adorable. Cela sembla rendre la brunette confuse au point où elle estima que son nouvel ami serait peut-être plus heureux en demeurant au ranch avec Malon. Ça ne dérangerait évidemment pas la rouquine de prendre soin de la petite créature, mais elle tenait à ce que son invitée puisse faire son choix librement.

« C'est comme vous voulez. Si vous préférez le laisser ici, je prendrai soin de lui, vous pouvez compter sur moi. Mais si vous préférez qu'il reparte avec vous, je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas vous en occuper. Il faudra juste lui redonner du lait lonlon, ou peut-être des médicaments pour être certain qu'il se rétablisse complètement. »

Malon avait exactement le même comportement avec les gens qu’avec les animaux. Elle s’efforçait d'être toujours bienveillante et de ne jamais maltraiter où juger qui que ce soit. Mais, en général, les humains savaient prendre soin d'eux. Les animaux n'avaient pas toujours le moyen de se défendre seuls contre les personnes qui pouvaient leur vouloir du mal. La jeune palefrenière mettait donc un point d'honneur à faire tout ce qu'elle pouvait pour s'assurer que les animaux dont elle avait la responsabilité se sentent bien, heureux, et le plus paisibles possible. Son interlocutrice approuvait cette attitude.

« Ce sont de véritables amis quand vous savez acquérir leur confiance, vous savez. »

L’heure commençait à avancer et si le lait avait fait du bien à son invitée, il était évident que cela ne changeait rien à l’heure qu’il était. Si elle était attendue quelque part, il fallait bien qu’elle s'en aille. Malon le comprenait parfaitement. Mais il restait à déterminer le destin du petit chat et la rouquine se refusait à faire ce choix, étant donné que c'était son interlocutrice qui l’avait découvert et qui avait formulé le projet de l'adopter au départ. Elle avait tous les moyens pour l'accueillir au ranch mais elle ne le ferait que si c'était ce que son invitée voulait.

« C'est à vous de me dire ce que vous préférez. »

Malon savait que c'était une décision difficile d'adopter un animal pour la plupart des gens qui vivaient dans cette ville. Ce n'était pas pareil pour elle parce qu'elle n'avait pas trop de questions à se poser. Elle vivait dans un ranch et elle avait beaucoup de place. Et puis, c'était un endroit fait pour s'occuper d'animaux. Mais il était plus compliqué de se dire qu'on allait élever un animal dans un tout petit appartement, dans un endroit où il n'y aurait probablement pas assez de place pour qu'il s'épanouisse. Le fait que Yumi ne veuille pas cela pour le petit chat était plutôt un signe de sa bienveillance.

Il était tellement mignon et s'entendait tellement bien avec Malon que celle-ci ne voyait absolument aucun problème à le laisser se balader et lui proposer de la nourriture s'il ne se sentait pas le courage de chasser les souris. Elle voulait seulement être sûre que la jeune femme prenait la bonne décision et qu'elle ne le regretterait pas ensuite. Elle savait qu'il était douloureux de se séparer d'un animal auquel on s'était attaché mais cela dit, il ne s'agissait pas d'un abandon puisque le chaton avait été trouvé quelques minutes auparavant et que la jeune fille ne l'avait jamais considéré comme le sien.

« S'il reste ici, je ferai tout pour qu'il soit à son aise et qu'il se sente bien. Mais c'est à vous de prendre la décision. Je n'ai pas le droit de vous forcer à vous en séparer. »

Malon sourit à la mention du lait. Il n'était pas seulement bon, il avait des vertus soignantes et il permettrait à toute la famille de cette jeune fille de se sentir mieux au quotidien. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait énormément de commandes quotidiennes et qu'une personne venait chercher les bouteilles chaque jour pour les livrer à ceux qui les avaient déjà payés. Si la famille de la jeune fille faisait partie de ses clients à partir de maintenant, elle les choierait comme elle le faisait pour tous. Après tout, c'était une des choses qui lui permettait de nourrir ses animaux et de faire vivre le ranch.

« Il y a un certain nombre de personnes qui se font livrer mon lait chez eux tous les jours. Ça leur évite de venir le chercher ici, parce que ça fait quand même un bout de chemin jusqu'au centre de la ville, et ils peuvent profiter du lait. Si jamais vous en avez envie, je pourrais vous mettre sur la liste, et vous pourrez acheter autant de lait que vous voudrez par jour. Il suffira de le signaler au vendeur. »

Mais il était compréhensible que la jeune fille ait envie de revoir le chaton qu'elle lui confiait et qu'elle lui demande donc l'autorisation de passer le voir au ranch. Malon ne savait pas si c'était aussi parce qu'elle avait envie de la revoir mais en ce qui la concernait, elle serait enchantée de recevoir un nouveau la visite de cette jeune fille. Elle était vraiment gentille et bienveillante et c'était tout à fait le type de personne avec qui elle pourrait avoir envie de sympathiser, surtout vu comme elle aimait les animaux et en prenait soin.

« Vous pouvez revenir le voir comme vous voudrez. vous serez toujours la bienvenue ici. Mais je vous préviens, je vais le laisser se promener comme il en a envie et il se peut donc que je ne sache pas où le trouver lorsque vous viendrez le voir. J'essaie de laisser les animaux le plus libre possible. Il se peut aussi qu'il préfère être proche de moi et qu'il décide de passer du temps dans la maison, auquel cas je saurai plus facilement où trouver. Si vous lui donniez un petit nom ? »

Malon adorait faire de nouvelles rencontre et elle se montrait toujours douce et bienveillante avec les personnes concernées. Après tout, il n’y avait rien de mieux qu’un sourire pour égayer la vie des gens. Et quand il s’agissait d’ajouter un petit chat à son équipe, elle n’était clairement pas contre. Le chat aurait du lait frais et régénérateur, puis de la nourriture fraiche que Malon ferait elle-même. Elle était bien trop gâteuse quand il s’agissait d’un petit animal comme celui là. Mais il n’était pas à elle. Fondamentalement, il n’était à personne, la jeune fille l’avait juste trouvé, mais elle pouvait avoir envie de le garder.

Apparemment, le lait lui avait plu. Elle envisageait de se le faire livrer quotidiennement comme un bon nombre de clients. Généralement, Malon passait par un organisme qui facturait les gens. Parfois, les personnes prenaient plus de lait, ou moins, alors Malon faisait un réajustement pour ces personnes-là à la fin du mois, mais c’était vraiment exceptionnel. En général, quand il y avait une revalorisation du nombre de bouteilles, c’était définitif. Par ailleurs, si elle voulait rendre visite au chaton, cela ne poserait aucun problème à Malon. Elle serait aussi ravie d’avoir sa visite à l’occasion. Elle était toujours contente de voir des gens qui appréciaient sa compagnie.

« Si tu as envie d’être livrée, ce sera rapide de te noter. Tu sais déjà combien de bouteilles tu voudrais par jour ? Pour le paiement, soit tu viens le faire ici périodiquement en avance, soit tu paies le livreur chaque jour et il me redonne ma part, soit tu me donnes un RIB, c’est un genre de document pour que ça soit fait automatiquement. »

Elle lui expliquait parce qu’elle-même ne savait pas ce que c’était avant que l’organisme ne lui explique comment cela marchait. Ils ne prenaient pas une grosse part sur les transferts et elle avait adapté ses prix en fonction. La plupart des clients avaient choisi ce moyen de paiement pratique.

« Et tu pourras venir voir le chaton quand tu veux. Je pense le garder dans l’habitation avec moi. Il est trop jeune pour dormir dans le foin pour le moment », commenta-t-elle avant que Yumi ne propose un nom pour le chaton. « C’est un très joli nom. Il peut très bien s’appeler comme ça. »

Malon ne s’était pas encore décidé à avoir un téléphone portable. Il y avait un téléphone dans la maison, mais elle ne s’en servait que pour les urgences. Elle alla chercher la pile de cartes avec le logo de la triforce, symbole d’Hyrule, et symbole du ranch dessus. Il y avait les coordonnées et le numéro du ranch, même si elle ne pouvait pas toujours répondre. Elle prit aussi le cahier qui lui servait à répertorier les clients et leurs réservations. Chacun avait une demi-page pour les régularisations éventuelles. La plupart étaient vides, comprenant seulement la ligne d’abonnement.

« Je n’ai pas la possibilité de recevoir les SMS. Tout cela, c’est si compliqué. Mais ici, tu as le numéro de la maison. Je ne suis pas toujours là mais le répondeur enregistre les messages. C’est très pratique. Je vais te noter sur mon cahier, comme ça, je m’occuperai de te faire envoyer la quantité dont tu as besoin. »

Malon était stupéfaite devant le nombre de bouteilles que Yumi lui réclamait. Pendant un instant, elle crut qu’elle s’était trompée, qu’elle avait mal compris, qu’elle ne voulait que deux bouteilles pour l’ensemble de tout le monde, mais non. Apparemment, il s’agissait bien d’une grosse commande. Elle voulait faire découvrir le lait du ranch à un grand nombre de gens. Malon en fut touchée et cela lui fit chaud au cœur. Elle avait vraiment l’impression d’avoir été adoptée par cette jeune fille et cela lui montrait combien la vie pouvait offrir des chances à ceux qui savaient les saisir. Une chose la surprenait cependant.

« En livraison quotidienne ? » demanda-t-elle, incrédule.

Mais elle comprit bien vite que c’était une commande qu’elle voulait faire dans l’immédiat. Il s’agissait d’une commande en gros qui lui vaudrait peut-être de futurs abonnements. Elle sourit gentiment. Yumi avait un peu l’air de s’emballer mais ça lui faisait plaisir de la voir aussi heureuse. Elle était vraiment dans tous ses états et finit même par demander l’autorisation de payer immédiatement la première commande. Malon hocha la tête. Elle avait de quoi faire et cela lui permettrait de lui donner les indications pour la suite. Elle était convaincue que le nombre de bouteilles se réduirait, et n’augmenterait pas, quoi qu’en penses la demoiselle.

« Bien-sûr. Voici le total pour cette quantité de lait. Peux-tu me donner les différentes adresses de livraison et le nombre de bouteilles. Je dirais au vendeur de voir avec toi pour la suite, si tu veux poursuivre sur un certain nombre. De toute façon, comme je disais, si tu préviens le vendeur et que tu le paies sur le moment, ça peut marcher au début, et au fil du temps, tu trouveras peut-être pratique d’autres façons de faire. »

Elle prit le paiement, avant de lui donner sa carte, ce qui lui permettrait d’avoir ses coordonnées. La demoiselle s’interrogea alors sur le symbole de la Triforce qui ornait les cartes. Ce n’était pas une marque déposée, mais Malon aimait orner son ranch et ses cartes de ce symbole qui représentait ce en quoi elle croyait et ce qui était son chez-elle. Elle comprenait que cela puisse exciter la curiosité, mais ça ne la dérangeait absolument pas d’en parler alors ce n’était pas grave. En plus, ça lui permettait d’avoir un peu de chez-elle dans cet endroit qui ressemblait si peu au monde qu’elle avait toujours connu.

« C’est le symbole de la Triforce. Là d’où je viens, nous croyons en trois déesses. Din, la déesse de la force. Nayru, la déesse de la sagesse. Farore, la déesse du courage. Din a façonné le sol et la terre, Nayru a apporté l’ordre et la loi et Farore a donné vie aux êtres de ce monde. La Triforce est ce qui nous reste de leur infinie bonté. C’est un trésor puissant qui peut changer notre monde. C’est une légende, mais nous sommes sûrs que c’est vrai en Hyrule. »

Comme elle avait passé sa commande et payé d’avance, Malon nota toutes les informations nécessaires qu’elle transmettrait au livreur le lendemain. Tout était parfait et il n’y avait plus de raison de retenir la jeune femme.

« Pour moi, c’est tout bon. Je m’occupe de ce petit trésor et de ta commande. N’hésite pas à repasser quand tu voudras. »